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Jeudi 25 Septembre 2014

M. Mezouar: l’Assemblée générale, l’occasion de mettre en avant la contribution agissante du Maroc aux questions de l’heure

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M. Mezouar: l’Assemblée générale, l’occasion de mettre en avant la contribution agissante du Maroc aux questions de l’heure

La 69è session de l’Assemblée générale de l’Onu se veut l’occasion de mettre en avant la contribution "agissante et active" du Maroc aux questions qui figurent au menu des discussions, a affirmé, mercredi à New York, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar. "Le Maroc est un acteur actif qui se distingue par sa vision, son approche et son expérience", particulièrement en ce qui concerne les principales questions qui font l’objet du débat lors de la session de l’Assemblée générale qui se tient dans la métropole US du 24 septembre au 1er octobre, a indiqué M. Mezouar dans une déclaration à la presse.
 
S’agissant du phénomène du terrorisme, un sujet phare à l’agenda de la grand-messe onusienne, le ministre a fait observer que le Maroc "a son mot à dire, et une expérience à présenter", ajoutant que le Royaume "a toujours été un acteur actif" contre ce phénomène. L’approche sécuritaire ne peut pas, à elle seule, résoudre ce fléau, a estimé M. Mezouar, en insistant sur la nécessité de mettre à contribution les dimensions économique, sociale, humaine, culturelle et spirituelle. "La seule approche réaliste contre ce phénomène est celle qui prend en considération le développement humain et le respect des spécificités des identités culturelles et sociales des différents pays", a-t-il dit, relevant à cet effet l’importance d’une coordination efficace sur le plan sécuritaire pour venir à bout de ce fléau.

 

Le Maroc en sa qualité de Président de la configuration RCA oeuvre pour la mobilisation internationale en vue d'un retour à la paix en Centrafrique 

  - Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar, a fait part, vendredi au siège des Nations Unies à New York, de la détermination et l'engagement du Maroc, en sa qualité de Président de la configuration République Centrafricaine (RCA), à oeuvrer pour la mobilisation internationale en vue d'un retour à la paix et à la stabilité dans ce pays.

 "En sa qualité de Président de la configuration République Centrafricaine de la Commission de consolidation de la paix, le Maroc, ainsi que l'ensemble des membres de la configuration, œuvrent avec détermination en faveur d'une mobilisation constante de la communauté internationale pour la résolution de la crise en République centrafricaine", a dit M. Mezouar lors d'une réunion de haut niveau sur la situation en RCA. 

Cette réunion organisée à l'initiative du Secrétaire Général des Nations Unies, a vu la présence de nombreux Chefs d'Etat, notamment les présidents de la Centrafrique, du Congo, du Gabon et du Tchad, en plus de ministres, et de représentants d'Organisations Internationales. 

Le Maroc s'est vu confier au courant de cette année la présidence de la configuration centrafricaine qui relève de la commission de consolidaton de la paix de l'ONU. En cette qualité, le Maroc est appelé à contribuer à la coordonnation de l'action internationale en faveur du rétablissement de la sécurité et du retour à la paix et à la stabilité dans ce pays", rappelle-t-on.

La configuration demeure mobilisée, afin de lancer les fondations d'un processus de consolidation de la paix reposant sur des bases solides, a dit le ministre, ajoutant que de part sa composition, la celle-ci met à profit son rôle unique en tant que plateforme politique rassemblant l'ensemble des acteurs impliqués dans la résolution de la crise en République centrafricaine, les pays de la sous-région, les Institutions Financières Internationales ainsi que les organisations régionales et sous-régionales concernées, encourageant une cohérence dans les diverses actions entreprises.

A ce titre, et en étroite collaboration avec la MINUSCA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique) et les autorités de transition, la configuration est disposée à apporter un soutien significatif en vue d'assurer un dialogue politique inclusif, de renforcer les institutions étatiques et d'entamer le processus de réconciliation nationale, a indiqué le ministre, soulignant que la configuration a également une "expérience avérée et reconnue" en matière de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR) et de Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS). 

Abordant l'aspect financier, M. Mezouar a souligné que la configuration "travaille en étroite collaboration avec le Fonds pour la Consolidation de la Paix, instrument dont les ressources sont limitées mais qui à un rôle de premier plan car il fait office de catalyseur et permet d'orienter les financements des Institutions Financières Internationales". 

Le Fonds a déjà "financé trois projets en République centrafricaine pour lesquels nous avons fortement sensibilisé l'ensemble des partenaires. Actuellement le Fonds se penche sur l'opportunité d'apporter un soutien financier au plan de réconciliation nationale", a-t-il poursuivi. 

Et de saisir cette occasion pour "réitérer notre soutien au processus de Brazzaville, qui a suscité l'espoir de la population centrafricaine et qui constitue une première étape vers la stabilisation du pays", et féliciter le médiateur, le Président du Congo Denis Sassou Nguesso, "pour son engagement", soutenu par l'ONU et l'Union Africaine.

A présent, a-t-il préconisé, il s'agit de "veiller à sa mise en œuvre, notamment au niveau local et national, afin de tourner la page d'une crise qui, confrontée à l'instrumentalisation politique, a débouché sur des affrontements ethnico-religieux sans précédent" en République centrafricaine. 

Aujourd'hui, bien que la "situation sécuritaire commence à se stabiliser, l'urgence demeure, particulièrement au niveau humanitaire", a fait observer M. Mezouar, précisant que "plus de la moitié de la population dépend toujours de l'assistance humanitaire pour survivre" et appelant à un "soutien accru des bailleurs de Fonds (...) surtout avec la perspective d'une crise alimentaire qui risque de s'abattre sur le pays".

 Le ministre a saisi, cette occasion, cette fois ci en sa "qualité nationale" pour saluer les efforts des pays de la Communauté Economique des Etats de l' Afrique Centrale (CEEAC), et l'engagement personnel de ses Chefs d'Etat, en appellant à un soutien accru à ces pays, sachant que les "conséquences de la crise centrafricaine représentent un risque" pour l'ensemble de la sous-région. 

"Conformément aux principes qui guident sa politique étrangère, le Royaume a œuvré, depuis le déclenchement de la crise, en décembre 2012, aux efforts de stabilisation de l'ONU", a dit le ministre lors de cette réunion de haut niveau présidée par le Secrétaire général de l'ONU, et ce, en "maintenant, d'abord, l'attention" des Quinze Etats membres sur cette question, lors de son mandat au sein du CS de l'ONU, puis en répondant favorablement à l'appel des Nations Unies à travers le déploiement d'une Unité de Gardes, sous Hautes instructions de Sa Majesté Le Roi, ayant pour mission d'assurer la sécurité de la présence de l'ONU sur le terrain, et enfin, en prévision de l'avènement de la MINUSCA, en renforçant sa participation à travers un bataillon, composé de 750 soldats des Forces Armées Royales, opérationnel depuis le 15 septembre. 

Cet "engagement vient conforter les relations étroites, caractérisée par une coopération multiforme que le Maroc entretient avec la République centrafricaine, pays frère et ami", a-t-il insisté avant de conclure, qu'à ce titre, le Maroc demeure "engagé à soutenir ce pays et à mettre à sa disposition son expertise et son expérience dans les domaines souhaités".

M. Mezouar s'entretient avec plusieurs de ses homologues en marge de la 69e session de l'AG de l'Onu  

  Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar, a eu, jeudi à New York, des entretiens avec nombre de ses homologues en marge des travaux de la 69e session de l'Assemblée générale des Nations unies, qui se poursuit à New York jusqu'au 1er octobre. Il s'est ainsi entretenu avec ses homologues lituanien, Linas Linkevicius, argentin, Héctor Timerman, new-zélandais, Murray McCully et paraguayen, Eladio Loizaga. 

Outre le renforcement des relations bilatérales, ces rencontres ont porté sur les questions examinées dans le cadre de l'actuelle session de l'Assemblée générale, notamment le terrorisme, la situation dans le Sahel et au Moyen-Orient, a déclaré M. Mezouar à la presse à l'issue de ces entretiens.

Ces réunions, a-t-il poursuivi, ont offert l'occasion de mettre en exergue l'approche du Maroc vis-à-vis de ces questions, qui est basée sur le dialogue et la paix, et la nécessité de travailler avec les différentes forces pour réussir ce dialogue.

Sur le plan bilatéral, M. Mezouar a fait savoir qu'il a été question de mettre l'accent sur la diversification des relations et l'importance de créer un cadre de dialogue permanent, et d'assurer les conditions d'un partenariat efficient et gagnant-gagnant, particulièrement vis-à-vis des pays du sud.

M. Mezouar s'est par la suite entretenu avec son homologue malien, Abdoulaye Diop, en présence de l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, Omar Hilale. 

Entretiens à New York de M. Mezouar en marge de la 69è session de l'Assemblée générale de l'Onu

 Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar, a eu mercredi à New York, des entretiens avec ses homologues finlandais, colombienne et angolais, axés notamment sur le raffermissement des relations bilatérales. 

Ces entretiens, tenus en marge de la 69è session de l'Assemblée générale de l'Onu qui se tient du 24 septembre au 1er octobre dans la métropole US, ont porté sur le développement de la coopération bilatérale et les questions d'actualité, notamment dans la région du Moyen-Orient, a indiqué M. Mezouar dans une déclaration à la MAP à l'issue de ces réunions. 

Le ministre a précisé que les discussions avec son homologue angolais, Georges Rebelo Pinto Chickoti, ont touché essentiellement aux sujets qui concernent l'Afrique, outre la question de l'intégrité territoriale du Royaume. 

Sur le plan bilatéral, les deux responsables ont souligné la nécessité d'insuffler une nouvelle dynamique aux relations économiques et commerciales.

L'accent a également été mis sur l'impératif de "travailler ensemble" pour promouvoir la stabilité et le développement en Afrique et résoudre les conflits qui peuvent surgir entre les pays du continent.

Evoquant sa réunion avec son homologue colombienne, Maria Angela Holguin, M. Mezouar a fait savoir que les discussions ont examiné les moyens de renforcer les échanges commerciaux, en mettant à contribution les relations "excellentes" qui unissent le Maroc et la Colombie. 

"Nous sommes en train de travailler essentiellement sur le volet économique" qui reste en deçà des ambitions des deux pays, a dit le ministre. 

Lors de l'entretien avec le ministre finlandais des Affaires étrangères, Erkki Tuomioja, M. Mezouar a indiqué qu'une attention particulière a été accordée à la nécessité de renforcer les relations économiques et promouvoir le dialogue politique entre les deux pays.

Ces entretiens se sont déroulés en présence de la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mbarka Bouaida. 

MAP: 25\09\2014