Visite du Président français au Maroc

Le Président français François Hollande quitte le Maroc au terme d'une visite de travail et d'amitié officielle au Maroc

Le Président de la République française, SEM. François Hollande a quitté le Maroc dimanche, au terme d'une visite officielle de deux jours dans le Royaume.

A son départ de l'aéroport international Ibn Battouta de Tanger, M. Hollande a été salué par le Chef du gouvernement, M. Abdelilah Benkirane.

Après avoir passé en revue un détachement de la brigade légère de sécurité qui rendait les honneurs, le président français a été également salué par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar, le wali de la région Tanger-Tétouan, Mohamed El Yakoubi, les représentants des instances élues et des autorités civiles et militaires locales, les membres de l'ambassade de France et les membres de la délégation d'honneur.

M. Hollande : "nous souhaitons que les "hotspots" puissent fonctionner et disposer de moyens beaucoup plus importants"

Le président de la République française, M. François Hollande, a exprimé, dimanche à Tanger, son espoir de voir les centres d'enregistrement des migrants "hotspots" fonctionner et disposer de moyens beaucoup plus importants qu'aujourd'hui.

"Ce que nous attendons du conseil des ministres européens de l'Intérieur, qui se réunira mardi dans le cadre du conseil extraordinaire de l'Union européenne, c'est que les centres d'enregistrement des migrants, dits hotspots, puissent non seulement être mis en place mais plus encore fonctionner, ce qui suppose des moyens beaucoup plus importants qu'aujourd'hui", a relevé M. Hollande lors d'une conférence de presse donnée au terme de la visite que SM le Roi Mohammed VI et le président français ont effectuée au complexe portuaire Tanger Med.

Pour le président français, il ne s'agit pas seulement de faire de l'inscription des migrants, mais d'être capable de les accueillir, d'assurer l'application des règles Shengen, de distinguer entre les réfugiés pouvant ou pas prétendre au droit d'asile et ce, afin de pouvoir permettre des retours lorsqu'ils sont nécessaires.

Relevant la volonté de son pays de pouvoir aider les pays qui accueillent aujourd'hui des réfugiés et qui n'en peuvent plus, M. Hollande a indiqué qu'il va falloir consacrer beaucoup plus de ressources au Haut-Commissariat aux Réfugiés et à l'aide directe à ces pays, en l'occurrence la Jordanie, le Liban et la Turquie.

S'agissant de la Turquie, précisément, le président français a indiqué que beaucoup de départs se font depuis ce pays, notant que "Nous devons travailler ensemble pour que la Turquie puisse retenir et garder ces réfugiés tout en la soutenant".

L'Europe doit être à côté de la Turquie pour assurer cette charge, à défaut, l'Europe sera confrontée à d'autres mouvements de population, a-t-il martelé.

A cet égard, M. Hollande a fait part de son souhait pour qu'il y ait une répartition de ces réfugiés relevant du droit d'asile, laquelle doit s'effectuer au niveau de l'ensemble des pays européens sans exception aucune.

Revenant sur les relations liant la France et les pays arabes, le président français a indiqué que ces liens qui ne datent pas d'aujourd'hui doivent être renforcés à la lumière de la gravité des développements dans la région, notamment en Syrie.

Pour ce qui est de l'Irak, a précisé le président français, "nous devons faire en sorte que le gouvernement puisse rassembler toutes les composantes et qu'il puisse reconquérir tout son territoire occupé par Daech".

M. Hollande a indiqué en outre que son pays partage avec les pays arabes plusieurs préoccupations, notamment en ce qui a trait aux événements sur l'esplanade des mosquées où "nous appelons à l'apaisement et que rien d'irréparable ne soit commis", ajoutant qu'une même volonté existe entre les deux parties relativement à la reprise du dialogue et des négociations entre Israéliens et Palestiniens.

Sur le plan économique, M. Hollande a appelé à la conjugaison des efforts entre le Maroc, où existent d'importants investissements de pays arabes, la France et les pays du Golfe en vue de drainer davantage d'investissements.

Pour M. Hollande, la vision de la France ne se réduit pas seulement à l'économie mais prend en compte la politique et met le développement en tête des priorités et la paix au centre de son intérêt.

M. Hollande était arrivé, samedi en début d'après-midi à Tanger, pour une visite d'amitié et de travail officielle au Royaume du Maroc, à l'invitation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI avait eu, samedi au Palais Marchane à Tanger, des entretiens officiels avec M. Hollande. A cette occasion, le Maroc et la France ont signé un accord portant sur la formation d'imams français dans le Royaume.

Au quartier M'Ghogha à Tanger, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, et le Président de la République française, ont procédé, samedi, à l'inauguration de l'atelier de maintenance des Trains à Grande Vitesse, un projet structurant favorisant le transfert de technologies et de savoir-faire entre les deux pays. 

Le Souverain, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, de SAR le Prince Moulay Rachid, de SAR la Princesse Lalla Salma, de SAR la Princesse Lalla Hasna, et de Lalla Oum Kelthoum, épouse de SAR le Prince Moulay Rachid, a offert, samedi soir au Palais Royal à Tanger, une réception en l'honneur du Président de la République française, SEM. François Hollande et de la délégation qui l'accompagne.

Sa Majesté le Roi, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, et le Président de l'Etat Français, ont procédé, dimanche à la Commune urbaine ''Gueznaya'' (Préfecture de Tanger-Assilah), au lancement des travaux de construction de l'Institut de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (IFMEREE).

Le Souverain, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, et le Président de l'Etat Français, ont présidé, dimanche à la Commune urbaine ''Gueznaya'' (Préfecture de Tanger-Assilah), la cérémonie de lancement de ''l'Appel de Tanger, pour une action solidaire et forte en faveur du Climat''.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, accompagné de SAR le Prince Moulay Rachid, a offert, dimanche à Tanger, un déjeuner en l'honneur du Président de la République française.

A la province d'Al Fahs Anjra (Région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima), le Souverain, accompagné de SAR le Prince Moulay Rachid, et le Président français, ont visité dimanche le complexe portuaire Tanger-Med.

Le Président de la République française, SEM. François Hollande a quitté le Maroc dimanche, au terme d'une visite officielle de deux jours dans le Royaume.

Le président français qualifie de "réussie à tous points" sa visite au Maroc

Le président français M. François Hollande a qualifié de "réussie à tous points" la visite officielle de deux jours qu'il a effectuée dans le Royaume, à l'invitation de SM le Roi Mohammed VI.

Cette visite, la deuxième après celle effectuée il y a deux ans, a été à tous points réussie, aussi bien pour le Maroc que pour la France, d'autant qu'elle intervient après une période difficile, a dit M. Hollande, lors d'une conférence de presse donnée au terme de la visite que SM le Roi Mohammed VI et le président français ont effectuée au complexe portuaire Tanger Med.

A cette occasion, le chef d'Etat français a formulé l'espoir de voir les deux pays franchir des étapes nouvelles dans le partenariat bilatéral et dans le renforcement de leur amitié.

Au plan économique, le président français a indiqué qu'il souhaitait que de nombreux chefs d'entreprises puissent faire partie de la délégation l'accompagnant y compris des grandes, moyennes et petites entreprises, faisant savoir que les entreprises françaises ont réaffirmé, à cette occasion, leurs intentions d'investissement au Maroc dans de nouveaux domaines, dont l'aéronautique, l'automobile, les infrastructures, l'environnement, les villes durables, les technologies, l'agriculture et l'agroalimentaire.

Au-delà des accords qui ont pu être signés entre les entreprises des deux pays, des perspectives nombreuses ont été ouvertes, a-t-il noté.

Sur le dossier de la lutte contre le réchauffement climatique, le président français a réitéré l'engagement de la France et du Maroc pour cette cause, saluant les projets d'envergure lancés par le Royaume dans le domaine des énergies renouvelables et de l'économie verte.

Cette visite a été l'occasion de passer en revue des sujets politiques, relatifs notamment à la situation en Afrique dans le dessein de mettre la relation franco-marocaine au service du continent africain, a-t-il souligné, ajoutant que les entreprises marocaines et françaises sont décidées d'aller ensemble pour développer les exportations et les investissements de part et d'autre à la faveur de financements à apporter par le secteur bancaire et l'Agence française de développement (AFD).

S'agissant de la situation au Burkina Fasso, le président français a fait part du "soutien de son pays au dialogue engagé par plusieurs chefs d'Etats africains avec ceux qui ont, en toute illégalité, commis un acte de force pour revenir au processus de transition et également aux médiations africaines engagées".

Les questions de sécurité et de terrorisme ont été également au menu de cette visite, a indiqué M. Hollande, soulignant la volonté des deux pays d'intensifier davantage leur coopération en la matière.

Revenant sur la déclaration conjointe franco-marocaine relative à la coopération en matière de formation d'imams, il a estimé que cette formation devrait permettre un enseignement de l'islam et démontrer que la France est "un pays où des principes sont posés et des limites sont fixées".

Le plus digne d'intérêt pour cette visite c'est la confiance mutuelle entre les deux pays, s'est-il réjoui.

"La confiance c'est le fait que des entreprises françaises s'installent et qu'elles développent de plus en plus de coopération avec leurs homologues marocaines. C'est aussi qu'une communauté française importante de près de 80.000 personnes puisse vivre en toute sérénité et sécurité ici au Maroc", a-t-il mis en avant.

Elle se traduit également par la possibilité pour des Marocains de vivre en France en toute tranquillité et dans le respect des règles et lois françaises, a-t-il noté.

"Les Marocains se doivent de s'enorgueillir du processus de développement dans lequel le Royaume s'est engagé, ce qui démontre qu'un pays comme le Maroc peut connaitre de la croissance, du développement et donner même l'exemple", a-t-il relevé en substance.

M. Hollande était arrivé, samedi en début d'après-midi à Tanger, pour une visite d'amitié et de travail officielle au Royaume du Maroc, à l'invitation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI avait eu, samedi au Palais Marchane à Tanger, des entretiens officiels avec M. Hollande. A cette occasion, le Maroc et la France ont signé un accord portant sur la formation d'imams français dans le Royaume.

Au quartier M'Ghogha à Tanger, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, et le Président de la République française, ont procédé, samedi, à l'inauguration de l'atelier de maintenance des Trains à Grande Vitesse, un projet structurant favorisant le transfert de technologies et de savoir-faire entre les deux pays. 

Le Souverain, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, de SAR le Prince Moulay Rachid, de SAR la Princesse Lalla Salma, de SAR la Princesse Lalla Hasna, et de Lalla Oum Kelthoum, épouse de SAR le Prince Moulay Rachid, a offert, samedi soir au Palais Royal à Tanger, une réception en l'honneur du Président de la République française, SEM. François Hollande et de la délégation qui l'accompagne.

Sa Majesté le Roi, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, et le Président de l'Etat Français, ont procédé, dimanche à la Commune urbaine ''Gueznaya'' (Préfecture de Tanger-Assilah), au lancement des travaux de construction de l'Institut de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (IFMEREE).

Le Souverain, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, et le Président de l'Etat Français, ont présidé, dimanche à la Commune urbaine ''Gueznaya'' (Préfecture de Tanger-Assilah), la cérémonie de lancement de ''l'Appel de Tanger, pour une action solidaire et forte en faveur du Climat''.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, accompagné de SAR le Prince Moulay Rachid, a offert, dimanche à Tanger, un déjeuner en l'honneur du Président de la République française.

A la province d'Al Fahs Anjra (Région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima), le Souverain, accompagné de SAR le Prince Moulay Rachid, et le Président français, ont visité dimanche le complexe portuaire Tanger-Med.

Le Président de la République française, SEM. François Hollande a quitté le Maroc dimanche, au terme d'une visite officielle de deux jours dans le Royaume.

L'IFMEREE de Tanger vise à répondre à la demande croissante en énergie et cadres intermédiaires

L'Institut de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (IFMEREE), dont les travaux de construction ont été lancés dimanche à la Commune urbaine "Gueznaya" (Préfecture de Tanger-Assilah), par SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, et le Président de l'Etat Français, François Hollande, vise à répondre à la demande croissante en énergie et cadres intermédiaires, a affirmé le ministre de l'Energie, des Mines, de l'eau et de l'environnement, Abdelkader Amara.

Cet institut s'insère dans la mise en œuvre de la stratégie énergétique nationale lancée en 2009 et qui ambitionne de porter à 42 pc la part des énergies renouvelables dans la puissance électrique totale installée à l'horizon 2020, a-t-il dit.

Ce taux, a poursuivi le ministre, est inédit au niveau régional et international et permettra au Royaume de réduire sa dépendance énergétique et de se doter d'une plate-forme industrielle et technologique dans les domaines des énergies solaire et éolienne.

Doté d'une enveloppe budgétaire de 95 millions de dirhams, ce projet s'inscrit dans le cadre de l'application de la convention de partenariat signée le 31 mai 2011 sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI entre l'Etat et les professionnels du secteur des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique et portant sur la mise en place et la gestion de trois Instituts de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique à Oujda, Tanger et Ouarzazate, a encore ajouté M. Amara.

L'IFMEREE de Tanger vise à répondre à la demande croissante en énergie et cadres intermédiaires

L'Institut de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (IFMEREE), dont les travaux de construction ont été lancés dimanche à la Commune urbaine "Gueznaya" (Préfecture de Tanger-Assilah), par SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, et le Président de l'Etat Français, François Hollande, vise à répondre à la demande croissante en énergie et cadres intermédiaires, a affirmé le ministre de l'Energie, des Mines, de l'eau et de l'environnement, Abdelkader Amara.

Cet institut s'insère dans la mise en œuvre de la stratégie énergétique nationale lancée en 2009 et qui ambitionne de porter à 42 pc la part des énergies renouvelables dans la puissance électrique totale installée à l'horizon 2020, a-t-il dit.

Ce taux, a poursuivi le ministre, est inédit au niveau régional et international et permettra au Royaume de réduire sa dépendance énergétique et de se doter d'une plate-forme industrielle et technologique dans les domaines des énergies solaire et éolienne.

 

Doté d'une enveloppe budgétaire de 95 millions de dirhams, ce projet s'inscrit dans le cadre de l'application de la convention de partenariat signée le 31 mai 2011 sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI entre l'Etat et les professionnels du secteur des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique et portant sur la mise en place et la gestion de trois Instituts de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique à Oujda, Tanger et Ouarzazate, a encore ajouté M. Amara.

Tanger Med, un véritable carrefour maritime de la Méditerranée

Tanger Med, le méga-port marocain est devenu un véritable carrefour maritime de la Méditerranée et une plateforme portuaire, industrielle et logistique de premier plan qui offre une connectivité idéale pour renforcer la compétitivité de l'économie nationale à l'échelle internationale.

Conçu pour recevoir les dernières générations des navires porte-conteneurs, ce projet structurant est à la fois une plateforme destinée à l'activité mondiale de transbordement et une porte d'entrée sur le Maroc permettant d'accueillir les trafics liés aux activités d'import-export et d'accompagner les accords de libre-échange et accords préférentiels signés, en facilitant l'accès à plus de consommateurs.

Entré en service en juillet 2007, le port Tanger Med se veut une plate-forme destinée à l'activité mondiale de transbordement et une porte d'entrée au royaume permettant d'accueillir les trafics liés aux activités d'import-export et d'accompagner les accords de libre-échange et accords préférentiels signés avec plusieurs partenaires.

Dès la conception du complexe portuaire Tanger Med, les enjeux de développement territorial ont été placés au premier rang des préoccupations, faisant ainsi l'objet d'une politique ambitieuse et résolue du royaume qui a investi plus de 20 milliards de dirhams dans les infrastructures d'appui permettant de connecter le port à son hinterland.

Tanger Med II, avec une capacité de 5,2 millions de containers s'ajoutant aux 3 millions de Tanger Med I, permettra d'ériger le complexe portuaire en un port leader en Méditerranée et sur la façade atlantique. 

Le complexe portuaire Tanger Med, dont le développement s'étalera jusqu'à 2015-2016, correspond à un investissement global de l'ordre de 35 milliards de dirhams comprenant les ports Tanger Med 1 et Tanger Med 2, l'infrastructure, les superstructures et les équipements de l'ensemble des terminaux.

Concrètement, les chiffres parlent d'eux-mêmes. Le trafic enregistré au port Tanger Med pendant l'année 2013 est en nette progression par rapport à l'année 2012. Cette progression concerne l'ensemble des activités du port.

De fait, une croissance de 39 pc en poids de l'activité globale du Port Tanger Med a été enregistrée, selon les chiffres communiqués par l'Autorité portuaire de Tanger Med (TMPA), qui précise que le tonnage de marchandises réalisé a atteint les 34.900.000 Tonnes. 

De plus, le trafic conteneurs a connu une hausse de 40 pc en EVP (Equivalent Vingt Pieds) et de 61 pc en tonnage par rapport à l'année 2012 dépassant la barre des 2.500.000 EVP et de 26.150 000 tonnes, un nouveau record.

Pour ce qui est du trafic véhicules au terminal Renault, il a enregistré une croissance de 81 pc par rapport à l'année 2012. En effet, 181.500 véhicules ont été manutentionnés au port Tanger Med dont 93.700 véhicules à l'export provenant de l'usine Renault Melloussa et 35.000 véhicules en transbordement. 

S'agissant du Trafic hydrocarbures, l'activité soutage des navires à partir de Tanger Med a enregistré une forte croissance. A sa deuxième année d'exploitation, cette activité a connu un trafic de 4.100.000 tonnes dont 2.050.000 tonnes de produits de soutage. 

Le port Tanger Med Passagers a atteint, quant à lui, un trafic de 198.000 unités TIR correspondant à 11 pc de croissance par rapport à l'année 2012, et une légère augmentation du trafic passagers et véhicules légers avec 2.150.000 passagers et 700.000 véhicules, soit une croissance respective de 2 pc et de 3 pc.

Le Port Tanger Med, une méga-infrastructure stratégique intégrée et structurante

Le Port de Tanger Med, que SM le Roi Mohammed VI, Que Dieu L'assiste, et le Président français M. François Hollande ont visité, dimanche après-midi, se veut une méga-infrastructure stratégique intégrée et structurante à objectifs multiples.

Cette infrastructure qui a nécessité un investissement global de 70 MMDH, ambitionne l'émergence du Maroc en tant qu'acteur au cœur des enjeux du commerce mondial.

Le port vise également à conforter le positionnement d'un hub sur la Méditerranée et à la croisée des routes maritimes majeures et à faire du Détroit de Gibraltar, point névralgique des flux logistiques mondiaux sur la ligne majeure Est-Ouest, un pont maritime entre l'Afrique et l'Europe.

A la faveur de ce positionnement géographique stratégique au cœur des échanges mondiaux, le port Tanger Med, 46è au niveau mondial, 4è en Méditerranée et première capacité installée en Méditerranée pour le traitement conteneurs, dispose d'un port de transbordement pour les navires de dernière génération, dont 40 pc du trafic conteneurisé est redistribué en Afrique.

La plate-forme portuaire du port comprend une zone franche logistique, Tanger-Med Port Center, Tanger Med 1 et Tanger Med 2 et un port passagers et rouliers.

Cette infrastructure portuaire d'envergure s'accapare 20 pc du trafic maritime mondial, avec 100.000 navires annuellement, 40 MEVP et 5 millions de passagers.

Elle bénéficie d'un programme intégré port-rail-route-zone industrielle et comprend une plate-forme portuaire de 1.000 Ha et une plate-forme industrielle de 5.000 Ha et est réalisée dans le cadre d'un partenariat public-privé, porté par l'Agence Spéciale Tanger Méditerranée (TMSA).

Plate-forme portuaire de référence mondiale, le port Tanger-Med dispose d'importantes capacités avec 8,5 MEVP de conteneurs par an, 1 million de véhicules annuellement, 5 millions de tonnes d'hydrocarbures, 7 millions de passagers et le trafic de 700.000 camions.

Connecté à 160 ports dans 60 pays, il a enregistré en 2014 le trafic de 3 millions EVP conteneurs, 250.000 véhicules, 3,8 millions de tonnes d'hydrocarbures, 2 millions de passagers et le passage de 220.000 camions. 

Les flux logistiques industriels sont de l'ordre de 250.000 mouvements en 2014 et devraient passer à 500.000 en 2020, alors que les emplois industriels sont estimés à 50.000 pour atteindre 70.000 en 2020.

Quant aux principales activités économiques installées au niveau du port, elles concernent l'automobile (sièges, câblage, système de climatisation ), l'aéronautique (pièces en composite, échangeur d'air), l'électronique (cartes électroniques, capteurs), le textile (produits finis pour sourceurs US et Europe) et l'agroalimentaire consistant notamment en la transformation des produits de la mer.

Par ailleurs, des leaders mondiaux de secteurs clés de l'économie internationale sont basés au niveau de Tanger Free Zone (TFZ), première zone franche portuaire mondiale, qui dispose d'un capital humain qualifié et constitue la première capacité de production de véhicules en Afrique, avec 400.000 véhicules exportés vers plus de 63 destinations.

Le port Tanger Med constitue également une plate-forme régionale de compétitivité industrielle offrant des zones d'activités industrielles, logistiques et tertiaires dans la région du Détroit, mettant en place une offre infrastructurelle de premier plan, une réserve foncière importante, un tissu industriel solidement implanté et un ancrage régional fort.

Aussi, 650 entreprises y sont installées, tandis que 40 Milliards de Dhs de chiffre d'affaire à l'export et 22 Milliards de Dhs d'investissements privés ont été réalisés au niveau du port, qui dispose de zones développées de 1200 Ha et d'une réserve foncière de 3.800 Ha.

SM le Roi et le Chef de l'Etat français visitent le complexe portuaire Tanger-Med

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, accompagné de SAR le Prince Moulay Rachid, et le Président français, SEM. François Hollande, ont visité dimanche à la province d'Al Fahs Anjra (Région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima) le complexe portuaire Tanger-Med, une plate-forme valorisant la vocation du Royaume du Maroc en tant que pôle d'échanges entre l'Europe et l'Afrique, la Méditerranée et l'Atlantique.

A leur arrivée au complexe portuaire Tanger Med à bord du train royal, SM le Roi Mohammed VI et le Président Français, SEM. François Hollande ont passé en revue un détachement de la Garde Royale qui rendait les honneurs, avant d'être salués par le ministre de l'Equipement, du transport et de la logistique, M. Aziz Rebbah, le Wali de la région de Tanger-Tétouan, le gouverneur de la province Al Fahs Anjra, les élus, les représentants des autorités civiles et militaires de la province et le directeur général de l'Agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA) et les cadres du complexe portuaire.

Le complexe portuaire Tanger Med, dont les travaux de réalisation ont été lancés par le Souverain en 2003, a pour objectif de développer une plateforme portuaire performante et réellement intégrée autour d'activités complémentaires de transbordement, d'import-export, et de logistique à forte valeur ajoutée.

Il s'agit d'un véritable programme intégré (70 Milliards de dirhams), réalisé dans le cadre d'un partenariat public-privé et qui s'articule autour du Complexe portuaire Tanger-Med (1.000 ha) et d'une plateforme industrielle de 5.000 ha, dont 1.200 ont déjà été développés (Tanger Free Zone, Renault Tanger-Med, Tanger Automotive City, Tétouan Park, Tétouan Shore).

Concernant le complexe portuaire Tanger-Med, il se compose du port Tanger Med 1, qui comprend deux terminaux à conteneurs, un terminal ferroviaire, un terminal hydrocarbures, un terminal marchandises diverses, et un terminal véhicules, du port Tanger Med 2, qui comprend deux terminaux à conteneurs, du port Tanger Med Passagers, qui comprend les zones d'accès et d'inspections frontalières, les quais d'embarquements passagers et TIR, les zones de régulations, et la gare maritime, d'une zone franche logistique et d'un centre d'Affaires.

Entré en service en juillet 2007, ce complexe portuaire a pu, au fil des années, s'affirmer en tant que point névralgique des flux logistiques mondiaux sur la ligne majeure Est-Ouest, un point de passage de 20 pc du commerce mondial, et pont reliant deux continents séparés d'une distance de 14 km : l'Europe et l'Afrique.

Classé 46ème port au niveau mondial et quatrième port au niveau de la Méditerranée, le complexe portuaire de Tanger-Med représente la première capacité installée en Méditerranée pour le traitement de conteneurs, avec une capacité globale à terme de 8,2 millions de conteneurs. 

Ce complexe portuaire, qui a en outre permis au Maroc d'intégrer le top 20 mondial pour la connectivité logistique (16ème place selon le classement 2015 de la CNUCED), accueille annuellement plus de 100.000 navires et 5 millions de passagers (7 millions de passagers à terme).

Le développement du complexe portuaire a également favorisé l'émergence de zones d'activités industrielles, logistiques et tertiaires orientées vers les marchés mondiaux et l'installation à l'hinterland de sociétés de renommée internationale dédiées aux secteurs de l'automobile, du textile, du paramédical, de l'agro-alimentaire, de l'électronique, et de l'aéronautique).

La réalisation du Complexe portuaire Tanger Med procède de la Vision royale d'un développement global et intégré de la région Nord, et de la volonté sans cesse réaffirmée du Souverain de renforcer la compétitivité de l'économie nationale.

Après avoir visité les différentes installations et équipements du Port Tanger Med 1, ainsi que la plateforme du projet Tanger Med 2, SM le Roi Mohammed VI a pris congé du Président de la République française, SEM. François Hollande.

Mme Ségolène Royal : l'Appel de Tanger, un signal de la mobilisation du Maroc et de la France en vue de s'engager dans la transition énergétique

L'Appel de Tanger, lancé dimanche par SM le Roi Mohammed VI et le Président français, François Hollande, constitue un signal de la mobilisation du Maroc et de la France en vue de s'engager dans la transition énergétique, a affirmé Mme Ségolène Royal, ministre française de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie.

"SM le Roi Mohammed VI est extrêmement engagé dans la question de l'environnement que le Souverain considère comme source de bien-être et de création de postes d'emploi", a-t-elle déclaré à la presse, à l'occasion du lancement de l'"Appel de Tanger, une action solidaire et forte en faveur du climat", et des travaux de construction de l'Institut de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (IFMEREE) à ''Gueznaya'' (Préfecture de Tanger-Assilah).

A cette occasion, Mme Royal a fait savoir que l'IFMEREE se veut une source d'espoir d'emploi pour les jeunes.

Pour la ministre, la visite qu'effectue le président Hollande au Maroc revêt un caractère crucial, d'autant qu'elle intervient à moins de 80 jours de la Conférence de Paris sur le climat COP 21.

Ceci étant, a poursuivi la ministre, la France, qui vient d'adopter la loi de transition énergétique, veut être "exemplaire" dans la perspective d'accueillir cette conférence. 

Notant que les entreprises françaises et marocaines sont liées par des partenariats très importants englobant les énergies renouvelables, les transports propres, le photovoltaïque, le solaire, l'éolien et l'hydraulique, Mme Royal a souligné que le Maroc peut transmettre son savoir-faire en la matière à d'autres pays du continent africain et que les deux pays partagent un message commun à transmettre au reste du monde.

SM le Roi offre un déjeuner en l'honneur du Président français

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, accompagné de SAR le Prince Moulay Rachid, a offert, dimanche à Tanger, un déjeuner en l'honneur du Président de la République française, SEM. François Hollande, en visite d'amitié et de travail officielle dans le Royaume.

La formation d'imams français au Maroc vise à éviter la radicalisation dans les mosquées de l'Hexagone

L'accord bilatéral portant sur la formation d'imams français au sein de l'institut Mohammed VI, signé samedi à Tanger, en présence de SM le Roi Mohammed VI et du président François Hollande, vise à éviter que la prière ne tombe entre les mains de prédicateurs radicaux et contribuer à l'émergence d'un véritable islam en France, écrit dimanche le quotidien "Le Parisien".

Dans un article intitulé "Hollande veut des imams formés au Maroc et en France", le journal explique que grâce à cet accord, signé par le ministre français des Affaires étrangères et du Développement International, Laurent Fabius et le ministre des Habous et des Affaires Islamiques Ahmed Toufiq, le Maroc s'engage à former une cinquantaine d'imams français par an. 

Cité par le quotidien, le président de l'Union des Mosquées de France (UMF) Mohamed Moussaoui, indique que l'enseignement dispensé à l'Institut Mohammed VI est celui d'un islam d'ouverture et de tolérance. 

"Dans un pays qui abrite entre 2 et 5 millions de Français de confession musulmane, l'encadrement religieux est un défi majeur. Tous les jours, des mosquées m'appellent pour me réclamer des personnes compétentes, il y a un manque criant", reconnaît Mohamed Moussaoui, qui estime au moins à 200 le nombre d'imams manquants.

Le journal note que le Maroc forme de nombreux cadres religieux pour les mosquées du Mali, de Guinée ou encore de Côte d'Ivoire à l'Institut Mohammed VI inauguré en mars dernier, où plusieurs étudiants français ont déjà commencé leur formation.

Instituts de formation aux métiers des énergies renouvelables: des structures dédiées à la formation de compétences pour accompagner la stratégie énergétique nationale

La création d'Instituts de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (IFMEREE) vise à former les compétences nécessaires pour accompagner la stratégie énergétique nationale.

Ces instituts (285 millions DH) au nombre de trois y compris celui de Tanger dont les travaux de construction ont été lancés dimanche par SM le Roi Mohammed VI, et le Président français, M. François Hollande, ont pour mission la formation des opérateurs, des techniciens et des cadres intermédiaires dans des métiers ayant trait aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique, notamment la maintenance et l'exploitation des parcs éoliens, l'installation et la maintenance du matériel solaire, thermique et photovoltaïque, la maintenance et l'exploitation de l'électricité solaire thermodynamique et la valorisation et l'exploitation de gisement de biogaz.

La création de ces instituts, dont celui d'Oujda qui est déjà construit et équipé, s'inscrit dans le cadre du développement du partenariat public-privé (PPP)en associant les professionnels à la gestion de la formation dans le but de renforcer l'adéquation formation-emploi.

Ces centres de formation qui bénéficient de l'autonomie de gestion veulent s'ériger en référence régionale en matière de formation dans le secteur. De par leur conception et leur mode de gestion, les IFMEREE ont vocation à devenir une vitrine technologique.

Ces instituts, dont un autre à Ouarzazate, ont pour mission d'assurer des formations avant embauche et à l'embauche, ainsi que des parcours de formation en cours d'emploi, en vue de répondre aux besoins en compétences des entreprises du secteur.

Les IFMEREE s'engagent notamment à assurer un service public de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique et former, conformément aux standards internationaux de qualité, au moins 250 personnes par institut et par an en formation avant l'embauche et à appuyer leur insertion dans la vie active.

Les formations offertes par les IFMEREE préparent pour les métiers d'opérateurs et de techniciens dans les domaines du Solaire, de l'Eolien, de la Biomasse, de la Micro Hydroélectricité et de l'Efficacité Energétique. 

Les IFMEREE assurent également tout autre parcours de formation dans les métiers connexes aux métiers des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique au profit des opérateurs, des techniciens et du personnel d'encadrement intermédiaire.

Les formations des IFMEREE sont destinées aux jeunes désireux d'acquérir une formation technique en énergies renouvelables et efficacité énergétique, aux futurs salariés des entreprises intervenant dans lesdits secteurs et à leurs employés en activité (opérateurs, techniciens, middle management et cadres). 

La mise en place du réseau des IFMEREE est le fruit d'un partenariat entre, d'une part, le ministère de l'Education nationale et de la Formation professionnelle, le ministère de l'Energie, des Mines, de l'Eau, et de l'Environnement, le ministère de l'Economie et des Finances, l'Agence marocaine de l'Energie solaire (MASEN), l'office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE), l'Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (ADEREE), la Fédération des industries métallurgiques mécaniques et électromécaniques (FIMME), la Fédération nationale de l'électricité, de l'électronique et des énergies Renouvelables (FENELEC), et d'autre part, l'Union Européenne, l'Agence Française de Développement, et Deutsche Gersellschaft Fur Internationale Zusammenarbeit (GIZ).

Pour leur assurer plein succès, la gestion des Instituts de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique est confiée aux professionnels du secteur (MASEN, ONEE, ADEREE, FENELEC et FIMME) qui se sont constitués en une société de droit privé ''IFMEREE-SA''.

Concernant le futur IFMEREE de Tanger qui mobilise des investissements de l'ordre de 95 millions de dirhams, il sera construit sur une superficie de 19.735 m2 et sera réalisé par le ministère de l'Education nationale et de la formation professionnelle dans un délai de 18 mois. Il devra assurer des formations en maintenance et exploitation des parcs éoliens, en installation et maintenance du matériel solaire, exploitation du gisement du biogaz, valorisation du biogaz, efficacité énergétique (bâtiment, industrie, transport), des spécialités très demandées en raison de la vocation de la région et des projets énergétiques qui y sont installés.

La création de ces centres s'inscrit dans le cadre de l'accompagnement de la stratégie énergétique nationale lancée en 2009 pour satisfaire les besoins croissants du Maroc en énergie.

Cette stratégie a pour objectifs principaux de sécuriser lôapprovisionnement du pays en diverses formes dôénergie, dôen assurer la disponibilité permanente et lôaccessibilité généralisée à des prix équitables et abordables et de rationaliser lôutilisation et lôexploitation des sources énergétiques dans le respect de lôenvironnement.

Elle vise le développement des ressources nationales considérables en énergies renouvelables, en particulier le solaire et lôéolien, lôobjectif étant de couvrir une part substantielle des besoins en énergie, atténuer la dépendance énergétique, réduire les émissions des gaz à effet de serre et protéger l'environnement.

Lancement des travaux de l'Institut de formation aux métiers des énergies renouvelables: le Maroc se donne les moyens pour réussir sa stratégie énergétique

Le Maroc vient de franchir un nouveau cap dans la mise en œuvre de sa nouvelle stratégie énergétique, par le lancement, dimanche à la Commune urbaine ''Gueznaya'' (Préfecture de Tanger-Assilah), des travaux de construction de l'Institut de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (IFMEREE).

Signe d'un intérêt fort prononcé, le lancement des travaux de réalisation de cette nouvelle structure a été donné par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, et le Président de l'Etat Français, M. François Hollande.

La réalisation de cet Institut s'inscrit dans le cadre de l'application de la convention de partenariat signée le 31 mai 2011 sous la présidence de SM le Roi entre l'Etat et les professionnels du secteur des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique, et portant sur la mise en place et la gestion de trois Instituts de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique à Oujda, Tanger et Ouarzazate.

Ces instituts (285 millions DH), dont celui d'Oujda qui est déjà construit et équipé, ont pour mission la formation des opérateurs, des techniciens et des cadres intermédiaires dans des métiers ayant trait aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique, notamment la maintenance et l'exploitation des parcs éoliens, l'installation et la maintenance du matériel solaire, thermique et photovoltaïque, la maintenance et l'exploitation de l'électricité solaire thermodynamique et la valorisation et l'exploitation de gisement de biogaz.

Capitalisant sur la formation en tant que facteur-clé dans la nouvelle stratégie énergétique, lancée en 2009, le Maroc ambitionne de porter à 42 PC la contribution des énergies renouvelables dans la production électrique en 2020.

Soucieux de sécuriser son approvisionnement énergétique dans un contexte de forte croissance de la demande énergétique, le Maroc a mis en place une politique énergétique nationale favorable au développement des énergies renouvelables pour maîtriser les coûts futurs des services énergétiques par rapport à la tendance haussière des cours des produits pétroliers et pour préserver l'environnement en atténuant les émissions de gaz à effet de serre.

Cette stratégie s'articule autour de la mise en place d'un nouveau cadre législatif, notamment la loi no 13-09 relative aux énergies renouvelables, et la loi no 16-09 relative à la création d'une Agence dédiée aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique.

Elle porte aussi sur la création d'un fonds de développement énergétique doté de 1 milliard USD et de la Société d'Investissements Energétiques (SIE) dotée de 1 Milliard de DH, dont le but est d'investir dans des projets EnR.

Ladite stratégie concerne également la planification d'une série d'investissements, comme le programme d'amélioration du réseau national à l'horizon 2015, d'un montant de 21 milliards de DH, alors que l'interconnexion avec l'Espagne sera renforcée avec une troisième ligne électrique qui augmentera la capacité d'échange à 2.100 MW.

Elle porte également sur la création d'une Agence Nationale de l'Energie Solaire ( MASEN) pour gérer le programme solaire de 2.000 MW à l'horizon 2020, le lancement par l'ONEE du Programme intégré éolien de 1.000 MW à l'horizon 2020, et le lancement du plan national de la biomasse énergie, dans lequel, il est prévu de produire, à court terme, 1.160 GWh thermique/an à l'horizon 2012 (puissance installée 45 MW) et à moyen terme, 3.778 GWh thermique/an à l'horizon 2020 (puissance installée 144 MW).

Le Maroc bénéficie de conditions extrêmement favorables à l'implantation des énergies renouvelables, à la faveur notamment d'un taux d'ensoleillement de 300 jours par an, de la vitesse des vents, de ressources hydriques importantes, d'un positionnement national en faveur du développement durable, d'une politique énergies propres en marche avec des objectifs ambitieux (12 PC de mix énergétique et 12 PC d'efficacité énergétique en 2020).

A ces atouts s'ajoutent un encadrement stratégique structurant, un cadre législatif favorable fait de lois sur les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique et d'un échafaudage institutionnel prometteur (Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique, ADEREE, création de MASEN, de SIE et de l'Institut de recherche en énergies solaire et énergies nouvelles, IRESEN), outre le lancement des programmes intégrés ( 2000 MW solaire et 2000 MW éolien) et la mise à disposition des investisseurs et opérateurs d'une palette d'outils facilitant leur intégration industrielle (infrastructure, capital humain et incitations).

Appel de Tanger : Pour une action solidaire et forte en faveur du climat

Voici le texte intégral de ''l'Appel de Tanger'' lancé dimanche par SM le Roi Mohammed VI et le Président français, SEM. François Hollande:

''Le changement climatique constitue l'une des plus graves menaces pour l'Humanité dans son ensemble. Le Maroc et la France sont gravement préoccupés par ses impacts négatifs croissants sur l'environnement, sur le développement économique et social, ainsi que sur la paix et la sécurité internationale.

A la veille de la 21ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques qui se tiendra à Paris à la fin de l'année 2015 et dans la perspective de la 22ème Conférence des parties, que le Maroc se propose d'accueillir en 2016 à Marrakech, nous lançons un appel à la communauté internationale pour amplifier la lutte contre le dérèglement climatique.

L'urgence requiert de notre part une action solidaire et forte en faveur du climat. Il nous faut agir vite, bien et collectivement. Les décisions que nous prendrons au plan international doivent aller de pair avec les initiatives tangibles et rapides sur le terrain.

Alors que la communauté internationale s'apprête à adopter en septembre dans le cadre des Nations Unies des objectifs du développement durable, il est impératif de saisir les occasions des conférences de Paris et de Marrakech pour accélérer la transition vers une 'économie mondiale verte'', conciliant les aspirations légitimes au développement avec les impératifs de durabilité des ressources et de réduction des risques environnementaux.

La bataille contre le dérèglement climatique est une bataille pour le développement. Elle peut et doit être intégrée dans les politiques nations de développement durable, que ce soit sous l'angle de la sécurité alimentaire, de l'accès aux énergies renouvelables ou de la lutte contre la précarité.

Le clivage Nord-Sud n'est pas une fatalité. La lutte contre le dérèglement climatique peut être un combat commun si elle est appréhendée sous le sceau de la responsabilité commune, mais différenciée de la solidarité et de l'engagement de tous à agir.

 

Le Maroc et la France sont engagés à n'épargner aucun effort pour œuvrer en faveur de l'adoption lors de la Conférence de Paris d'un accord universel, global, durable, équilibré et juridiquement contraignant, s'appuyant sur les objectifs et les principes de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et permettant de limiter le réchauffement climatique en deçà de deux degrés Celsius et de parvenir à une économie décarbonée. Au regard de cet objectif, un rehaussement régulier de nos efforts nationaux et de notre effort collectif est nécessaire. La Conférence de Marrakech constituera une étape importante dans ce sens. Cet effort de long terme passe par la publication par tous les pays de contributions nationales d'ici la Conférence de Paris et par l'élaboration de plans nationaux de développement sobres en carbone et d'adaptation à long terme.

Une grande attention doit être portée aux pays en développement, y compris les pays les moins avancés et les petits Etats insulaires en développement, qui sont les plus vulnérables face au dérèglement climatique. Il conviendrait d'accorder la même importance à l'adaptation aux impacts du changement climatique et à l'atténuation des émissions de gaz à effet de serre. L'efficacité et le niveau d'ambition de l'action menée par les pays en développement contre le changement climatique sera d'autant plus forte que des moyens complémentaires, conséquents et stables seront mobilisés en leur faveur. 

Nous appelons les pays développés à préciser le soutien financier qu'ils apportent déjà et apporteront dans les prochaines années afin d'atteindre l'objectif de mobiliser 100 milliards de dollars par an à compter de 2020, de sources publiques et privées, en faveur d'actions de lutte contre le changement climatique dans les pays en développement.

Les institutions financières internationales, régionales et nationales devront être davantage encouragées à favoriser le financement des projets ayant un bénéfice pour le climat et à intégrer la prise en compte des risques climatiques dans leurs décisions.

Nous encourageons un renforcement des partenariats internationaux de recherche et développement et de transfert de technologies, ainsi que des programmes de renforcement de capacités, afin d'accélérer la diffusion dans les pays en développement des technologies propres.

Pour être crédibles, les engagements qui seront pris par les Parties au plan international devront s'appuyer sur des actions volontaristes à l'échelle mondiale et locale. A cet égard, une mobilisation encore plus forte des autorités locales, des entreprises, des organisations non gouvernementales et des individus et un complément indispensable à l'action des Etats.

Une mobilisation durable et efficace contre le changement climatique implique un meilleur accès à l'éducation et à l'information en matière d'environnement. Plus grande est la connaissance des problématiques environnementales, meilleure est la compréhension des enjeux qui leur sont liés et plus entreprenante est l'action contre le dérèglement climatique.

Conjugué à l'accroissement démographique, le dérèglement climatique exerce une pression grandissante sur les écosystèmes déjà vulnérables et des agricultures déjà fragiles en Afrique. Un appui additionnel et rapide est indispensable pour accompagner les pays africains dans leurs efforts de développement durable. Le Maroc et la France sont pleinement engagés dans ce sens et prêts à renforcer encore leur soutien, y compris dans le cadre de la coopération triangulaire.

Convaincus que les conférences de Paris et de Marrakech doivent être des étapes complémentaires au service de l'avancement de la lutte contre le changement climatique, nous sommes convenus de travailler, main dans la main, pour la réussite de ces deux rendez-vous, dans l'esprit de coopération, de solidarité et d'excellence qui a toujours marqué le Partenariat d'exception entre le Royaume du Maroc et la République Française''.

SM le Roi Mohammed VI et le Président François Hollande lancent "l'Appel de Tanger, pour une action solidaire et forte en faveur du Climat"

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, et le Président de l'Etat Français, SEM. François Hollande, ont présidé, dimanche à la Commune urbaine ''Gueznaya'' (Préfecture de Tanger-Assilah), la cérémonie de lancement de ''l'Appel de Tanger, pour une action solidaire et forte en faveur du Climat'', une initiative qui traduit la détermination des deux pays à joindre leurs efforts pour que la communauté internationale trouve des réponses adéquates et appropriées à la problématique du changement climatique.

Au début de cette cérémonie, les ministres des Affaires étrangères marocain et français, MM. Salaheddine Mezouar et Laurent Fabius, ont donné lecture à la déclaration conjointe ''Appel de Tanger'' à travers lequel les deux pays rappellent à la communauté internationale, à l'ensemble des acteurs et à l'opinion publique mondiale qu'il est urgent de lutter contre le changement climatique de manière sérieuse, efficace et équitable.

L'Appel de Tanger, qui intervient après ''l'Appel de Manille'' (Philippines) et celui de Fort-de-France, constitue une sonnette d'alarme quant à l'urgence d'entreprendre une action solidaire et forte en faveur du climat et la nécessité d'agir ''vite, bien et collectivement'' pour amplifier la lutte contre le dérèglement climatique.

Le Maroc et la France, qui assureront les deux prochaines présidences, COP 21 et COP 22, appellent à saisir les occasions des conférences de Paris et de Marrakech pour accélérer la transition vers une ''économie mondiale verte'', conciliant les aspirations légitimes au développement avec les impératifs de durabilité des ressources et de réduction des risques environnementaux.

''L'Appel de Tanger'' rappelle que le Maroc et la France sont engagés à n'épargner aucun effort pour œuvrer en faveur de l'adoption, lors de la Conférence de Paris, d'un accord universel, global, durable, équilibré et juridiquement contraignant, s'appuyant sur les objectifs et les principes de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et permettant de limiter le réchauffement climatique en deçà de deux degrés Celsius et de parvenir à une économie décarbonée. 

Il souligne aussi que la Conférence de Marrakech constituera une étape importante dans ce sens, ajoutant que ''cet effort de long terme passe par la publication par tous les pays de contributions nationales d'ici la Conférence de Paris et par l'élaboration de plans nationaux de développement sobres en carbone et d'adaptation à long terme''.

Le Maroc et la France appellent enfin les pays développés à préciser le soutien financier qu'ils apportent déjà et apporteront dans les prochaines années afin d'atteindre l'objectif de mobiliser 100 milliards de dollars par an à compter de 2020, de sources publiques et privées, en faveur d'actions de lutte contre le changement climatique dans les pays en développement.

A cette occasion, SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste et le Président Français François Hollande ont procédé à la signature de la déclaration conjointe ''Appel de Tanger''.

Cette cérémonie s'est déroulée en présence des membres de la délégation officielle accompagnant le Président de la République Française, du Chef du gouvernement, des présidents des deux chambres du Parlement, de Conseillers de SM le Roi, de membres du gouvernement, d'opérateurs économiques des deux pays et de plusieurs hautes personnalités.

SM le Roi et le Président français lancent à Tanger les travaux de construction de l'Institut de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, et le Président de l'Etat Français, SEM. François Hollande, ont procédé, dimanche à la Commune urbaine ''Gueznaya'' (Préfecture de Tanger-Assilah), au lancement des travaux de construction de l'Institut de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (IFMEREE).

Mobilisant des investissements de l'ordre de 95 millions de dirhams, ce projet pilote permettra d'accompagner la mise en oeuvre de la stratégie énergétique nationale lancée en 2009 et qui ambitionne, à travers le développement de projets d'énergies solaire et éolienne, de porter à 42 pc la part des énergies renouvelables dans la puissance électrique totale installée à l'horizon 2020, de limiter les émissions des gaz à effet de serre et de réduire la consommation de sources d'énergies conventionnelles.

La réalisation de cet Institut s'inscrit dans le cadre de l'application de la convention de partenariat signée le 31 mai 2011 sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI entre l'Etat et les professionnels du secteur des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique, et portant sur la mise en place et la gestion de trois Instituts de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique à Oujda, Tanger et Ouarzazate.

Ces instituts (285 millions DH), dont celui d'Oujda qui est déjà construit et équipé, ont pour mission la formation des opérateurs, des techniciens et des cadres intermédiaires dans des métiers ayant trait aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique, notamment la maintenance et l'exploitation des parcs éoliens, l'installation et la maintenance du matériel solaire, thermique et photovoltaïque, la maintenance et l'exploitation de l'électricité solaire thermodynamique et la valorisation et l'exploitation de gisement de biogaz.

Ils auront également pour objectif la formation continue des salariés des entreprises du secteur des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique.

D'une superficie de 19.735 m2, le futur IFMEREE de Tanger sera réalisé par le ministère de l'Education nationale et de la formation professionnelle dans un délai de 18 mois et devra assurer des formations en maintenance et exploitation des parcs éoliens, en installation et maintenance du matériel solaire, exploitation du gisement du biogaz, valorisation du biogaz, efficacité énergétique (bâtiment, industrie, transport), des spécialités très demandées en raison de la vocation de la région et des projets énergétiques qui y sont installés.

La mise en place du réseau des IFMEREE est le fruit d'un partenariat entre, d'une part, le ministère de l'Education nationale et de la Formation professionnelle, le ministère de l'Energie, des Mines, de l'Eau, et de l'Environnement, le ministère de l'Economie et des Finances, l'Agence marocaine de l'Energie solaire (MASEN), l'office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE), l'Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (ADEREE), la Fédération des industries métallurgiques mécaniques et électromécaniques (FIMME), la Fédération nationale de l'électricité, de l'électronique et des énergies Renouvelables (FENELEC), et d'autre part, l'Union Européenne, l'Agence Française de Développement, et Deutsche Gersellschaft Fur Internationale Zusammenarbeit (GIZ).

Pour leur assurer plein succès, la gestion des Instituts de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique est confiée aux professionnels du secteur (MASEN, ONEE, ADEREE, FENELEC et FIMME) qui se sont constitués en une société de droit privé ''IFMEREE-SA''.

L'UMF est convaincue que la formation d'imams au Maroc doit être au cœur de tout dispositif de prévention et de lutte contre les dérives

L'union des Mosquées de France (UMF), engagée dans la lutte contre toutes les formes de radicalisation, s'est dite convaincue que la formation au Maroc d'imams disposant des connaissances nécessaires pour promouvoir l'islam de modération et de juste milieu, doit être au cœur de tout dispositif de prévention et de lutte contre les dérives.

Dans un communiqué rendu public dimanche, au lendemain de la signature à Tanger d'une Déclaration conjointe relative à la coopération franco-marocaine en matière de formation d'imams au sein de l'institut Mohammed VI, l'UMF indique qu'elle va accueillir chaque année une cinquantaine d'étudiants français pour une formation d'une durée moyenne de trois ans dans le Royaume.

Une première promotion d'une vingtaine d'étudiants, venant de différentes régions de France, ont intégré l'institut Mohammed VI dès son inauguration et 30 autres devraient les rejoindre courant septembre 2015, précise l'UMF, relevant que l'accord bilatéral du 19 septembre portant sur la formation d'imams français au Maroc ouvre de nouvelles perspectives pour la formation des cadres religieux, notamment par la mise en place d'un mécanisme de suivi visant à assurer une meilleure coordination entre la France et le Maroc. 

Les candidats français qui seront formés à l'institut Mohammed VI, s'inscriront en France à une formation universitaire supplémentaire axée sur la sociologie des religions et le droit des cultes. Cette formation, dispensée au sein d'une dizaine d'universités et d'instituts français, est ouverte aux imams, aux responsables des associations gestionnaires des lieux de culte et aux candidats au poste d'aumônier, précise le communiqué de l'UMF.

Et d'ajouter que les étudiants présentés par l'UMF, ayant suivi avec succès les deux formations, au Maroc et en France, rejoindront leur lieu d'affectation préalablement défini par une convention tripartite entre l'Union des Mosquées de France, le candidat et l'association gestionnaire de la mosquée d'affectation. 

L'accord bilatéral relatif à la coopération franco-marocaine en matière de formation d'imams au sein de l'institut Mohammed VI, a été signée samedi à Tanger, en présence de SM le Roi Mohammed VI et du président François Hollande, par le ministre français des Affaires étrangères et du Développement International, Laurent Fabius et le ministre des Habous et des Affaires Islamiques Ahmed Toufiq.

SM le Roi avait inauguré le 27 mars dernier l'Institut Mohammed VI de formation d'imams, morchidines et morchidates, et avait décidé le 24 juin de le rattacher à la prestigieuse Université Al Quaraouiyine de Fès qui est amenée à jouer un rôle central dans l'enseignement et la formation des cadres religieux.

Avec une prise en charge en pension complète par le Maroc, cet institut de renommée internationale permet à des centaines d'étudiants marocains et étrangers de suivre une formation théologique de haut niveau puisant dans un islam de juste milieu empreint des valeurs d'ouverture, de modération et de compréhension mutuelle entre toutes les cultures et les civilisations. 

Des formations complémentaires tenant compte des besoins et des exigences des différents pays dont sont originaires les étudiants, y sont également dispensées.

Maroc-France: les échanges humains assurent la pérennité des relations bilatérales

Les échanges humains assurent la pérennité des relations entre le Maroc et la France, écrit Le Huffington post, dans sa version française, mettant en exergue la profondeur historique de ces relations.

Sous le titre "Maroc-France: De l'importance de la dimension humaine", l'auteur de l'article, Ahmed Charai indique que les relations franco-marocaines sont caractérisées par des échanges humains, des migrations dans les deux sens et ce depuis un siècle et demi, estimant que cet apport humain constitue une réponse indirecte à tous ceux qui véhiculent des messages de peur et de fermeture.

Les Marocains qui ont choisi de s'établir en France apportent à leur pays d'accueil, leur potentiel, mais aussi une autre sensibilité, qui enrichit leur domaine d'activité sans altérer, le moins du monde, ce qui fait l'âme française depuis la révolution, note l'auteur de l'article, rappelant que plusieurs Marocains font l'actualité en France et que de hauts responsables français sont nés et ont grandi au Maroc. 

La très charismatique Najat Vallaud-Belkacem, actuelle ministre française de l'Education nationale, Rachida Dati, ex-Garde des sceaux et dirigeante en vue de la Droite Française, Myriam El Khomri, la toute nouvelle ministre du Travail, entre autres, côtoient dans cette liste des artistes, des entrepreneurs, des hommes de lettres, explique-t-il. 

Il a aussi indiqué qu'à ce jour, les Français représentent la communauté étrangère la plus importante au Maroc, précisant qu'elle est présente dans tous les secteurs d'activité et a participé de manière significative à l'édification post-indépendance.

L'auteur de l'article a, sur un autre registre, affirmé que la visite qu'effectue le président français, François Hollande au Maroc souligne l'excellence tous azimuts de la coopération franco-marocaine, appelant à inscrire le partenariat dans une vision continentale.

L'atelier de maintenance des TGV, une plateforme intelligente qui marque une nouvelle industrie ferroviaire au Maroc

L'atelier de maintenance des Trains à grande vitesse (TGV) constitue une plateforme intelligente et importante à même de jeter les bases d'une nouvelle industrie ferroviaire au Maroc adaptée à la demande nationale et internationale, a affirmé, samedi à Tanger, le ministre de l'Equipement, du Transport et de la Logistique, M. Aziz Rabbah. 

"La mise en place de cet atelier de maintenance des TGV s'avère nécessaire, dans la mesure où il constitue une plateforme de premier plan pour accompagner la maintenance des TGV et jeter les bases d'une nouvelle industrie ferroviaire au Royaume", a déclaré à la MAP, M. Rabbah, à l'occasion de l'inauguration par SM le Roi Mohammed VI, en compagnie du président français, M. François Hollande, de l'atelier de maintenance des TGV.

"Ce type de plateformes permettra de garantir un service de qualité et non interrompu et d'attirer davantage des investissements nationaux et étrangers dans le domaine ferroviaire", a-t-il précisé, notant que le Maroc ne cesse de lancer de grands projets dans le domaine industriel, allant de l'automobile, l'aéronautique jusqu'au ferroviaire.

Dans ce cadre, le ministre a tenu à préciser que le projet de la Ligne à grande vitesse (LGV) avance à bon rythme, estimant que le retard prévu en matière du lancement de l'exploitation commerciale de la LGV Tanger-Casablanca vers le premier semestre de 2018 est "nécessaire", vu la complexité et l'envergure du projet, qui fait appel à une technologie de pointe et requiert ainsi la mise en place des infrastructures importantes.

"Le Maroc doit, en effet, s'enorgueillir d'avoir lancer ce projet, premier en son genre en Afrique, qui répond parfaitement au développement socio-économique que connait le Royaume, en tant qu'économie émergente", a-t-il souligné, estimant que la réalisation de la LGV au Maroc témoigne de sa grande capacité à attirer des investissements étrangers d'envergure, en capitalisant sur sa crédibilité, sa stabilité et ses projets de développement.

Concernant les relations liant le Maroc et la France, M. Rabbah a estimé qu'elles pourraient être considérées aujourd'hui comme "modèle" pour de nombreux pays, dans la mesure où elles ne cessent de se consolider grâce au développement des aspects culturel, économique et industriel pour les deux pays.

"Nous avons opté pour l'utilisation de la technologie française mais également pour la compensation industrielle", a-t-il conclu.

(MAP-20/09/2015)

SM le Roi offre une réception en l'honneur du Président français

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, de SAR le Prince Moulay Rachid, de SAR la Princesse Lalla Salma, de SAR la Princesse Lalla Hasna, et de Lalla Oum Kelthoum, épouse de SAR le Prince Moulay Rachid, a offert, samedi soir au Palais Royal à Tanger, une réception en l'honneur du Président de la République française, SEM. François Hollande et de la délégation qui l'accompagne.

Ont été conviés à cette réception, notamment le Chef du gouvernement, les présidents des deux chambres du Parlement, le Conseiller de SM le Roi, M. Fouad Ali El Himma, des membres du gouvernement, des opérateurs économiques des deux pays, de plusieurs personnalités du monde de la culture et de l'art, des représentants de la communauté française établie au Maroc et de celle marocaine établie en France.

La visite de François Hollande au Maroc, une consécration du partenariat historique et stratégique bilatéral

La visite d'amitié et de travail officielle qu'effectue au Maroc le président français, François Hollande, à l'invitation de SM le Roi Mohammed VI, vient consacrer le partenariat historique et stratégique renouvelé qui lie les deux pays, a affirmé, samedi, le président du centre marocain des études stratégiques, Mohamed Benhamou, soulignant que ce partenariat est basé sur le respect mutuel.

Cette visite intervient au moment où le continent européen fait face à la problématique de la migration et à l'afflux des réfugiés, a-t-il fait remarquer dans une déclaration à la MAP, notant que le Maroc, en tant que pays stable et acteur essentiel de la sécurité et du développement de la région, peut contribuer à la recherche de solutions à ce genre de problématiques.

La France a besoin d'un partenaire régional stable et engagé dans un véritable processus de développement sur tous les plans, a-t-il indiqué, notant que Rabat peut à cet égard constituer un partenaire "exemplaire" pour Paris, notamment dans le contexte actuel marqué par plusieurs développements au niveau de la région.

Il a, d'autre part, mis l'accent sur la place qu'occupera le volet sécuritaire lors de cette visite, eu égard au nombre des groupes terroristes et extrémistes qui s'activent dans la région du Moyen-Orient et du Sahel, relevant que grâce à sa meilleure gestion de ce dossier, le Maroc peut contribuer à faire face à la menace terroriste et à la lutte contre le crime transfrontalier et les différents genres de trafic. 

M. Toufiq : la signature de la déclaration conjointe franco-marocaine relative à la formation d'imams, un "événement diplomatique important"

Le ministre des Habous et des Affaires islamiques, M. Ahmed Toufiq, a qualifié d'"événement diplomatique important" la signature de la déclaration conjointe franco-marocaine relative à la coopération en matière de formation d'imams, sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI et du président de la République française, M. François Hollande.

La signature de cette déclaration conjointe constitue un "événement diplomatique extraordinaire", s'est-t-il félicité, relevant que "c'est pour la première fois qu'une déclaration en ce sens se soit signée entre un pays musulman et un Etat laïc et qui porte sur des questions fondamentales relevant de l'usage de la religion et ose mettre le doigt sur les points devant identifier le rôle de la religion en tant que source du bienfait, de la paix et de l'amour".

Selon M. Toufiq, "la formation d'imams au Maroc n'est pas un fait nouveau. Or, que des imams soient formés en France, c'est là où réside toue la nouveauté".

Reconnaitre la pertinence de la formation des imams se veut une reconnaissance du modèle marocain, qui procède à la fois de la commanderie des croyants, protectrice du culte et de la religion, et aspire à accompagner les différents faits nouveaux en matière religieuse, a-t-il noté.

Ces faits nouveaux, a poursuivi le ministre, concernent, en fait, la civilisation moderne, les progrès réalisés par les sciences humaines et la tentative de certaines parties d'exploiter la religion à des fins politiques.

Les différentes évolutions de la civilisation humaine ont poussé la commanderie des croyants à donner ses ordres, il y a 12 ans, en vue de former une nouvelle génération d'imams, a-t-il dit, réaffirmant que le fait que la France rejoigne cette idée, se veut la reconnaissance de la réalité et du modèle marocain original.

Au terme de cette convention, a ajouté la même source, le Maroc se chargera de la formation d'imams dont la sélection se fera conformément aux modalités arrêtés par l'Institut Mohammed VI de formation des imams prédicateurs et des prédicatrices et en lien avec les mosquées et les associations de Mosquées en France, relevant qu'une formation supplémentaire sera dispensée en France selon les modalités arrêtés par les autorités françaises.

Commentant le préambule de la déclaration conjointe franco-marocaine, M. Toufiq a souligné qu'il porte sur des questions communes portant sur la volonté de former une nouvelle génération d'imams pour un islam qui rejette la discorde et la manipulation et, somme toute, tout ce qui pourrait porter atteinte à l'Islam. 

Ces fondamentaux sont d'ailleurs communs aux musulmans qui se trouvent de ce fait sous la protection de la commanderie des croyants, qu'ils soient au Maroc ou ailleurs, a-t-il considéré.

La déclaration prévoit, également, la mise en place d'un mécanisme de suivi et de coordination et la tenue de deux réunions au moins par an, rassemblant du côté français les ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères et du développement international et du côté marocain, les ministères des Habous et des affaires islamiques et des affaires étrangères et de la coopération, a-t-il conclu.

Le Maroc est en train de devenir un "champion" mondial de ferroviaire avec la LGV

Le Maroc est en train de devenir un "champion" mondial de ferroviaire, grâce à son projet pionnier en Afrique de la Ligne à grande vitesse (LGV), a estimé, samedi à Tanger, le président de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), Guillaume Pepy.

"C'est le premier projet à grande vitesse au niveau du continent africain. Ainsi, il va permettre au Maroc d'exporter son savoir-faire vers d'autres pays africains et du Golfe, et de devenir un champion mondial de ferroviaire", a-t-il déclaré à la MAP, à l'occasion de l'inauguration par SM le Roi Mohammed VI, en compagnie du président français, M. François Hollande, de l'atelier de maintenance des Trains à grande vitesse.

"Le choix qu'a fait le Maroc de la grande vitesse est impressionnant et ça dénote que le Royaume est en train de prendre de l'avance", a-t-il dit, notant que la coopération entre la SNCF et l'Office national des chemins de fer (ONCF) devrait permettre aux cheminots marocains de développer leur savoir-faire ferroviaire à même de l'exporter vers d'autres pays de la région.

"Le Maroc est en train de devenir un très grand pays des technologies modernes du ferroviaire", a estimé le responsable, saluant le partenariat exemplaire liant le Maroc et la France dans plusieurs domaines économiques, dont le ferroviaire.

Il a également salué la création d'un institut de formation ferroviaire à Rabat par l'ONCF et la SNCF, visant à former des cheminots marocains et français dans le domaine du ferroviaire.

La France a pris l'exacte mesure de la précieuse contribution du Maroc à la lutte contre le terrorisme

La France a pris l'exacte mesure de la précieuse contribution du Maroc à la lutte contre le terrorisme, a estimé le politologue Mustapha Sehimi. 

Paris apprécie aussi l'efficacité et la crédibilité de la participation du Maroc à la lutte antiterroriste, tant dans le Royaume que sous d'autres latitudes, française, européenne et autres, a-t-il relevé dans une déclaration à la MAP.

Commentant la visite de travail et d'amitié qu'effectue le président français François Hollande au Maroc, à l'invitation de SM le Roi Mohammed VI, M. Sehimi a affirmé que la France a pris l'exacte mesure de la précieuse contribution du Maroc à la lutte contre le fanatisme, les extrémismes et leur instrumentalisation politique sur la base d'une dénaturation des préceptes de l'Islam.

La lutte contre le fanatisme et le radicalisme, dimension importante du partenariat entre le Maroc et la France, s'est notamment concrétisée par la signature, lors de cette visite, d'un accord bilatéral portant sur la formation d'imams français au Maroc, consacrant davantage la pertinence du modèle marocain de gestion du champ religieux. 

L'universitaire a souligné que le Maroc s'est distingué par sa politique et sa promotion d'un Islam modéré, tolérant, porteur d'un message de paix et son expertise dans ce domaine est appréciée par plusieurs pays africains. Celle-ci, a-t-il rappelé, a conduit à la formation d'imams dans la nouvelle Fondation Mohammed VI dédiée à cet effet et qui a été inaugurée officiellement il y a trois mois.

Il a fait remarquer que la France a exprimé son intérêt pour cette institution et un premier contingent d'une cinquantaine d'imams de ce pays vont y être admis. Cet encadrement religieux, couplé à la professionnalisation de la fonction d'imam et le rétablissement de l'Université Al Qaraouyine de Fès dans sa mission de diffusion du savoir religieux participent pleinement de cette approche, a-t-il souligné.

Sur le plan économique, l'universitaire fait également état d'un potentiel de coopération multiple: Il s'agit de la nature et de la portée des grands projets (TGV, Tanger-Med, etc.) mais aussi, selon lui, de la poursuite et de la mise en œuvre de ce que l'on a appelé la "colocalisation", mise en exergue voici deux ans, et qui va, a-t-il dit, raffermir les liens du tissu économique, notamment entre le secteur TPE/PME des deux pays", en référence au développement des partenariats productifs dans la perspective d'intensifier la position des deux pays dans la production industrielle dans "une reconfiguration régionale en marche".

Pour Pr. Sehimi, les atouts de chacun d'entre eux doivent s'inscrire, sur la base de leur proximité, sur leur complémentarité tant au Maroc qu'en direction de l'Afrique. 

Convaincu que les atouts du Royaume au plan diplomatique sont nombreux et rehaussent son intérêt géostratégique, l'universitaire considère qu'entre Paris et Rabat, c'est aussi un autre secteur de coopération, celui d'opérations militaires communes, les unes de nature bilatérale, d'autres sous l'égide de l'OTAN ou encore de l'ONU.

Dans cette démarche, a-t-il soutenu, le Maroc est mobilisé pour la cause de l'intégrité territoriale des pays, de leur unité nationale ainsi que pour celle de la stabilité, et ce face à des menées déstabilisatrices ou séparatistes, pour relever que "cette philosophie est un référentiel du Royaume depuis plus d'un demi-siècle parce qu'elle s'articule autour des principes de la préservation de la paix, de la coopération et de la sécurité".

Et l'universitaire de conclure que la visite au Maroc du président Hollande consacre la normalisation des relations entre la France et le Royaume, car "après la brouille diplomatique de l'année écoulée, c'est désormais une activation bilatérale adossée à un strict respect de la souveraineté du Royaume et à tout un socle d'intérêts partagés. Il y a là un capital qui a été conforté mais qui doit également enregistrer une extension et une promotion dans de nombreux domaines".

Le Président français reçoit à Tanger les présidents des deux Chambres du parlement

Le Président français, M. François Hollande a reçu, samedi soir au palais des hôtes à Tanger, M. Rachid Talbi Alami, président de la Chambre des représentants et M. Mohamed Cheikh Biadillah, président de la Chambre des conseillers.

Dans une déclaration à la presse à l'issue de cette rencontre, M. Talbi Alami a relevé que l'audience qui lui a été accordée, à côté de M. Biadillah, par le président français, arrivé cet après-midi à Tanger dans le cadre d'une visite officielle de deux jours, à l'invitation de SM le Roi Mohammed VI, a été l'occasion de passer en revue une panoplie de questions vitales concernant la région et le modèle marocain prônant la paix, la sécurité et la stabilité.

Le président de la Chambre des représentants a souligné, dans ce cadre, que M. Hollande a salué les élections communales et régionales tenues le 4 septembre au Maroc, considérant que ces échéances ne font que conforter le choix démocratique du Royaume et laissent augurer d'une phase politique développée.

M. Hollande a, également, relevé la sécurité et la stabilité dont jouit le Maroc, ainsi que son rôle dans le développement de la notion de sécurité sur des bases solides, notamment en matière de la paix spirituelle, a-t-il ajouté.

Pour sa part, M. Biadillah a indiqué que les entretiens avec le président français se sont axés sur le modèle marocain de démocratie et de développement, dont les piliers ont été instaurés par SM le Roi Mohammed VI, et le rôle du Royaume dans le maintien de la sécurité et la stabilité, "non seulement dans notre région mais également dans la région du Sahel du Sahara".

Cette audience, a-t-il poursuivi, a été une occasion pour réitérer le rôle des parlements marocain et français dans le renforcement des liens d'amitié entre les deux peuples.

Le Président français reçoit M. Benkirane au palais des hôtes à Tanger

Le Président français, M. François Hollande a reçu, samedi soir au palais des hôtes à Tanger, le Chef du gouvernement, M. Abdelilah Benkirane.

Dans une déclaration à la presse à l'issue de cette audience, M. Benkirane a indiqué que M. Hollande, arrivé cet après-midi à Tanger dans le cadre d'une visite officielle de deux jours, à l'invitation de SM le Roi Mohammed VI que M. Hollande est "très affectueux" à l'égard du Maroc et que même lorsque des périodes difficiles marquent les relations entre les deux pays, nous parvenons à surmonter ces difficultés".

Mettant en exergue le caractère "exceptionnel" des relations maroco-françaises, le Chef du gouvernement a noté que de bonnes relations étaient toujours nouées entre le Maroc et la France au lendemain de l'indépendance du Royaume, mais également lors des mandats des différents gouvernements français qui se sont succédé.

Selon M. Benkirane, le Président français a mis l'accent lors de cette entrevue sur l'importance de la formation par le Royaume d'imams français ou qui travailleront dans l'Hexagone, ajoutant avoir évoqué avec le chef d'Etat français les libertés auxquelles les musulmans français ou ceux qui sont les hôtes de la France ont droit et ce, au même pied d'égalité que les citoyens français.

La coopération avec la SNCF permettra à terme à l'ONCF de s'exporter à d'autres pays de la région (DG de l'ONCF)

La coopération avec la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) permettra à terme à l'Office national des chemins de fer (ONCF) de capitaliser sur l'expertise qu'il aura à accumuler, afin de s'exporter à d'autres pays de la région, a affirmé, samedi à Tanger, le directeur général de l'ONCF, Mohamed Rabii Khlie.

"Nous avons créé une joint-venture avec la SNCF pour profiter d'une trentaine d'années d'expertise de la société française, et ce à raison de 60 pc par l'ONCF et 40 pc par la SNCF, ce qui va permettre une montée en savoir-faire et en expertise de l'ONCF et favoriser à terme son exportation à d'autres pays de la région, dont ceux africains", a déclaré à la MAP, M. Khlie, à l'occasion de l'inauguration par SM le Roi Mohammed VI, en compagnie du président français, M. François Hollande, de l'atelier de maintenance des Trains à grande vitesse.

A cela s'ajoute la création d'un institut de formation ferroviaire à Rabat, à raison de 50 pc par l'ONCF et 50 pc par la SNCF, destiné à la formation aussi bien des cheminots marocains que de ceux français, dans la mesure où chaque semaine une quarantaine de cheminots français se forment à l'institut, et ce depuis avril 2015, a-t-il poursuivi.

Concernant l'atelier de la maintenance des trains à grande vitesse (TGV), étalé sur une superficie de 14 ha, dont 20.000 m2 construits, le responsable a souligné qu'il constitue une composante importante dans le projet de la ligne à grande vitesse (LGV), précisant que son emplacement à 2 km de la gare ferroviaire de Tanger ville est à même de renforcer la fluidité de la circulation des trains entre la gare et l'atelier.

"L'atelier a été réalisé par un groupe d'entreprises marocaines avec une enveloppe budgétaire de 640 millions de dirhams", a-t-il dit, notant que ce site servira aussi bien dans le remontage des composantes des trains qui arrivent en parties, que pour assurer les différents niveaux de la maintenance des TGV. 

M. Khlie a assuré que l'atelier de la maintenance est doté des équipements "dernier cri" pour pouvoir faire tous les types de maintenance, notant que l'atelier va recevoir dans une première phase seulement 12 trains, alors qu'il a été conçu et réalisé pour un capacité de 30 trains, et ce afin d'anticiper des futures arrivées de trains avec le développement d'autres lignes. 

Sur l'avancement du projet de la LGV, le responsable a assuré que l'ensemble des composantes du projet avancent d'une manière accélérée et maintenant la partie génie civile est très visible, notant que le projet dans sa globalité crée près de 30 millions de journées d'emplois et assure ainsi le transfert d'expertise vers les ingénieurs cheminot de l'ONCF et de ceux des cabinets d'études marocains, et ce afin de placer dans la durée le partenariat entre l'ONCF et la SNCF. 

"L'état d'avancement du projet de LGV dans sa globalité, qui s'inscrit dans le cadre de la coopération gagnant-gagnant entre le Maroc et la France, est de 75 pc", a-t-il indiqué, notant qu'avant la fin de l'année 2015 l'ONCF démarrera la pose des équipements ferroviaires, qui durera jusqu'au premier semestre 2017 et sera accompagnée par des essais techniques d'homologation de manière à pouvoir exploiter commercialement la LGV Tanger-Casablanca vers le premier semestre de 2018.

Trains à Grande Vitesse : Infrastructures et équipements ferroviaires du projet 

Voici une fiche technique relative aux infrastructures génie civile et les équipements ferroviaires du projet des Trains Grande Vitesse :

-- Infrastructure Génie Civil

- Terrains : 1800 Ha, dont 360 de forêts et reboisement de 2100 Ha.

- Déblais et remblais : 67 millions m3 - Emprunts extérieurs : 12 millions m3

- Viaducs : 12 unités (longueur totale 10 Km), dont le viaduc El Hachef est le plus long (3,5 Km)

- Pieux : 100 Km de longueur totale

- Pont-rail et Pont-route : 169 unités

- Ouvrages hydrauliques : 117 unités

-- Equipements Ferroviaires Voie

- Rails : 48 000 T

- Traverses : 700 000 unités

- Appareils de voie : 100 unités Caténaire

- Fil de contact : 430 Km

- Câble porteur : 430 Km

- Câble de terre enterré : 200 Km

- Poteaux caténaires : 7 400 unités

--Energie et Sous-Stations

- 2 Sous-stations 2*25KV

- 1 Centrale Sous-station (CSS) basée à Rabat Signalisation et Poste de Commande à Distance

- 1 Poste de Commande à Distance (PCD) situé à Rabat

- 5 Postes d'Aiguillage Informatiques

- Système d'espacement automatique des circulations: ERTMS

- Equipements de sécurité, de détection, d'alerte et d'alarme Télécommunications

- Système de radio numérique : GSM-R pour la Radio Sol Train (RST) et la transmission de données

- Système central pour la gestion et l'exploitation du réseau DM---COV.

Le TGV Tanger-Casablanca, première graine d'une coopération ferroviaire importante (président Alstom Transport)

Le président d'Alstom Transport, M. Henri Poupart-Lafarge, a indiqué, samedi à Tanger, que le projet de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) qui reliera Tanger à Casablanca constitue une première graine d'une coopération ferroviaire importante.

Ce projet constitue la première graine d'une coopération ferroviaire importante qui va englober d'autres volets, a-t-il déclaré à la presse, à l'occasion de l'inauguration par SM le Roi Mohammed VI, en compagnie du président français, M. François Hollande, de l'atelier de maintenance des Trains à Grande Vitesse (TGV). 

Exprimant la fierté et le plaisir d'Alstom d'assister à l'inauguration de l'atelier de maintenance des TGV, qui constitue, selon lui, un évènement ''extrêmement important pour le secteur ferroviaire au Maroc'' , M. Lafarge a relevé que les rames se trouvant dans l'atelier ont été assemblées en France mais très largement conçues en partenariat avec des entreprises marocaines.

Ce projet se veut l'aboutissement d'un grand partenariat et d'une grande amitié, s'est-il félicité.

Selon le président d'Alstom Transport, l'accent a été mis dans le cadre du projet TGV sur la création de valeur ajoutée et la mise en place d'un savoir-faire industriel en France et au Maroc, exprimant la fierté d'Alstom du succès qu'ont connus les tramway de Rabat-Salé et de Casablanca.

Le Maroc, un acteur essentiel de la stabilité régionale

Le Maroc constitue un acteur essentiel de la stabilité régionale, a souligné samedi la présidence française.

Dans un document rendu public à l'occasion de la visite d'amitié et de travail, samedi et dimanche au Maroc, du président français, M. François Hollande, à l'invitation de SM le Roi Mohammed VI, la présidence française affirme que ce déplacement est ''une occasion de réaffirmer l'engagement des deux pays dans la lutte contre le terrorisme''.

Pour l'Elysée, le soutien du Maroc à l'action menée par la France à l'échelle internationale revêt ''un caractère essentiel''.

Rappelant les liens qu'entretient le Royaume avec les pays de l'Afrique de l'Ouest et les pays arabes notamment ceux du Golfe, la présidence française relève que l'Afrique de l'Ouest est une priorité de la politique étrangère marocaine, faisant remarquer que le Maroc entretient avec les Etats de cette zone des relations liées à une proximité culturelle, linguistique et religieuse. 

Les liens économiques sont également forts puisque Rabat est le premier investisseur en Afrique de l'Ouest, avec des entreprises comme Maroc Télécom, Royal Air Maroc ou Attijari wafaBank, poursuit l'Elysée, précisant que de nombreux migrants et étudiants de la région sont présents dans le Royaume. 

Sur un autre registre, le Maroc entretient une proximité avec les pays du Golfe, en particulier avec l'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis, indique le document, rappelant que cette coopération s'est traduite en 2012 par la décision de quatre pays du Golfe de lui accorder une aide de 5 milliards de dollars sur cinq ans (2012-2016).

Sur la scène arabe, le Maroc, qui accueillera le Sommet de la Ligue en mars 2016, joue un rôle modérateur, ajoute l'Elysée, expliquant que c'est le cas notamment concernant le conflit israélo-palestinien, au sein du comité arabe de suivi du processus de paix (Egypte, Maroc, Jordanie, Ligue arabe, Palestine), qui a adopté en août dernier des conclusions soutenant la relance du processus de paix. 

Projet de Train à Grande Vitesse : dates clés

Voici les principales dates du projet de Train à Grande Vitesse, dont l'atelier de maintenance a été inauguré, samedi à Tanger, par SM le Roi Mohammed VI et le Président français, François Hollande:.

- Octobre 2007 : Signature du Protocole d'Accord relatif à la réalisation du Projet de Ligne à Grande Vitesse Casablanca-Tanger.

- Avril 2009 : Mise en place de l'Assistance à Maîtrise d'Ouvrage (AMO -SNCF).

- Septembre 2009 : le Projet est déclaré d'Utilité Publique.

- Février 2010 : Signature, sous la Présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, du Contrat Programme Etat-ONCF 2010-2015 et de la Convention de financement avec le Fonds Hassan II pour le Développement Economique et Social : Mise en place du financement Marocain de 5,8 Milliards de DH.

- Juillet 2010 : Acceptabilité Environnementale du Projet par le Comité National d'Etude d'Impact (CNEI).

- Décembre 2010 : Signature, sous la Présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, de 6 conventions de financement et du marché d'acquisition des trains à grande vitesse. Le financement du projet est bouclé à 20 Milliards de DH soit 1,8 Milliard d'euros.

- Septembre 2011 : Lancement officiel par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, accompagné du Président de la République Française, des travaux de la ligne de train à grande vitesse entre Tanger et Casablanca.

- Avril 2013 : Signature, sous la Présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI accompagné du Président de la République Française, de 3 marchés relatifs aux travaux des équipements ferroviaires, du Protocole d'Accord Définitif de l'Institut de Formation Ferroviaire et du Protocole d'Accord Initial de la Joint-venture maintenance des trains à grande vitesse.

- Juin 2015 : Arrivée du premier train à grande vitesse à l'Atelier de Maintenance de Tanger.

- Septembre 2015: Arrivée du deuxième train à grande vitesse à l'Atelier de Maintenance de Tanger. 

La LGV Maroc, un projet pharaonique doté du plus grand viaduc d'une ligne grande vitesse au monde

La Ligne à Grande vitesse Maroc (LGV), le plus grand chantier ferroviaire en Afrique, se veut un projet pharaonique en termes du volume des travaux et de la grandeur des ouvrages, doté du plus grand viaduc d'une ligne grande vitesse dans le monde. 

Selon l'Office national des chemins de fer (ONCF), le projet LGV, qui sera conçu sur un tracé de 200 km pour une vitesse de 320 km/h, est pharaonique en terme du volume des travaux et de la grandeur des ouvrages, notamment avec le viaduc El Hachef qui dépasse 3,5 km, soit le plus grand viaduc d'une ligne grande vitesse dans le monde.

La LGV Tanger-Casablanca se veut ainsi un jalon supplémentaire d'un système de transport intégré et multimodal qui vient apporter une solution idoine et durable à une demande en croissance continue et régulière de l'activité voyageurs et accompagner le développement du nouveau pôle économique de Tanger.

Ce chantier ferroviaire bénéficie d'une gestion dynamique, un pilotage de très près, une analyse de risque et un suivi de proximité des différentes entreprises engagées, avait assuré récemment Mohamed Rabie Khlie, Directeur Général de l'ONCF, précisant que 80 à 90 pc des travaux sont assurés par des entreprises marocaines, ce qui enrichit, par conséquent, l'expertise marocaine.

La LGV aura diverses retombées socioéconomiques et participera de manière notable à la réduction de la durée du trajet, tout en augmentant la capacité en termes de nombre de passagers.

L'exploitation commerciale de la Ligne est prévue en 2018, avec une tarification intelligente qui sera à la portée des clients du réseau ferroviaire.

En matière d'employabilité, le projet permettra, outre les 30 millions de journées de travail direct et indirect offertes pendant la phase des travaux, la création de 2.500 emplois directs et indirects pendant la phase d'exploitation.

Actuellement, la "Direction Projet" emploie près de 250 ingénieurs dont 120 marocains. Au fur et à mesure de l'avancement du projet, les ressources humaines seront amenées à se renforcer pour atteindre 450 ingénieurs à terme, dont 250 ingénieurs marocains.

Sa mise en service, qui constituera un argument de poids dans le choix d'implantation ou de délocalisation des entreprises, aura un impact indéniable sur les activités économiques des villes et régions concernées. De ce fait, les entreprises régionales peuvent voir leur compétitivité s'améliorer et leur marché s'élargir.

Pour ce qui est du trafic attendu, l'ONCF table, dès la première année complète d'exploitation, sur plus de 6 millions voyageurs, avec une évolution au fur et à mesure de l'ouverture de nouveaux tronçons et suivant les indicateurs socio-économiques globaux.

L'Office précise, dans le même cadre, que la LGV sera à la portée d'une grande majorité de Marocains et pas uniquement des populations les plus aisées, et ce, dans le cadre d'une approche nationale qui diffère de celles occidentales, développées notamment en Europe où le TGV s'approprie en priorité la clientèle de l'avion.

En outre, la tarification, qui sera incitative et compétitive, convergera vers le pouvoir d'achat des usagers actuels de trains, et se basera sur un système de yield management, relève l'Office qui ajoute que l'étude de l'offre commerciale est en cours.

Concernant la rentabilité du projet de la LGV, l'ONCF estime qu'elle s'élève à 9,4 pc, calculée sur la base des flux économiques (coûts d'investissement, coûts d'exploitation) et des effets non marchands qu'on peut monétariser, notamment en termes de gains de temps, gains en sécurité routière, réduction de la pollution de l'air et des émissions de gaz à effet de serre, création d'emplois.

A rappeler que la réalisation de cet ambitieux projet bénéficie de l'expertise française dans le cadre du partenariat liant le Maroc et la France, pays mondialement leader dans ce domaine.

A cet effet, rappelle-t-on, l'ONCF et la Société nationale des Chemins de Fer (SNCF, France) avaient signé, en avril 2009 à Rabat, des contrats d'assistance d'un montant de 65 millions d'euros, pour la réalisation dudit projet.

Ces contrats portent notamment sur la conception, la construction, la mise en service, l'exploitation du matériel roulant ainsi que la conception de l'offre commerciale et l'entretien de la ligne ferroviaire à grande vitesse.

Ce nouveau chantier, en harmonie avec les recommandations environnementales, viendra inscrire le Royaume dans une dynamique de haute technologie avec une nouvelle ère de vitesse et un bon avenir pour le monde ferré.

L'ONCF avait reçu récemment au Port de Tanger Med, le deuxième train à grande vitesse (TGV), dans le cadre de l'acquisition de 12 rames à grande vitesse au titre du projet de construction de la ligne à grande vitesse (LGV) qui reliera Tanger à Casablanca.

Projet LGV : une consécration de la volonté royale de doter les régions du Royaume en infrastructures logistiques et de transport

Au cours des quinze dernières années, la politique des grands chantiers initiée et conduite par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a permis de développer les infrastructures du Royaume d'une manière fulgurante.

Cette politique ambitieuse vise à doter toutes les régions du Royaume en infrastructures logistiques et de transport, leur permettant un développement économique et social équitable.

La grande vitesse s'est avérée, grâce à ses diverses retombées positives, une solution innovante et un choix naturel pour dynamiser le système de transport national, privilégier la multi-modalité et préserver l'environnement. Elle s'inscrit dans la continuité du développement du réseau ferroviaire de notre pays et s'impose comme le mode de transport de personnes le plus performant sur les moyennes et longues distances.

Dans ce sens, l'Office national des chemins de fer (ONCF) a entamé la mise en oeuvre du schéma directeur de Lignes à Grande Vitesse (LGV) visant la construction d'un réseau d'environ 1500 km, composé de l'axe Atlantique Tanger-Casablanca-Agadir et de l'axe Maghrébin Rabat-Fès-Oujda.

Le projet de LGV entre Tanger et Casablanca constitue la première étape de ce schéma directeur et consiste à améliorer l'offre de service en réduisant les temps de parcours et en permettant plus de confort et de sécurité aux usagers du train.

Ce projet consiste en la réalisation d'une ligne nouvelle de 200 km entre Tanger et Kénitra en double voie électrifiée à 25KV AC avec une signalisation ERTMS Niveau 2, conçue pour une vitesse de 350 Km/h et exploitée à 320 km/h et la construction de bases travaux à Kénitra et Tnine Sidi El Yamani qui s'étalent sur une superficie totale de 94 ha, avec leur raccordement à la ligne classique et à la nouvelle ligne.

Il s'agit également du réaménagement de 2 installations terminales au niveau des gares de Kénitra et de Tanger, la réalisation d'un atelier de maintenance des Trains à Grande Vitesse à Tanger, l'acquisition de 12 TGV, l'aménagement de nouvelles gares LGV à Tanger, Kénitra, Rabat-Agdal et Casa-Voyageurs, la conception de l'offre commerciale, la préparation de la mise en service (exploitation, maintenance de l'infrastructure et du matériel roulant).

A fin août 2015, l'avancement global du projet est de 75 pc, études et travaux compris. La mise en service commerciale de la ligne est prévue au cours du premier semestre 2018.

Il va sans dire que la Ligne à Grande Vitesse entre Tanger et Casablanca permettra de relier ces deux grands pôles économiques, en apportant une solution convenable et durable à une demande de mobilité en croissance continue. Ainsi, le temps de parcours sera considérablement réduit.

Le trajet Tanger-Kénitra sera parcouru en 47 minutes au lieu de 3h15mn, Tanger-Rabat en 1h20mn au lieu de 3h45mn et Tanger Casablanca en 2h10mn au lieu de 4h45mn.

La LGV permettra également d'accroître le nombre de passagers, qui est de plus de 3 millions par an aujourd'hui à plus de 6 millions par an sur cet axe, de renforcer la sécurité routière et la protection de l'environnement (150 tués et 20.000 tonnes d'émission de dioxyde de carbone évités par an).

Il favorisera également, la création de 30 millions de journées de travail directs et indirects pendant les travaux, 1500 emplois directs et 800 emplois indirects pendant l'exploitation, et contribuera à fluidifier le trafic fret sur l'axe Tanger Casablanca par la libération de la capacité sur la ligne existante.

L'atelier de maintenance des TGV : pour une exploitation fiable et régulière

L'atelier de maintenance des TGV, que SM le Roi Mohammed VI que Dieu L'assiste a inauguré samedi à Tanger en compagnie du Président français, M. François Hollande, vise à assurer une exploitation fiable et régulière.

La construction de cet atelier, dont l'implantation en zone urbaine est dictée par la nécessité de préparer et entretenir les trains au plus près de la gare terminus de Tanger, s'inscrit dans le projet de la ligne à grande vitesse (LGV) entre Tanger et Casablanca. 

Le but principal de cet atelier, dont le coût de réalisation s'élève à 640 millions de dirhams et qui s'étend sur une surface totale de 14 ha dont 20.000 M2 de bâtiments couverts, est de disposer des installations nécessaires pour effectuer la maintenance préventive et corrective, pour un parc de 30 Trains à Grande Vitesse.

Dans un premier temps, il permet de réaliser le remontage des éléments de trains à grande vitesse en provenance des usines Alstom de La Rochelle, via le port de Tanger Méditerranée qui a reçu le premier train le 29 Juin 2015.

L'atelier de maintenance de Tanger, dont les études et travaux ont débuté en octobre 2011 et qui dispose de 14 voies pour une longueur totale de 10 Km, a été conçu pour réaliser des opérations portant sur 4 niveaux. Le premier niveau est relatif à la surveillance en exploitation et le deuxième concerne les examens en service tous les 7500 km (13 Allers/Retours Tanger-Casablanca) et les examens mécaniques tous les 37 jours, couplés aux examens ''confort'' qui doivent permettre de déceler d'éventuelles anomalies pouvant affecter les organes de roulement et les pantographes. 

Ces examens sont programmés entre 2 rotations afin d'optimiser la disponibilité du matériel (immobilisation d'environ deux heures). Le troisième niveau porte sur les visites périodiques qui comprennent des essais, des vérifications et des contrôles qui peuvent conduire à des réglages ou à des remplacements de pièces d'usure, sachant que les échanges d'organe sont réalisés soit lors de ces visites, soit suite à défaillance. La rame est retirée du service commercial et l'immobilisation est comprise entre 2 et 5 jours.

Quant au quatrième niveau de maintenance, il s'intéresse à la révision périodique des organes nécessitant une dépose pour leur révision (bogies, essieux, climatisation ).

Et afin d'accomplir ses différentes missions, l'atelier de maintenance, doté d'un poste de commande informatique et réalisé par le Groupement marocain (TGCC/ jet alu), dispose d'un hall principal fermé comportant 4 voies traversantes de 230 m chacune, qui ont été conçues pour recevoir les TGV. Ces voies sont électrifiées au choix en 3 KV continu (tension des lignes classiques), ou 25 KV alternatif (tension de la ligne à grande vitesse), avec une caténaire escamotable permettant de garantir la sécurité des mainteneurs lors des accès en toiture.

Il est doté, en outre, d'un chantier d'examen en service (2 voies sur fosse de longueur 400m pour contenir deux trains, encadrant une galerie de service), permettant l'examen des voitures, motrices et pantographes ainsi que la visite des bogies, essieux et pont-moteur, la vidange et le remplissage d'eau des WC et des lave-mains et d'un chantier de remisage SIV (Service Intérieur Voiture), composé de 2 voies pour le nettoyage intérieur des remorques et des motrices, pour le petit entretien correctif et la vidange occasionnelle des WC à l'aide d'outillage mobile.

L'atelier est également équipé d'une machine à laver des trains au défilé, pour réaliser leur nettoyage, d'un bâtiment avec tour en fosse et Vérin en fosse, d'un chantier dit de maintenance niveau 4 pour la révision des organes mécaniques, d'un bâtiment pour accueillir les produits ''dangereux'', d'une installation de sablage, de locaux liés à la production à l'intérieur du bâtiment principal, d'un bâtiment administratif, d'un magasin de pièces détachées, des outillages spécifiques, 8 ponts roulants, un banc de compression des bogies, 6 Vérins 20 t de levage, 8 passerelles fixes permettant les visites et interventions sur la toiture des motrices et de 8 nacelles mobiles permettant tous travaux en hauteur le long des 4 voies sur fosse.

Par ailleurs, l'ONCF, a choisi, dans l'objectif de l'exploitation de l'atelier et la réalisation de la maintenance des TGV, de créer une Joint-Venture avec la Société Nationale des Chemins de Fer (SNCF). L'objectif des deux partenaires est de capitaliser sur l'expertise SNCF et de contribuer à assurer, de façon durable, une exploitation fiable et régulière des trains à grande vitesse et permettre à l'ONCF de monter progressivement en compétence dans ce domaine.

Aussi, la formation des itinéraires nécessaires aux différents mouvements est-elle prévue pour être assurée par un poste informatisé pour voies de service garantissant une grande souplesse d'exploitation et surtout une sécurité des mouvements et divers enclenchements à l'intérieur de l'atelier.

SM le Roi et le Président français inaugurent à Tanger l'atelier de maintenance des Trains à Grande Vitesse

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, et le Président de la République française, SEM. François Hollande, ont procédé, samedi au quartier M'Ghogha à Tanger, à l'inauguration de l'atelier de maintenance des Trains à Grande Vitesse, un projet structurant favorisant le transfert de technologies et de savoir-faire entre les deux pays.

Réalisé pour un investissement global de 640 millions de dirhams, cet atelier fait partie intégrante du projet de ligne à grande vitesse (LGV) Tanger-Casablanca qui prévoit également la réalisation d'une ligne nouvelle Tanger-Kénitra de 200 km en double voie électrifiée, la construction de bases travaux à Kénitra et Tnine Sidi El Yamani, le réaménagement de deux installations terminales (gares de Kénitra et de Tanger), l'acquisition de 12 Trains à Grande Vitesse et l'aménagement de nouvelles gares LGV à Tanger, Kénitra, Rabat-Agdal et Casa-Voyageurs.

Le nouveau Centre de maintenance, implanté à quelques kilomètres de la Gare terminus de Tanger, assurera, dans un premier temps, le remontage des éléments de trains à grande vitesse en provenance des usines ALSTOM de La Rochelle (France), via le port de Tanger Méditerranée. Il se chargera, dans un deuxième temps, notamment lors de la phase d'exploitation, des opérations de contrôle et de réparation des Rames à Grande Vitesse.

L'atelier de M'Ghogha a, d'ailleurs, déjà reçu deux trains à grande vitesse (TGV), le premier en juin dernier et le deuxième au début du mois en cours. L'assemblage des composantes de ces trains a débuté dès réception.

Réalisé conformément aux standards internationaux par un groupement d'entreprises nationales, cet atelier est doté des installations et outillages de pointe pour effectuer les différents niveaux de maintenance. Ceux-ci peuvent porter aussi bien sur des opérations de surveillance en exploitation, que sur des révisions périodiques des organes ou des examens mécaniques réguliers et des remplacements de pièces.

D'une capacité de 30 rames, l'atelier (14 Ha) comporte notamment des bâtiments techniques et administratifs (20.000 m2), 14 voies électrifiées d'une longueur de 10 km avec une signalisation centralisée munie d'un poste d'aiguillage informatique, une station de lavage au défilement et des ateliers spécialisés.

Pour l'exploitation de l'atelier et la réalisation de la maintenance des trains à grande vitesse, l'Office national des chemins de Fer (ONCF) a créé une joint-venture avec la Société nationale des Chemins de Fer (SNCF-France). L'objectif des deux partenaires est de capitaliser sur l'expertise SNCF, de contribuer à assurer, de façon durable, une exploitation fiable et régulière des trains à grande vitesse, et de permettre à l'ONCF de monter progressivement en compétence dans ce domaine.

A fin août 2015, l'avancement global du projet de ligne à grande vitesse était de 75 pc, alors que la mise en service commerciale de la ligne est prévue au cours du premier semestre 2018.

Ce projet d'envergure s'inscrit dans le cadre du schéma directeur des lignes à grande vitesse qui vise la construction d'un réseau d'environ 1500 km, composé de l'axe Atlantique Tanger-Casablanca-Agadir et de l'axe Maghrébin Rabat-Fès-Oujda.

Mobilisant d'importants investissements, le projet de Ligne à Grande Vitesse Tanger-Casablanca constitue la première étape de ce schéma directeur et consiste à améliorer l'offre de service en réduisant les temps de parcours et en permettant plus de confort et de sécurité aux usagers du train.

Ainsi, la LGV Tanger-Casablanca permettra une réduction importante du temps de parcours (Tanger-Rabat en 1h20 au lieu de 3h45 et Tanger-Casablanca en 2h10 au lieu de 4h45), l'accroissement du nombre de passagers sur cet itinéraire de 3 millions par an actuellement à 6 millions à terme, le rapprochement et la mise en synergie des deux régions les plus dynamiques de l'économie marocaine, le pôle historique de Casablanca-Rabat et le pôle émergent autour de Tanger.

Cette ligne à grande vitesse permettra aussi d'améliorer le niveau de sécurité routière, d'éviter l'émission de 20.000 tonnes de dioxyde de carbone par an, outre la libération des capacités de la ligne existante pour le trafic ferroviaire de conteneurs entre Casablanca et le port de Tanger-Med.

Grâce à la construction de cette première ligne pour trains à grande vitesse, le Maroc sera le premier pays d'Afrique et du monde arabe à se doter d'un système de transport ferroviaire d'un très haut niveau technologique qui ouvre la voie à des réalisations futures à grande portée.

A cette occasion, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et SEM. François Hollande, ont visité un des deux Trains à Grande Vitesse livrés par la Société française ALSTOM et remontés à l'atelier de maintenance de M'Ghogha.

Le président français exprime son souhait de voir la France et le Maroc entrer dans ''une nouvelle phase de partenariat''

Le président français, M. François Hollande, qui effectue une visite d'amitié et de travail officielle au Maroc à l'invitation de SM le Roi Mohammed VI, a exprimé, samedi à Tanger, son souhait de voir les deux pays entrer dans ''une nouvelle phase de partenariat''.

''Je suis venu à Tanger dans le cadre d'une visite de travail et d'amitié qui était préparée depuis plusieurs mois. Je voudrais que nos deux pays entrent dans une nouvelle phase de partenariat'', a-t-il déclaré à la presse, peu après son arrivée à l'aéroport international Ibn Battouta. 

Vu la multitude de sujets économiques, culturels et linguistiques, la France et le Maroc ont non seulement une longue histoire mais aussi un avenir extrêmement fécond, a assuré M. Hollande qui a tenu à remercier SM le Roi Mohammed VI et le gouvernement marocain pour l'accueil qui lui a été réservé.

Le président Hollande a constaté que, depuis sa précédente visite il y a deux ans, les deux pays ont "fait beaucoup de progrès, après une période difficile", tout en affirmant vouloir donner un caractère international à cette visite, puisque ''nous partageons avec le Royaume une volonté d'agir ensemble en Afrique et de lutter contre le terrorisme qui reste notre plus grande préoccupation''.

La relation entre la France et le Maroc sera mise en avant lors de la conférence sur le climat (COP21) qui se tiendra en décembre prochain à Paris et la COP22, qui se déroulera à Marrakech en 2016, a-t-il dit, ajoutant que cette visite sera l'occasion de lancer à Tanger un appel pour que ''nous puissions réussir la conférence sur le climat et agir pour que notre planète puisse prendre les bonnes décisions pour assurer son avenir''.

Cette visite d'amitié et de travail est ''tournée vers les grands enjeux de la période'', notamment la question de la sécurité, de l'économie, de l'emploi et celle du climat, a-t-il souligné, 

Relevant que des liens humains existent entre les deux pays, d'autant que beaucoup de Français vivent au Maroc soit pour travailler ou pour y passer leurs vacances, de même que de nombreux Marocains sont établis en France, le Président français s'est dit convaincu qu'à la faveur de cette deuxième visite dans le Royaume qui intervient après celle effectuée il y a deux ans, ''ces liens ne pourront que se renforcer''.

Le Président français est accompagné lors de cette visite officielle d'une importante délégation composée notamment de M. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international, Mme Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur et de la Recherche, Mme Myriam El Khomri, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, M. Jean-Marie Le Guen, Secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement, Mme Elisabeth Guigou, députée de la Seine Saint Denis, présidente de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, M. Michel Vauzelle, Député de Bouches du Rhône, Vice-président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.

SM le Roi s'entretient à Tanger avec le président français

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a eu, samedi au Palais Marchane à Tanger, des entretiens officiels avec le Président de la République française, SEM. François Hollande, qui effectue actuellement une visite de travail et d'amitié dans le Royaume.

Ces entretiens ont porté sur la volonté et l'ambition renouvelée des deux pays de renforcer le partenariat d'exception qui lie le Maroc et la France. Ils ont été l'occasion pour se féliciter du socle historique fort du partenariat Maroc-France, et réitérer le cap ambitieux et la vocation pionnière et avant-gardiste de ce partenariat à l'échelle euro-méditerranéenne et euro-africaine.

Il s'agit notamment de la montée en gamme qualitative du partenariat bilatéral incarnée par de grands projets bilatéraux à haute portée symbolique et à fort contenu économique, comme la Ligne à Grande Vitesse, les partenariats industriels dans les domaines de l'automobile, ainsi que dans le domaine des énergies renouvelables. 

Au cœur de ce partenariat bilatéral se trouvent également les thèmes centraux de la Jeunesse et de la Formation, domaines dans lesquels des progrès tangibles ont été réalisés.

La lutte contre le terrorisme et le radicalisme, dimension importante du partenariat entre les deux pays, s'est notamment concrétisée par la signature d'un accord bilatéral portant sur la formation d'imams français au Maroc, consacrant davantage la pertinence du modèle marocain de gestion du champ religieux.

Cet accord a été signé par M. Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères et du Développement international et M. Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des affaires islamiques.

La cérémonie de signature s'est déroulée sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI, accompagné de SAR le Prince héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, et de M. Hollande.

Au sujet de la problématique du changement climatique, les deux pays, qui assureront les deux prochaines présidences, COP 21 et COP 22, ont réitéré leur détermination à joindre leurs efforts pour que la communauté internationale trouve les réponses adéquates et appropriées à cet enjeu universel. 

Les deux pays s'appuient sur leur grande convergence bilatérale pour une action concertée sur les questions globales. Les politiques marocaines volontaristes et pertinentes sur ces thématiques offrent au Royaume un atout pour un positionnement actif à l'échelle internationale et en font un partenaire sollicité.

La rencontre au Sommet entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président François Hollande est aussi l'occasion de poursuivre le Dialogue stratégique sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun et conforte le statut du Royaume du Maroc comme un acteur régional clé et un partenaire crédible et écouté sur toutes les questions et défis qui interpellent l'espace arabo-méditerranéen et l'Afrique.

La nécessité pour la communauté internationale d'accompagner et de soutenir le Processus de Skhirat en vue de parvenir à une solution rapide entre les protagonistes libyens sur fond d'avancées encourageantes du dialogue inter-libyen constitue une préoccupation commune des deux pays.

De même, les défis liés au phénomène migratoire entre l'Afrique et l'Europe et l'expérience modèle du Royaume en la matière sont autant de facteurs qui font que la maîtrise des mouvements migratoires doit être inclusive, multidimensionnelle et accordant toute l'importance requise à la dimension du développement de l'Afrique.

La présente visite du Président français constitue pour les deux chefs d'Etat l'occasion de faire un large tour d'horizon sur les crises qui secouent les pays du Proche Orient et ceux de la bande sahélo-saharienne en Afrique. 

Cette rencontre a été l'occasion pour saluer la contribution positive du Maroc, sous la conduite de Sa Majesté le Roi, pour promouvoir la paix et la sécurité dans cet espace géopolitique.

Ces entretiens en tête-à-tête ont été élargis, côté français, à M. Fabius, Mme Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur et de la Recherche, Mme Myriam El Khomri, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, M. Jean-Marie Le Guen, Secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement et M. Jack Lang, Ancien ministre, président de l'Institut du Monde Arabe, et côté marocain, à MM. Abdelilah Benkirane, Chef du gouvernement, Fouad Ali El Himma, Conseiller de SM le Roi, Mohamed Hassad, ministre de l'Intérieur, Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération et Chakib Benmoussa, ambassadeur de SM le Roi à Paris.

Arrivée à Tanger du Président français François Hollande

Le Président de la République Française, SEM. François Hollande est arrivé, samedi en début d'après-midi à Tanger, pour une visite d'amitié et de travail officielle au Royaume du Maroc, à l'invitation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

A Son arrivée à l'aéroport Ibn Battouta, le chef de l'Etat français a été accueilli par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, qui était accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid. 

SM le Roi et Son Illustre hôte ont, ensuite, passé en revue un détachement de la Garde Royale qui rendait les honneurs, avant que le président François Hollande ne soit salué par MM. Abdelilah Benkirane, Chef du gouvernement, Rachid Talbi El Alami, président de la chambre des Représentants, Mohamed Cheikh Biadillah, président de la chambre des Conseillers, et Fouad Ali El Himma, Conseiller de SM le Roi. 

Le Chef de l'Etat français a, par la suite, été salué par le ministre de l'Intérieur, Mohamed Hassad, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar, le ministre des Habous et des Affaires Islamiques, Ahmed Toufiq, le ministre de l'Education nationale et de la Formation professionnelle, Rachid Belmokhtar, le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la formation des cadres, Lahcen Daoudi, le ministre de l'Equipement, du Transport et de la Logistique, Aziz Rebbah, le ministre de l'Energie, des mines, de l'Eau et de l'environnement, Abdelkader Aamara, le ministre de l'Emploi et des Affaires sociales, Abdesslam Seddiki, le ministre chargé des relations avec le Parlement et la Société civile, Abdelaziz El Omari, et la ministre déléguée chargée de l'environnement, Hakima El Haite.

SEM. François Hollande a également été salué par le Chambellan de SM le Roi, le Porte-parole du Palais Royal-Historiographe du Royaume, l'ambassadeur de la République française accrédité à Rabat, l'ambassadeur de SM le Roi à Paris, le Général de Corps d'armée, Inspecteur général des Forces Armées Royales, Commandant la Zone Sud, le Général de Corps d'armée, Commandant la Gendarmerie Royale, le Général de Division, Commandant la Garde Royale, le Directeur général de la Sureté nationale, directeur général de la surveillance du territoire national, le directeur général des études et de la documentation, le wali de la Région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, les élus et les représentants des autorités civiles et militaires de la wilaya.

Par la suite, SM le Roi Mohammed VI a été salué par les membres de la délégation accompagnant le Président français, ainsi que par les membres de l'ambassade de France à Rabat. 

Le Chef de l'Etat français a été ensuite salué par les membres du comité d'honneur, qui comprend notamment le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, et l'ambassadeur du Maroc en France, M. Chakib Benmoussa.

Le Président François Hollande a ensuite été convié à la traditionnelle cérémonie d'offrande de lait et de dattes.

Après une pause au Salon Royal de l'aéroport ''Ibn Battouta'', le cortège des deux Chefs d'Etat s'est dirigé vers le Palais Marshane.

La délégation accompagnant SEM. François Hollande lors de sa visite d'amitié et de travail officielle au Royaume du Maroc est composée notamment de M. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international, Mme Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur et de la Recherche, Mme Myriam El Khomri, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, M. Jean-Marie Le Guen, Secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement, Mme Elisabeth Guigou, députée de la Seine Saint Denis, présidente de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, M. Michel Vauzelle, Député de Bouches du Rhône, Vice-président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.

Elle comprend également M. Pouria Amirshahi, Député des Français établis hors de France, M. Hervé Marseille, Vice-président du Sénat, Sénateur (UDI) des Hauts de Seine, Vice-président du Groupe d'amitié France-Maroc au Sénat, M. Jean Paul Bachy, Président du Conseil régional de Champagne-Ardenne, M. Jack Lang, ancien ministre, président de l'Institut du Monde Arabe, le Général d'armée Benoit Puga, Chef de l'Etat-major particulier du Président de la République Française, M. Jacques Audibert, Conseiller diplomatique du Président François Hollande, M. Laurent Stefanini, chef du protocole, Mme Claudine Ripert Landler, Conseillère communication, stratégie, international à la Présidence, Mme Audrey Azoulay, Conseillère culture et communication à la Présidence, M. David Cvach, Conseiller Afrique du Nord, Moyen-Orient, Nations Unies du Président .

François Hollande au Maroc: une visite à forte portée économique 

A forte portée économique, la visite d'amitié et de travail officielle qu'effectuera les 19 et 20 septembre au Maroc le président français François Hollande, à l'invitation de SM le Roi Mohammed VI, permettra d'exhiber les plus beaux atours de la coopération bilatérale, souligne samedi la Radio française d'actualité internationale "RFI", dans un article publié sur son site Internet.

L'auteur de l'article cite, à cet égard, les principaux projets réalisés dans le cadre de cette coopération dont l'Usine Renault et la ligne à grande vitesse (LGV), soulignant que la ville de Tanger est la vitrine idéale pour illustrer ce partenariat d'exception avec la France.

RFI, qui rappelle que 700 filiales d'entreprises françaises sont implantées dans le Royaume et ses débouchés sur le continent africain, indique également que le déplacement du chef de l'Etat français à Tanger est principalement axé sur les questions économiques et climatiques, de même qu'il est ''censé enterrer définitivement la brouille diplomatique entre Paris et Rabat''.

La radio relève, dans ce sens, que ''la page est tournée et la relation France-Maroc a survécu, mais personne au fond n'en doutait vu l'intensité des échanges économiques et humains''.

Depuis la brouille, les relations franco-marocaines auraient même gagné "en intensité" et "en maturité", indique RFI qui cite un conseiller du président français, rappelant que M. Hollande sera accompagné de deux ministres d'origine marocaine en l'occurrence , Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l'Education, et Myriam El Khomri, la ministre du Travail, qui a vécu à Tanger jusqu'à l'âge de 9 ans.

Cette visite sonne aussi sur le plan diplomatique comme ''un gage de confiance exprimé par Rabat qui souhaite désormais être considéré comme un allié de premier plan, notamment sur le volet sécuritaire, par l'échange de précieuses informations en matière de lutte antiterroriste'', souligne RFI.

François Hollande au Journal ''Le Matin'': La France veut aller plus loin dans son partenariat d'exception avec le Maroc

Le président français François Hollande, qui va entamer samedi une visite d'amitié et de travail officielle au Maroc à l'invitation de SM le Roi Mohammed VI, a souligné la détermination de la France d'aller plus loin dans son partenariat d'exception avec le Maroc.

"Mon message est celui d'une ambition commune. Nous voulons aller plus loin dans notre coopération avec le Maroc, dans un contexte où les menaces et les opportunités ne cessent d'évoluer", a affirmé M. Hollande dans un entretien exclusif au journal "Le Matin du Sahara et du Maghreb", publié samedi.

Dans cet entretien, le président français a rappelé que la Rencontre de Haut Niveau entre les deux gouvernements, à Paris les 28 et 29 mai, a permis de définir "les grands objectifs de notre partenariat d'exception pour les deux années à venir", d'où son souhait de "venir à Tanger pour évoquer avec Sa Majesté la mise en œuvre des priorités que nous avons fixées ensemble", a-t-il dit. 

''C'est une visite d'amitié. La délégation qui m'accompagnera à Tanger en est le reflet, elle comprend des ministres, mais aussi des élus nationaux et locaux, des chercheurs, des artistes, des intellectuels, des sportifs, des représentants des cultes, des membres du milieu associatif et des dirigeants d'entreprises. La plupart d'entre eux entretiennent avec le Maroc une relation intime et profonde", a-t-il relevé.

Interrogé sur les nouveaux champs d'action à explorer pour que ce partenariat d'exception puisse se rénover et survivre aux mutations régionales et internationales, notamment le développement de coopérations Sud-Sud, M. Hollande a affirmé qu'il s'agit d'abord de la lutte contre la radicalisation, étant convaincu que "derrière l'extrémisme, il y a souvent le problème d'un enseignement religieux mal encadré, voire inexistant" et, à ce niveau, "le Maroc a acquis une expertise considérable en termes de formation religieuse, appuyée par le statut de Commandeur des croyants du Roi Mohammed VI et le modèle de l'Islam du juste milieu".

La projection vers l'Afrique, "cet immense continent qui touche presque l'Europe, ici, à Tanger", est le deuxième axe à développer dans le cadre de ce partenariat d'exception, a ajouté le président Hollande, partant de la conviction que la France et le Maroc " jouent un rôle important dans son développement et entretiennent des relations de confiance avec les pays africains".

"Nous avons déjà une expérience avec les accords passés entre l'Agence française de développement (AFD) et les banques Attijariwafa bank, BCP et BMCE , cela devrait s'amplifier avec la future implantation de PSA au Maroc. Mais les perspectives sont très nombreuses, dans les domaines de l'environnement, des infrastructures, de la logistique ", a-t-il noté.

Le troisième axe concerne, a-t-il dit, la lutte contre le changement climatique, "cette menace grave qui pèse sur l'humanité", notant à cet égard que le Maroc est "un précurseur dans le domaine des énergies renouvelables".

Sur ce registre, il a rappelé que la France présidera en décembre prochain la Conférence internationale sur le climat, la COP21 et le Maroc accueillera en 2016 l'édition suivante à Marrakech, la COP22, affirmant que ces conférences sont "extrêmement importantes pour l'avenir de la planète et nos pays ont décidé de se coordonner étroitement pour contribuer à leur succès".

S'agissant de la coopération en prévision de la tenue à Paris de la COP21, le président français a indiqué que "notre objectif est de bâtir une +Alliance de Paris pour le climat+, qui nous permette de contenir l'élévation de la température moyenne de la planète en dessous de 2 C d'ici la fin du siècle et d'adapter nos sociétés aux dérèglements existants".

"Ce qui est en jeu, ce n'est pas simplement la qualité de la vie, c'est la vie elle-même. La vie des populations, la vie des territoires, la vie des écosystèmes, et c'est pourquoi après la conférence nous porterons l'enjeu de la biodiversité", a soutenu le président français qui sait, dit-il, que Sa Majesté le Roi Mohammed VI est "très sensible à la question de l'environnement et qu'Il est à l'origine des projets phares du Royaume dans les domaines solaire et éolien, notamment à Tanger".

Evoquant les défis sécuritaires, M. Hollande a affirmé que ces défis que "nous avons à affronter ensemble requièrent une coopération étroite". "C'est particulièrement vrai pour le domaine du renseignement, un domaine dans lequel l'expertise du Maroc nous est précieuse", a-t-il jugé, tout en louant l'action des services marocains qui "ont eu l'occasion de démontrer toute leur efficacité, en démantelant ces derniers mois de nombreuses cellules terroristes". 

"Nous avons aussi la volonté commune d'avancer ensemble dans la lutte contre la criminalité organisée", a ajouté le président Hollande qui rappelle avoir déjà eu l'occasion de saluer la contribution des forces de sécurité marocaines à la saisie record de plusieurs tonnes de stupéfiants dans la région de Marseille, tout en se réjouissant que les échanges entre les services français et marocains aient permis l'arrestation fin août au Maroc d'un ressortissant franco-marocain condamné en France pour son implication dans le braquage d'une bijouterie.

Sur le bilan des initiatives prises depuis sa première visite dans le Royaume pour mettre en œuvre son engagement alors d'ériger l'éducation et la formation des jeunes en tant que priorité de la relation bilatérale, M. Hollande a indiqué avoir voulu, en concertation avec les autorités marocaines, que cette coopération éducative se concentre sur trois sujets : "l'élargissement de l'enseignement en français, dont la maîtrise est si importante ici pour l'accès au marché de l'emploi , la réponse à la forte demande d'enseignement supérieur qui s'exprime au Maroc , et enfin la formation professionnelle".

Dans le domaine de la formation professionnelle, le président français a mis l'accent sur l'apport de l'Agence française de développement (AFD) qui a attribué des financements à 25 centres dispensant au Maroc des formations aux métiers de l'automobile, de l'aéronautique ou des énergies renouvelables.

Dans le domaine économique, François Hollande a réitéré la volonté de la France d'"accompagner le développement à grande vitesse du Maroc", sachant que 750 filiales d'entreprises françaises sont implantées sur le territoire marocain, assurant plus de 120.000 emplois, d'autant plus que le Maroc est le premier pays d'intervention de l'Agence française de développement, avec une exposition de plus de 2,3 milliards d'euros et la France demeure le premier partenaire commercial du pays, avec plus de 8 milliards d'euros d'échanges annuels.

"Mais nous ne pouvons-nous arrêter à ces chiffres, nous devons sans cesse innover et nous adapter à un pays en pleine évolution. C'est là le sens de ma visite à Tanger, une ville qui a connu une exceptionnelle mutation, sous l'impulsion de Sa Majesté Mohammed VI.

(MAP-19/09/2015)

A Tanger, François Hollande va saluer "le particularisme" marocain

La visite d'amitié et de travail officielle qu'effectuera les 19 et 20 septembre le président français François Hollande au Maroc, à l'invitation de SM le Roi Mohammed VI, sera l'occasion pour le chef de l'Etat français de saluer "le particularisme" marocain, écrit vendredi le quotidien français "Le Figaro", soulignant que le Royaume est l'un des derniers pôles de stabilité de l'Afrique du Nord et du Sahel.

A l'abri des turbulences qui touchent l'Afrique du Nord, du Caire à Tunis, le Maroc a répondu aux mouvements de contestation du printemps arabe de 2011 par une réforme constitutionnelle et une ouverture politique qui a conduit le Parti de la Justice et du développement au gouvernement, rappelle le journal, mettant l'accent sur le rôle de SM le Roi, Commandeur des croyants, comme défenseur d'un Islam tolérant et de juste milieu.

Sous le titre "Hollande et Mohammed VI : les retrouvailles", la publication relève que la visite de François Hollande ce week-end à Tanger devrait mettre un point final à la crise diplomatique qui a duré près d'un an entre la France et le Maroc, notant que "la raison l'a emporté sur la passion".

"Le principe de réalité favorise la sortie de crise. Rabat comme Paris, deux alliés unis par des liens d'intérêt et d'amitié tissés au fil des décennies ne peuvent s'offrir le luxe d'une véritable rupture", fait observer l'auteur de l'article, rappelant que l'arrêt de la collaboration dans la lutte antiterroriste avait ouvert des failles sécuritaires.

Le quotidien met en outre l'accent sur la présence dans la délégation ministérielle accompagnant le chef de l'Etat français de deux membres du gouvernement d'origine marocaine, la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, et la nouvelle ministre du travail, Myriam El Khomri qui a vécu à Tanger jusqu'à l'âge de 9 ans.

Le Maroc un allié sûr et essentiel de la France dans une région instable et tourmentée

Le Maroc est un allié sûr et essentiel de la France dans une région instable et tourmentée, a souligné le député français Luc Chatel, saluant la reprise de la coopération judiciaire, qui a permis d'améliorer l'échange d'informations entre les services compétents des deux pays. 

"Il était inimaginable dans un contexte géopolitique régional très tendu, marqué par des tensions et des risques terroristes réels de collaborer ensemble avec une suspension de la coopération judiciaire", a-t-il indiqué dans une déclaration à la MAP, à la veille de la visite d'amitié et de travail officielle qu'effectuera le président français François Hollande au Maroc (19 et 20 septembre), à l'invitation de SM le Roi Mohammed VI.

Il a salué, à cet égard, les efforts entrepris par les deux chefs d'Etat pour tourner définitivement la page de la brouille diplomatique qui a sévi pendant près d'un an entre les deux pays. 

Après avoir salué le rôle joué par la diplomatie parlementaire dans le rapprochement entre les deux peules, M. Luc Chatel, par ailleurs président du groupe d'amitié France-Maroc à l'Assemblée nationale, a souligné que l'amitié et la relation d'exception entre la France et le Maroc doivent être mises au-dessus de toutes autres considérations. 

"Nous avons pris des initiatives communes avec nos amis marocains pour demander à nos gouvernements respectifs de reprendre le dialogue", a-t-il rappelé, notant que l'adoption par les parlements des deux pays du protocole additionnel à la convention d'entraide judiciaire permettra de rétablir une collaboration très utile pour faire face ensemble aux menaces qui guettent la région.

Signé le 6 février dernier à Rabat, le protocole additionnel à la convention d'entraide judiciaire entre la France et le Maroc vise à favoriser une coopération durable et plus efficace entre les deux pays, tout en respectant les droits internes et les engagements internationaux des deux parties.

Maroc-France: des acteurs incontournables dans la lutte contre le terrorisme, la prévention de la radicalisation islamiste et les trafics de tous genres

Les différents facteurs de déstabilisation qui guettent la zone sahélo-saharienne et la région méditerranéenne font du Maroc et de la France des acteurs incontournables dans la lutte contre le terrorisme, la prévention de la radicalisation islamiste et les trafics de tous genres. 

Après la reprise de la coopération judiciaire entre Rabat et Paris, couronnée par une rencontre entre SM le Roi Mohammed VI et le président français François Hollande, le 9 février dernier à Paris, toutes les conditions ont été réunies pour insuffler une nouvelle dynamique de coopération confiante et ambitieuse, notamment dans le domaine sécuritaire. 

La visite d'amitié et de travail officielle qu'effectuera, les 19 et 20 septembre au Maroc, le président François Hollande à l'invitation de SM le Roi Mohammed VI, traduit ainsi l'exemplarité des relations entre le Royaume et la France, qui partagent une même vision, les mêmes valeurs et ont les mêmes intérêts, à savoir la stabilité et la paix dans le monde.

Les deux pays, qui ont déjà souffert du terrorisme, sont désormais déterminés à échanger les informations entre leurs services de renseignement respectifs, suspendues près d'un an, afin de coordonner leurs visions de manière plus profonde et durable pour barrer la route au phénomène terroriste et combattre les filières jihadistes et les idées obscurantistes. 

Les relations entre la France et le Maroc ont pris leur cours normal après l'adoption par les Parlements des deux pays du protocole additionnel à la convention d'entraide judiciaire entre les deux pays. Ce texte vient ainsi confirmer et renforcer les liens d'amitié entre le Maroc et la France, qui sont de plus en plus indispensables dans un contexte sécuritaire régional très mouvementé. 

Le Maroc et la France ont plus que jamais besoin l'un de l'autre, notamment en matière d'échange d'informations entre leurs services de renseignements pour lutter efficacement contre le terrorisme et la criminalité organisée sous toutes leurs formes.

Considérant le Maroc comme son allié le plus sûr dans une Afrique martyrisée par le terrorisme, la France a reconnu que la suspension de la coopération des services d'enquête et de renseignement marocains, après la rupture de l'accord d'entraide judiciaire franco-marocain, aurait pu rendre impossible la prévention d'actes terroristes.

Les services marocains, qui sont parmi les plus performants de la région de l'avis d'experts français, ont apporté un concours précieux aux forces françaises engagées au Sahel. A défaut de la reprise de l'entraide judiciaire bilatérale, alors que la menace terroriste grandissait au Sahel, en Syrie et en Irak, et que le phénomène des combattants étrangers s'amplifiait dans la région, le préjudice aurait été très grave pour les deux pays.

Ces difficultés sont actuellement dépassées depuis janvier dernier. La coopération judiciaire entre la France et le Maroc a repris dès le lendemain de la signature, le 6 février 2015, du protocole additionnel à la convention d'entraide judiciaire entre les deux pays.

Les rencontres à haut niveau ont repris juste après la signature du protocole, avec un entretien entre SM le Roi Mohammed VI et le président français le 9 février à Paris.

Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius s'est rendu au Maroc les 9 et 10 mars dernier. En outre, une rencontre de haut niveau entre les chefs de gouvernement des deux pays a eu lieu le 28 mai à Paris, suivie du deuxième Forum parlementaire franco-marocain du 16 avril 2015 à Paris qui a permis d'évoquer les problèmes sécuritaires rencontrés par les deux pays.

Après la reprise de l'entraide judiciaire, les relations franco-marocaines vont revêtir une nouvelle dimension au cours des mois et des années à venir grâce à la montée en puissance de certains dossiers, comme le dialogue 5 + 5, dont Paris et Rabat partagent la présidence de mai 2015 à mai 2016, ou encore les négociations sur le climat avec la tenue de la conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Paris en décembre 2015 (COP 21), le Maroc étant chargé de l'organisation de la COP 22.

Maroc-France: une logique de coopération partenariale porteuse d'une valeur ajoutée au bénéfice des deux pays

Les relations franco-marocaines, qui puisent leur force dans l'histoire commune et la richesse des liens humains et sociaux, s'inscrivent dans une logique de coopération partenariale embrassant divers domaines et porteuse d'une valeur ajoutée au bénéfice des deux pays. 

A cet égard, la France reste de loin le premier partenaire économique du Maroc, si l'on prend en compte les investissements en stocks (12 Mds d'euros), par leur flux (800 millions d'euros) en 2014, par l'importance des retours sur investissement vers la France (300 millions d'euros) ou par l'importance des réinvestissements des bénéfices au Maroc, selon des chiffres officiels.

Le Maroc demeure aussi le premier bénéficiaire du financement de l'Agence française de développement (AFD) qui apporte un soutien à plusieurs projets de développement économique dans le Royaume. 

Les contributions de l'AFD au Maroc, qui prennent différentes formes dont les lignes de crédit, portent sur plusieurs secteurs dont la promotion des PME, le volet industriel, les infrastructures, les transports et le domaine agricole à travers l'appui au Plan Maroc Vert.

A la faveur de la visite d'amitié et de travail officielle qu'effectuera le président français François Hollande, les 19 et 20 septembre au Maroc, à l'invitation de SM le Roi Mohammed VI, les relations franco-marocaines vont gagner en intensité et en maturité, ce qui devra être concrétisé par le lancement de nouveaux projets communs qui viendront s'ajouter aux expériences de partenariat réussies, notamment dans le domaine industriel avec l'implantation dans le Royaume de deux importants constructeurs automobile français, en l'occurrence Renault et PSA Peugeot-Citroën.

La détermination de la France à promouvoir le partenariat d'exception avec le Maroc a été confirmée par la voix du ministère des Affaires étrangères qui a affirmé que le déplacement de François Hollande à Tanger permettra d'approfondir la coopération bilatérale dans tous les domaines.

La visite du président français à Tanger, accompagné d'une forte délégation ministérielle et de chefs d'entreprise, revêt une forte symbolique. En effet, SM le Roi n'a eu de cesse, depuis Son intronisation, d'entourer de Sa Haute sollicitude la ville du Détroit, qui dispose désormais d'énormes potentialités économiques et logistiques et constitue un hub entre l'Europe et l'Afrique à la faveur des grands chantiers réalisés et plus particulièrement dans le domaine des infrastructures portuaires, routières et ferroviaires.

Les résultats de la coopération bilatérale au niveau de cette ville sont très visibles à travers notamment les projets du port Tanger-Med, la ligne à grande vitesse (LGV) et l'usine Renault, qui sont des réalisations véritablement structurantes.

Par ailleurs, le Royaume est très engagé dans le secteur des énergies renouvelables (solaire et éolien) et a été le premier Etat arabe à publier, en juin dernier, une contribution nationale ambitieuse sur le climat dans la perspective de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 21), qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre à Paris, d'autant plus que le Maroc abritera en 2016 la 22-ème édition de cette conférence.

Le Maroc est ainsi sollicité par la France, pays hôte de la COP 21, pour jouer le rôle de leadership au niveau africain afin de mener à terme les négociations visant à parvenir à Paris à un accord international sur les questions du changement climatique, surtout que le Royaume est considéré comme un modèle pour les pays africains en matière de développement des énergies et des technologies, ainsi que des politiques durables. 

Au volet politique, la France n'a eu de cesse de réitérer son appui au Plan marocain d'autonomie comme base sérieuse et crédible en vue d'une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara, et de réaffirmer son soutien aux efforts déployés dans le cadre des Nations unies pour parvenir à un règlement de ce conflit. 

Le déplacement du chef de l'Etat français permettra sans nul doute de donner une nouvelle dynamique au partenariat bilatéral exemplaire qui instaure les bases d'un développement inclusif et partagé. 

Entre Rabat et Paris, une entente à toute épreuve

L'entente exceptionnelle entre le Maroc et la France n'est pas un leurre. C'est une réalité perceptible à travers la densité des liens séculaires, le dynamisme du partenariat multiforme et la convergence de vues sur nombre de questions régionales et internationales. 

La nouvelle visite qu'effectuera ce week-end au Maroc, le président de la République française, François Hollande à l'invitation de SM le Roi Mohammed VI, sera celle d'un illustre hôte qui viendra clamer que rien, jamais rien ne pourra ébranler le caractère immuable des relations entre les deux pays. Ce ne sont ni les journalistes écervelés et véreux, ni les collectionneurs de livres à charge contre le Maroc, ni encore les déclarations à l'emporte-pièce d'un pseudo champion de boxe qui porteront ombrage à l'amitié franco-marocaine. 

Ainsi, le Maroc et la France célébreront-ils à Rabat la rencontre entre deux alliés qui entretiennent dans la constance et la sérénité un partenariat construit de longue date, projeté vers l'avenir et qui s'inscrit dans la pérennité. Les deux pays entretiennent également des relations basées sur la confiance, la loyauté et le respect mutuel qui ne sauraient être chahutées par un quelconque aléa. 

La densité de cette relation séculaire, fondée sur l'estime réciproque et le partage de valeurs communes, s'inscrit dans la continuité au service des intérêts des deux peuples amis.

Les deux pays, qui s'attachent à maintenir ouverts les canaux de communication et d'échange, coordonnent souvent leurs actions sur les questions régionales et d'intérêt commun. Le Maroc est un pays écouté et respecté sur la scène internationale dont la concertation est éminemment sollicitée sur les questions à grands enjeux stratégiques. La relation Maroc-France, marquée par un dialogue dense et régulier, puise également sa force dans la solidité des liens qui unissent les deux chefs d'Etat. Inutile de rappeler que SM le Roi Mohammed VI avait choisi la France pour effectuer sa première visite d'Etat à l'étranger en mars 2000. Le Souverain fut également le premier chef d'Etat reçu à l'Elysée par le président François Hollande juste après son investiture. 

A ces liens personnels solides entre les deux dirigeants, s'ajoute une coopération culturelle exemplaire et des relations économiques intenses, faites dans le respect de la réciprocité et de l'intérêt mutuel des deux Etats. La France campe toujours au premier rang des partenaires commerciaux du Royaume avec des échanges avoisinant les 9 milliards d'euros. 

Les deux pays entretiennent également des liens de coopération fructueux dans le domaine de la justice et la sécurité. Le caractère exemplaire de cette coopération sera d'ailleurs célébré, à l'occasion de la visite du chef d'Etat français au Maroc, par la remise de la légion d'honneur au directeur général de la surveillance du territoire et de la sûreté nationale, une décoration qui vient rappeler le professionnalisme des services marocains, qui sont parmi les plus performants de la région et qui apportent un concours des plus précieux aux organes sécuritaires français dans leur combat contre le terrorisme. En témoigne le nombre de cellules terroristes démantelées grâce à la coopération avec le Maroc, une coopération qui va au-delà de l'aspect purement sécuritaire pour englober la lutte contre le radicalisme dans la racine. L'expérience probante du Maroc dans la formation des imams en Afrique a suscité de l'engouement auprès de la France qui a exprimé sa volonté d'en tirer profit pour dispenser aux préposés au culte, dans les mosquées françaises, les valeurs de l'Islam du juste milieu et barrer le chemin aux idées obscurantistes et radicales. 

Entre le Maroc et la France un long chemin a été parcouru dans le cadre d'une relation constante, sereine et efficace. Elle se renforce aujourd'hui en s'inscrivant dans une dimension régionale, africaine et méditerranéenne mettant le cap sur un avenir porteur de grands desseins pour les peuples de la région. 

Dans un contexte marqué par la recrudescence du terrorisme et du fondamentalisme religieux et la multiplication des foyers de tension, les deux pays sont contraints de s'entendre quel que soient les aléas politiques pour mieux préparer l'avenir.

(MAP-18/09/2015)

La France sait l'importance de l'exception marocaine dans toute la région sud-méditerranéenne

La France sait l'importance de l'exception marocaine dans toute la région sud-méditerranéenne, que le Royaume est le garant de la stabilité dans la zone sahélo-saharienne et qu'il est un allié loyal et irremplaçable dans la lutte contre le terrorisme, a souligné le directeur général de l'Observatoire d'études géopolitiques (OEG) de Paris, Charles Saint-Prot.

Dans une déclaration à la MAP, M. Saint-Prot a indiqué que la visite d'amitié et de travail officielle qu'effectuera les 19 et 20 septembre le président français François Hollande au Maroc, à l'invitation de SM le Roi Mohammed VI, s'inscrit dans le cadre de la relation particulière entre les deux pays et d'un partenariat d'exception qui repose sur des vues communes au sujet des grands dossiers.

"En outre Paris ne peut qu'apprécier à sa juste valeur le rôle du Royaume du Maroc pour promouvoir l'Islam du juste milieu, lutter contre la radicalisation et combattre l'extrémisme et l'intolérance", a-t-il fait observer, notant que la France soutient la politique africaine du Maroc qui est un facteur de stabilité et de sécurité régionale. 

Pour l'expert français, la rencontre entre SM le Roi et le président français contribuera à faire progresser une coopération bilatérale dont le renforcement est encore plus indispensable en cette période de crise. 

Par ailleurs, cette rencontre va permettre de donner une impulsion nouvelle aux relations économiques qui sont d'autant plus importantes que le Maroc est désormais un pays émergent qui poursuit un développement global avec sérieux et méthode, a-t-il souligné. 

Evoquant l'intérêt tout particulier qu'accorde le Maroc à la préservation de l'environnement, en prônant les énergies renouvelables dans ses plans de développement, M. Saint-Prot a indiqué que la rencontre entre SM le Roi et le président français sera l'occasion de préparer la présidence française de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 21) et la présidence marocaine de la COP 22.

Maroc-France : Des relations culturelles denses à la hauteur de l'histoire partagée

Les relations culturelles qu'entretiennent le Maroc et la France se démarquent par leur force et leur densité, à l'image de leurs liens d'amitiés qui se sont forgés tout au long d'une riche histoire partagée.

La visite d'amitié et de travail officielle qu'effectuera, les 19 et 20 septembre, le président français François Hollande au Maroc à l'invitation de SM le Roi Mohammed VI, est une occasion pour réaffirmer le caractère exceptionnel de ces liens, qui traduisent une fascination réciproque et l'attachement à des valeurs humaines communes.

Il faut remonter loin dans l'histoire pour déceler les origines de l'intérêt que portent les Français à la culture et au mode de vie du peuple marocain, et vice-versa. Le point d'orgue de cette relation a été la mission diplomatique de l'ambassadeur Abdallah Ben Aïcha, envoyé en 1699 par le sultan Moulay Ismail à la cour de Louis XIV.

Dès lors, les Français se sont rendu compte de la spécificité du Maroc en tant qu'Etat millénaire et indépendant, gouverné depuis des siècles par des dynasties autochtones non soumises à la tutelle des puissances de l'Orient.

L'épisode colonial n'a fait que renforcer ce constat et permettre aux autorités françaises et aux intellectuels de l'Hexagone de prendre la mesure de l'originalité et de la diversité de la culture marocaine.

L'essor de l'enseignement de la langue française au Maroc a été un jalon de plus dans la construction des relations culturelles bilatérales, donnant de l'ampleur à l'intérêt que porte chacun des deux pays à la vie culturelle et sociale de l'autre.

De même, les liens sociaux engendrés par l'émigration de Français au Maroc dans le sillage du protectorat puis de Marocains en France dès la fin de la deuxième guerre mondiale, n'ont fait que renforcer des liens culturels déjà ancrés sur des bases solides.

Aujourd'hui, les relations culturelles sont portées par une coopération intense dans l'éducation et l'enseignement et un fort maillage des instituts culturels français au Maroc.

En effet, le Maroc compte 13 Instituts français, répartis sur Agadir, Casablanca, El Jadida, Fès, Kenitra, Marrakech, Meknès, Oujda, Rabat, Tanger et Tétouan, en plus d'une Alliance Franco-Marocaine à Safi, soit le réseau d'instituts français le plus grand au monde.

Ces établissements organisent en moyenne 1.500 manifestations culturelles par an (arts visuels, expositions, spectacles vivants, débats d'idées, cinéma...) et s'inscrivent dans de nombreux partenariat pour accompagner les politiques publiques nationales et locales dans le domaine culturel.

Le Royaume compte aussi une trentaine d'écoles françaises, dont la moitié des 30.000 élèves sont Marocains, et la France accueille le plus gros contingent d'étudiants marocains à l'étranger, avec un effectif estimé à plus de 30.000 étudiants.

D'autre part, les intellectuels, écrivains et artistes marocains sont régulièrement invités en France à l'occasion de festivals, rencontres et programmes de coopération culturelle permettant de renforcer la connaissance mutuelle entre les deux pays.

Des relations culturelles qui se sont renforcée à tel point que le Maroc a été au centre de la dernière saison culturelle à Paris, avec notamment l'organisation de deux grandes expositions-événements dédiées au Royaume, à savoir l'exposition "Le Maroc médiéval : un empire de l'Afrique à l'Espagne" au musée du Louvre et "Le Maroc contemporain" à l'Institut du Monde Arabe (IMA).

Ces deux expositions, qui ont été inaugurées en octobre dernier par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meryem et qui ont été placées sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI et du président français François Hollande, ont dressé un véritable panorama de l'art et de la culture marocaine à travers les siècles, mettant à l'honneur la créativité et la richesse du patrimoine marocain.

L'exposition "Le Maroc médiéval : un empire de l'Afrique à l'Espagne", qui a été ensuite présentée au Musée Mohammed VI à Rabat, a porté sur plus de 300 oeuvres d'art reflétant ce qu'a accompli le Maroc durant les dynasties Almoravide, Almohade et mérinide dans les domaines de l'architecture, de la céramique, du textile, de la calligraphie et de la production du livre. 

Cette exposition a montré aussi les inventions réalisées dans les diverses sciences et techniques et rappelle leurs effets sur la Renaissance européenne.

De son côté, l'exposition "Le Maroc contemporain", qui a battu le record de fréquentation pour une exposition d'art contemporain à l'IMA, a été l'une des plus importantes jamais consacrées en France à la scène artistique d'un autre pays, et a été prolongée jusqu'au 1er mars 2015 en raison de son grand succès.

Placée sous le signe du préambule de la Constitution marocaine, qui revendique avec force la diversité et la pluralité de ses héritages, cette exposition a regroupé des artistes de plusieurs générations, depuis les pionniers de la peinture moderne marocaine jusqu'aux jeunes expérimentant des techniques diverses. 

Elle a ainsi offert l'occasion à plus de 700 artistes, créateurs, musiciens, danseurs, chanteurs, écrivains, intellectuels et universitaires de faire voir et entendre l'extraordinaire bouillonnement artistique et culturel qui anime le Maroc aujourd'hui.

Ces expositions ont, à coup sûr, donné davantage de rayonnement à l'image du Maroc en tant que terre de civilisation à la culture riche et ouverte sur le monde, marquant par là-même une nouvelle étape dans les relations culturelles exceptionnelles entre la France et le Maroc.

(MAP/17/09/2015)

Les relations entre le Maroc et la France marquées du sceau de l'amitié, de l'affection et du respect réciproque 

Les relations entre le Maroc et la France sont marquées du sceau de l'amitié, de l'affection et du respect réciproque, a affirmé le président de l'Institut du monde arabe (IMA), Jack Lang, se réjouissant de la nouvelle dynamique que connaît la coopération bilatérale dans tous les domaines.

"Après une période de brouille, je suis très heureux que les deux pays soient redevenus pleinement des alliés et des amis d'exception", s'est félicité M. Lang dans une déclaration à la MAP à la veille de la visite d'amitié et de travail officielle qu'effectuera, les 19 et 20 septembre au Maroc, le président français François Hollande à l'invitation de SM le Roi Mohammed VI.

M. Lang, qui fait partie de la délégation qui accompagnera le président français lors de son déplacement à Tanger, a également relevé "la profonde complicité intellectuelle" entre les deux chefs d'Etat et les deux pays, soulignant que le Maroc et la France partagent une vision commune aussi bien au niveau politique qu'en ce qui concerne d'autres sujets d'ordre régional et international.

Il a, à cet égard, mis en relief la convergence de vues des deux pays concernant la "lutte contre le fanatisme, le terrorisme et l'intolérance", soulignant que la France partage la vision du Souverain qui œuvre avec force à la consolidation des principes d'ouverture, de dialogue et de tolérance. 

L'ancien ministre français de la Culture a, dans ce sens, qualifié d' "initiative positive" et d'idée " fantastique" le programme de formation des imams initié par le Royaume et qui devra bénéficier à des Français.

"La vision de SM le Roi en tant que commandeur des croyants est source d'inspiration et peut aider à promouvoir au Maroc et en France un Islam de paix, des lumières, d'ouverture et de respect", a-t-il fait valoir.

M. Lang a, d'autre part, rappelé que depuis Son accession au Trône, SM le Roi s'est engagé en faveur du développement de chaque région du Maroc, soulignant que le président français aura l'occasion de visiter, lors son déplacement dans le Royaume, plusieurs projets d'envergure, dont le port Tanger Med, la ligne TGV, ainsi que des projets liés à l'énergie et aux infrastructures.

"Il y a toute une série de projets liés aux infrastructures, sur lesquels le Maroc est en mouvement et en avance et que la France est disposée à en apporter une contribution", a encore dit le président de l'IMA.

M. Lang a en outre souligné que la présence d'une communauté marocaine et franco-marocaine en France est une source de fierté commune, un pont d'amitié et une chance notamment pour les jeunes dans les deux pays. 

L'exemplarité du partenariat entre le Maroc et la France favorise les conditions d'un développement partagé et inclusif

L'exemplarité du partenariat entre le Maroc et la France favorise les conditions d'un développement partagé et inclusif, a affirmé l'ambassadeur du Royaume à Paris, Chakib Benmoussa, soulignant que les liens solides entre les deux pays puisent leur force dans l'histoire commune et les valeurs partagées.

Dans une interview à la MAP à la veille de la visite d'amitié et de travail officielle qu'effectuera, les 19 et 20 septembre au Maroc, le président français François Hollande à l'invitation de SM le Roi Mohammed VI, le diplomate marocain a relevé que le partenariat bilatéral est en train d'évoluer pour s'inscrire dans une dimension régionale, africaine voire européenne essentiellement dans le domaine économique.

M. Benmoussa a mis en exergue, à cet égard, l'importance des liens personnels d'amitié et de respect mutuel entre les deux chefs d'Etat SM le Roi et le président français dans la dynamisation de la coopération bilatérale à travers une feuille de route ambitieuse et bien définie, notant que le partenariat économique entre le Maroc et la France s'inscrit dans une démarche de partage des chaînes de valeurs permettant ainsi aux entreprises des deux pays de gagner en compétitive à l'échelle mondiale et de conquérir de nouvelles parts de marché.

Après avoir rappelé que la France demeure le premier partenaire économique et investisseur étranger dans le Royaume, l'ambassadeur a relevé que ce partenariat se prolonge, au-delà des grandes entreprises comme Renault et PSA Peugeot-Citroën dans la filière automobile, ainsi que dans les filières agroalimentaire et aéronautique, par un intérêt de plus en plus prononcé pour les PME-PMI à travers la mise en place de mesures d'accompagnement et d'incitation.

Ce partenariat s'exprime aussi à travers les grands projets menés avec le soutien de la France dans les domaines des infrastructures, des transports, de l'énergie et de l'équipement, a-t-il dit, précisant que cette coopération associe les secteurs public et privé dans un cadre novateur et s'inscrivant dans la durée.

Il s'agit d'une démarche gagnant-gagnant puisqu'elle permet aux entreprises françaises d'améliorer leur compétitivité et d'élargir leurs débouchés, de même que le Maroc tire avantage de ces investissements internationaux aussi bien en matière de création d'emplois, qu'en termes de technologie et de savoir-faire dans les métiers mondiaux, a-t-il expliqué, relevant que la forte présence du Royaume dans plusieurs secteurs en Afrique constitue aussi une opportunité à saisir pour les opérateurs économiques français.

Grâce à la place financière de Casablanca, "Casablanca Finance City", le Maroc représente aujourd'hui une plateforme d'accès au marché africain qui connaît une forte croissance économique, a-t-il affirmé.

Sur un autre registre, le diplomate marocain a noté que les deux pays partagent un même défi relatif au changement climatique, d'autant plus que la France accueillera en décembre prochain la COP 21 et que la COP 22 sera organisée en 2016 au Maroc.

Il a, dans ce sens, mis en avant l'expérience marocaine en la matière et qui, a-t-il dit, démontre qu'un pays émergent est en mesure de s'engager de manière responsable dans le développement durable.

Evoquant les principaux sujets à l'ordre du jour de la visite de François Hollande au Maroc, M. Benmoussa a cité la coopération dans le domaine sécuritaire, et de la lutte contre le radicalisme, soulignant que l'expérience marocaine en la matière est particulière et intéresse la partie française qui a sollicité les autorités marocaines pour la formation d'imams français aux valeurs d'un islam modéré et de juste milieu, prônées par le Royaume.

La coopération entre le Maroc et la France en matière de lutte contre le terrorisme est riche en échanges au point que des résultats concrets ont pu être obtenus au cours des derniers mois, a-t-il fait savoir, précisant que la coopération internationale dans ce domaine demeure d'une importance capitale, eu égard à la multiplication des réseaux de crime transnationaux. 

La coopération dans le domaine sécuritaire est appelée à être renforcée pour s'inscrire dans une logique plus large et régionale notamment dans le cadre du G4 et du groupe 5+5 auxquels le Maroc participe d'une manière efficiente, a insisté M. Benmoussa.

Pour ce qui est de la place du volet culturel dans la coopération bilatérale, l'ambassadeur a rappelé que les deux expositions sur le Maroc organisées récemment dans la capitale française ont montré l'intérêt que portent les Français à une meilleure connaissance de la réalité marocaine.

"Il y a besoin de renforcer cette coopération culturelle pour faire face à certaines méconnaissances, ignorances et stéréotypes sur la réalité au Maroc", a-t-il fait valoir.

(MAP-16/09/2015)

La visite de François Hollande au Maroc permettra d'approfondir la coopération bilatérale dans tous les domaines

La visite d'amitié et de travail officielle qu'effectuera, les 19 et 20 septembre au Maroc, le président François Hollande à l'invitation de SM le Roi Mohammed VI, permettra d'approfondir la coopération bilatérale dans tous les domaines, a indiqué mardi le ministère français des Affaires étrangères. 

"Le déplacement du président de la République à Tanger permettra d'approfondir notre coopération dans tous les domaines", a souligné le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal, lors d'un point de presse. 

"Nous avons avec le Maroc un partenariat d'exception", s'est-il félicité.

Dans un communiqué rendu public lundi, la présidence de la république française avait indiqué que la visite de François Hollande au Maroc "permettra aux deux chefs d'Etat d'avoir un très large échange de vues et de faire progresser la coopération bilatérale dans plusieurs domaines, notamment la lutte contre la radicalisation, le développement économique, la préparation de la présidence française de la COP21 et de la présidence marocaine de la COP22".

France-Maroc: un partenariat économique d'exception porté par une ambition commune de renouveau

La visite d'amitié et de travail officielle qu'effectue les 19 et 20 septembre à l'invitation de SM le Roi Mohammed VI, le président français François Hollande au Maroc, vient confirmer la pleine vigueur d'un partenariat économique d'exception qui lie le Royaume et la France et leur volonté commune de le relancer et de le renforcer davantage pour relever les défis du 21-ème siècle.

Forts d'une histoire partagée et d'une communauté de destin, portés par l'ambition de renouveau, le Maroc et la France œuvrent en permanence à réaffirmer leur attachement à la richesse des liens et à la force de leur l'amitié, ainsi qu'à promouvoir la vitalité de leur coopération sur tous les plans notamment économique.

En effet, la ferme détermination des deux pays à insuffler une nouvelle dynamique à leur relation bilatérale ancrée dans l'histoire s'est illustrée lors de la rencontre, en février dernier à Paris, entre SM le Roi Mohammed VI et le président français.

La rencontre entre les deux chefs d'Etat, qui a été un témoignage éloquent de la densité, de la solidité et de la fluidité d'une relation inscrite dans la durée embrassant différents domaines et qui résiste à toutes les difficultés et incompréhensions, a marqué une nouvelle dynamique de coopération confiante et ambitieuse entre le Maroc et la France notamment dans le domaine économique.

Cette rencontre au sommet, qui a été suivie de la tenue, fin mai dernier, de la 12-ème réunion de Haut-niveau France-Maroc, a été l'occasion de donner une nouvelle impulsion aux relations maroco-françaises qui se caractérisent par leur densité sur le plan économique, en témoignent le lancement de plusieurs projets communs et la forte présence des entreprises du CAC 40 dans le Royaume.

L'usine Renault Tanger qui a permis de faire du secteur de l'automobile un fleuron de l'industrie marocaine ou encore le projet de ligne à grande vitesse qui en est à un stade avancé illustrent parfaitement ce partenariat économique exemplaire et qui est appelé à se renforcer davantage à la faveur de la belle aventure que mènent les entreprises des deux pays dans le continent africain.

Cette marque de confiance des opérateurs économiques français à l'égard du Royaume s'est concrétisée une fois de plus avec la signature récemment de l'accord portant sur l'implantation au Maroc d'un deuxième constructeur automobile français, en l'occurrence PSA Peugeot Citroën, une confiance qui a permis de faire de l'industrie automobile le premier secteur à l'export en 2014 du pays.

Cette nouvelle implantation reflète aussi l'ambition commune des deux pays de poursuivre le renforcement de leur partenariat en développant des projets conjoints dans les secteurs d'avenir en particulier les transports, les énergies renouvelables, le numérique et le tourisme, en direction des marchés émergents de la région, notamment en Afrique.

A cet égard, la France est appelée à saisir l'opportunité de la présence des entreprises marocaines dans plusieurs secteurs en Afrique pour développer une coopération triangulaire au bénéfice de tous.

Satisfaits du dynamisme du partenariat économique bilatéral, les deux parties avaient convenu dans le communiqué sanctionnant les travaux de la 12-ème réunion de Haut-Niveau, de continuer à favoriser le rapprochement entre les opérateurs des deux pays, d'autant plus que la France demeure le premier partenaire économique du Maroc.

Par ailleurs, il y a lieu de rappeler l'important soutien financier accordé par l'Agence française du développement (AFD) à plusieurs projets de développement économique dans le Royaume.

A cet égard, les deux pays s'étaient engagés, lors de cette réunion de Haut-niveau, à promouvoir les PME et les coopérations industrielles, en mettant notamment en place une ligne de crédit en faveur des PME marocaines pour l'acquisition de biens et de services français à hauteur de 25 millions d'euros qui vient compléter la convention de transfert du Fonds de garantie de la restructuration financière au Fonds de garantie PME, signée par les ministres des Finances, le 13 avril 2015.

Dans le domaine des Transports, la France s'est engagée pour 65 millions d'euros pour l'extension du réseau de tramway de Casablanca, outre le renforcement de la coopération visant la montée en gamme technologique dans le domaine ferroviaire.

La coopération économique bilatérale s'étend aussi au secteur agricole via l'accompagnement par la France du plan Maroc Vert, de même qu'une convention de prêt non souverain de 20 millions d'euros entre l'AFD et la Société de financement pour le développement agricole Tamwil el fellah, filiale du Crédit agricole du Maroc a été signée lors de la réunion de Haut-niveau. 

Concernant le secteur touristique, la France contribue notamment par un prêt non souverain de 20 millions d'euros au financement d'une station de tourisme durable dans la région d'Agadir. 

D'autre part, le Maroc et la France affichent leur volonté d'inciter les opérateurs économiques, dans le cadre du pôle compétitivité économique, à poursuivre leur coopération, en examinant les modalités visant la poursuite de la promotion des relations commerciales franco-marocaines et le développement des investissements entre les deux pays.

La rencontre entre SM le Roi et le président français à Tanger donnera sans nul doute un coup de pouce à ce partenariat économique d'exception, appelé à s'ériger en modèle pour les pays du pourtour méditerranéen.

(MAP-15/09/2015)