Le ministre délégué chargé du Transport participe à Istanbul au 5ème sommet du Bosphore

L'avenir est de bien cibler les moyens de communications qui seraient en phase de développer un transport respectueux de l'environnement et de la mobilité offerte à tout le monde, a souligné, jeudi à Istanbul, le ministre délégué chargé du transport M. Mohamed Najib Boulif.
Intervenant au panel sur les nouvelles technologies de communication et le transport (Mobile et M2M technologies) lors du 5ème sommet du Bosphore, M. Boulif a ainsi traité des innovations technologiques et des télécommunications et leur impact sur le futur des transports, relevant les défis présents et futurs des développements des modes de transport notamment au niveau de la mobilité.
Le développement des télécommunications et des structures des innovations permettent de diminuer la mobilité, plus due aux comportements du citoyen, a-t-il noté lors de ce sommet sur "les scénarios changeants de demain : comprendre les défis et développer les dialogues", s'interrogeant sur le fait de savoir si le citoyen va, d'ici 10 ou 20 ans, axer de plus en plus son déplacement vers une mobilité individuelle (voiture ou moto personnelle) ou vers le transport public en commun moins polluant.
A ce niveau, le ministre a assuré que les stratégies nationales prônent le développement durable moins consommateur d'énergie et plus écologique alors que l'individu voudrait profiter des développements des moyens de télécommunications pour ses besoins personnels.
C'est un paradoxe difficile à gérer pour les décideurs politiques d'autant que les investisseurs sont très nombreux (Etat, collectivités locales) et que le domaine, se transformant de manière rapide, est marqué par une volatilité très grande, a expliqué le ministre délégué, ajoutant qu'il est également difficile de faire des investissements à long terme à cause des obsolescences du matériel et des logiciels.
Il est d'autant plus ardu de prévoir l'avenir du développement des télécommunications, qui ne sont valables que pour une durée déterminée, ce qui rend les pays, qui ne réalisent pas des progrès en matière d'innovations, de recherche et développement en télécommunications, incapables de développer, dans le domaine transport, des modes préservant l'environnement et la sécurité routière par l'utilisation des solutions modernes et des systèmes intelligents de communication, a souligné M. Boulif.
Cette rencontre, a-t-il ajouté, est l'occasion aussi de s'enquérir des expériences des autres pays et de rencontrer les opérateurs, privés ou institutionnels, pour leur présenter les réalisations et les opportunités d'investissements en matière de transport qu'offre le Maroc, un modèle en Afrique.
Ce sommet réunit des décideurs politiques, investisseurs, chefs d'entreprises de 70 pays pour approfondir le débat sur des sujets divers tels les nouvelles dynamiques et paradigmes dans le commerce mondial, l'investissement dans l'infrastructure productive pour la croissance économique durable, les moyens de combler le fossé entre les genres, l'émergence des villes intelligentes ainsi que l'optimisation du mix énergétique.
Le sommet du Bosphore de la plateforme de coopération internationale (ICP) est une institution indépendante créée, en 2010, avec le principe de renforcer la coopération multilatérale et interdisciplinaire proactive pour le développement durable. L'ICP adopte une approche productive dans la lutte contre les problèmes urgents et se consacre à atteindre une compréhension commune des intérêts vitaux qui jetteront les bases communes afin de stimuler un nouveau niveau de coopération mondiale.
La plateforme offre un espace de discussion entre les décideurs et les responsables de la politique, des affaires, de l'éducation, des arts, des médias, de la philanthropie et les organisations à but non lucratif.
(MAP-11/12/2014)
Examen des moyens de renforcer les échanges et la coopération bilatérale en matière du transport et de la logistique
Le ministre délégué chargé du Transport, Mohamed Najib Boulif, et le ministre turc des Transports, de la Navigation et des Communications, Lutfi Elvan, ont examiné, vendredi à Istanbul, les moyens de renforcer la coopération et l'échange d'expériences et d'expertise entre le Maroc et la Turquie dans les domaines du transport routier, de l'entretien des routes, de la marine, de la coopération portuaire, de la logistique et de la construction navale.
M. Boulif, qui prend part au 5ème sommet du Bosphore sur "les scénarios changeants de demain : comprendre les défis et développer les dialogues" (10-12 décembre), a proposé, à cet égard, la mise sur pied d'une cellule technique maroco-turque, qui se penchera principalement sur les projets et les chantiers les plus importants afin de consolider la coopération bilatérale.
Les deux parties ont convenu de la nécessité de développer davantage la coopération entre les deux pays dans les divers domaines liés au transport.
M. Boulif a eu également des entretiens avec des responsables de l'Association des hommes d'affaires et des industriels indépendants (MUSIAD) au cours desquels il a présenté les opportunités d'investissements dans le Royaume et les progrès réalisés dans l'amélioration du climat des affaires.
Le Maroc a fait un assaut qualitatif en grimpant de 26 places dans le classement "Doing Business", un climat d'affaires approprié qui a joué le rôle de locomotive pour le développement économique et l'attrait des investissements, a-t-il souligné.
Le ministre délégué a mis l'accent également sur la nécessité de nouer des partenariats entre les secteurs public et privé afin de donner une forte impulsion à l'économie nationale, réitérant l'importance de l'échange des expériences et des points de vue afin d'améliorer le volume du commerce bilatéral, d'augmenter les investissements et de développer le tourisme.
Le 5-ème sommet du Bosphore, qui se veut un mini-Davos, a réuni des décideurs politiques, investisseurs, chefs d'entreprises de 70 pays pour approfondir le débat sur des sujets divers tels les nouvelles dynamiques et paradigmes dans le commerce mondial, l'investissement dans l'infrastructure productive pour la croissance économique durable, les moyens de combler le fossé entre les genres, l'émergence des villes intelligentes ainsi que l'optimisation du mix énergétique.
Ce sommet, une plateforme de coopération internationale (ICP), est une institution indépendante créée, en 2010, avec le principe de renforcer la coopération multilatérale et interdisciplinaire proactive pour le développement durable.
L'ICP adopte une approche productive dans la lutte contre les problèmes urgents et se consacre à atteindre une compréhension commune des intérêts vitaux qui jetteront les bases communes afin de stimuler un nouveau niveau de coopération mondiale.
La plateforme offre un espace de discussion entre les décideurs et les responsables de la politique, des affaires, de l'éducation, des arts, des médias, de la philanthropie et les organisations à but non lucratif.
(MAP-12/12/2014)
M. Boulif : Les excellentes relations maroco-turques sont appelées à connaître des progrès considérables
Les relations entre le Maroc et la Turquie sont excellentes et sont appelées à connaître des progrès considérables dans les prochaines années, a souligné, le ministre délégué chargé du Transport, Mohamed Najib Boulif.
Lors des dernières décennies, les deux pays ont partagé des points de vue identiques sur différentes questions sur la scène internationale, notamment au niveau de l'Organisation de la Coopération islamique et des Nations-Unies, a noté M. Boulif dans un entretien accordé à l'Agence de presse turque Anadolu, en marge de sa participation au 5ème sommet du Bosphore.
Mettant en relief le soutien de la Turquie à l'intégrité territoriale du Royaume et à la marocanité du Sahara, il a fait savoir que le Maroc a, de tout temps, apporté également son soutien à Ankara sur la scène internationale, relevant les liens solides entre les deux pays dans les différents domaines économiques.
Près de 100 sociétés turques opèrent au Maroc et ont remporté des marchés d'environ un milliard de dollars, notamment dans les domaines des infrastructures, des routes et des gros œuvres, a-t-il fait savoir.
D'autre part, a ajouté M. Boulif, de nombreux étudiants marocains suivent leur cursus universitaire dans les établissements turcs, qui dispensent un enseignement et une formation de qualité et d'un standard élevé n'ayant rien à envier à leurs homologues européens.
L'avenir est prometteur et les relations bilatérales devront enregistrer davantage de progrès, notamment en matière de tourisme et de transport, pour être au niveau des aspirations des deux pays, a-t-il indiqué.
En marge du 5-ème sommet du Bosphore (10-12 décembre), M. Boulif a examiné avec le ministre turc des Transports, de la Navigation et des Communications, Lutfi Elvan, les moyens de renforcer la coopération et l'échange d'expériences et d'expertise entre les deux pays dans les domaines du transport routier, de l'entretien des routes, de la marine, de la coopération portuaire, de la logistique et de la construction navale.
Il a aussi eu des entretiens avec des responsables de l'Association des hommes d'affaires et des industriels indépendants (MUSIAD) au cours desquels il a présenté les opportunités d'investissements offertes dans le Royaume et les progrès réalisés dans l'amélioration du climat des affaires.
(MAP-16/12/2014)