18ème anniversaire de la Fête du Trône
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Brillante célébration à Genève du 18ème anniversaire de l'intronisation de SM le Roi
Le chargé d'affaires du Maroc auprès de l'ONU à Genève, M. Hassan Boukili, a offert lundi soir une grande réception à l'occasion du 18e anniversaire de l'accession au Trône de SM le Roi Mohammed VI.
Cette célébration a été rehaussée par la présence de plusieurs hautes personnalités de la République du Canton de Genève, amies du Maroc, et de hauts responsables des organisations internationales. Il s'agit notamment du président et vice-président du Grand conseil de Genève, du directeur du protocole du canton de Genève, du directeur du protocole de l'Office des Nations-unies à Genève (ONUG), des directeurs exécutifs adjoints de l'ONUSIDA et de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), ainsi que les membres de la prestigieuse Commission du droit international et de Comités des organes des traités.
Ont aussi pris part à la cérémonie de nombreux ambassadeurs, représentants permanents, diplomates, hommes d'affaires et fonctionnaires de l'organisation des Nations unies, ainsi que des membres de la communauté marocaine.
Les personnalités présentes ont saisi l'occasion pour saluer les grandes réformes démocratiques initiées par SM le Roi et les avancées significatives du Royaume dans les divers domaines. Elles ont également exprimé leur admiration pour le leadership du Souverain et son engagement constant en faveur de la paix, de l'ouverture et de la tolérance dans le monde.
A l'issue de cette réception, les distinguées convives ont prié le chargé d'affaires de transmettre leurs chaleureuses félicitations au Souverain à l'occasion de la Fête du Trône ainsi que leurs vœux de bonheur et de santé à la glorieuse famille royale et de prospérité et de progrès au peuple marocain, sous la conduite éclairée de SM le Roi.
L'ambassadeur du Maroc à Londres offre une réception à l'occasion de la Fête du Trône
L'ambassadeur du Maroc au Royaume-Uni Abdesselam Aboudrar a offert, lundi soir à Londres, une réception à l'occasion de la célébration du 18-ème anniversaire de l’accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône de Ses glorieux ancêtres.
Cette réception a été rehaussée par la présence de plusieurs personnalités britanniques, de membres du corps diplomatique accrédité à Londres et de représentants du monde académique, économique, culturel, artistique et des médias. Plusieurs membres de la communauté marocaine résidant en Angleterre ont aussi été conviés à cette réception. Ils ont saisi cette heureuse occasion pour exprimer leurs félicitations les plus chaleureuses et leurs sincères vœux de santé, de bonheur et de longue vie à SM le Roi, et de davantage de progrès et de prospérité au peuple marocain.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, l’ambassadeur du Maroc à Londres a exprimé ses vifs remerciements aux convives ayant pris part à cette réception tenue pour célébrer les avancées, tous azimuts, réalisées sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Au cours des dix-huit dernières années, le Maroc a entrepris, sous l’impulsion et le leadership visionnaire du Souverain, des réformes politiques profondes, lancé des chantiers économiques de grande envergure et monté des projets de développement humain pour répondre aux besoins et aspirations légitimes du citoyen marocain, a dit M. Aboudrar.
Il a également mis en exergue les Hautes Orientations Royales contenues dans le discours du Trône qui a insisté notamment sur la nécessaire mise à niveau de l’administration et sur un réel engagement des décideurs au service du bien-être des citoyens.
L’ambassadeur du Maroc a, en outre, rappelé le retour triomphal du Maroc à l’Union africaine grâce à la vision éclairée et proactive de SM le Roi Mohammed VI qui a fait de la coopération Sud-Sud le diapason de la diplomatie marocaine.
S’agissant des relations maroco-britanniques, M. Aboudrar s’est félicité du partenariat fructueux et de la coopération étroite existant entre les deux pays amis qui se partagent les mêmes valeurs de paix, de démocratie et de tolérance.
Célébration de la glorieuse fête du Trône à Prague
A l'occasion des festivités marquant le 18-ème anniversaire de l’accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône de Ses glorieux ancêtres, l’ambassadeur du Maroc en République tchèque Mme Souriya Otmani a offert, lundi, une réception pour célébrer cet événement.
Cette réception a été marquée par l’exécution des hymnes nationaux marocain et tchèque par deux artistes de la Chorale Gharnatie de Rabat et par la présence de quelque 300 convives dont les chefs de missions et membres du corps diplomatique accrédités à Prague.
Étaient également présents plusieurs Gouverneurs de régions, des maires et de hauts responsables du ministère tchèque des Affaires Étrangères et d’autres départements ainsi que de nombreux Sénateurs, députés dont M. Vaclav Zemek, président du groupe d’amitié parlementaire Tchéquie-Maroc, et les membres de la communauté marocaine résidant en République Tchèque.
A cette heureuse occasion, le président du Sénat tchèque, M. Milan Stech, a adressé ses félicitations et ses meilleurs vœux au Souverain et au peuple marocain et s’est félicité de la visite historique d’amitié et de travail effectuée par le Souverain en Tchéquie qui a illustré les bonnes relations de coopération existant tant au niveau des chefs des États, des parlements que des gouvernements des deux pays.
Il s’est également félicité de la coopération étroite entre le Sénat et la Chambre des Conseillers, rappelant, à ce propos, l’échange de visites de délégations de sénateurs et conseillers ces dernières années et annonçant qu’une délégation de sénateurs dirigée par le Président de la Commission des affaires Étrangères, de la défense et de la sécurité se rendra, en septembre prochain, en visite de travail au Maroc.
M. Stech a salué les grandes avancées réalisées par le Royaume sous le leadership de SM le Roi qui incarne et assure la stabilité du pays et promeut le développement tous azimuts du Maroc, soulignant que le Royaume était et demeure un partenaire de grande importance pour la République Tchèque.
Intervenant pour sa part, Mme Otmani a rappelé la communion unique et la symbiose particulière qui existe entre le peuple marocain et le Roi, relevant que la fête du Trône vient chaque année commémorer non seulement l’accession du Souverain au Trône de Ses glorieux ancêtres mais aussi consacrer et consolider encore davantage les liens d’allégeance à SM le Roi, garant de l’unité et de l’intégrité du Royaume.
Elle a mis en relief les efforts incessants déployés par le Souverain pour développer un modèle spécifiquement marocain basé sur une démocratie inclusive et qui promeut l’ouverture, la tolérance, les droits de l’homme et la bonne gouvernance.
Mme l’ambassadeur n’a pas manqué de rappeler les bonnes relations d’amitié et de coopération entre Prague et Rabat, relations appelées à s’intensifier dans tous les domaines et à tous les niveaux, surtout depuis la visite historique d’amitié et de travail de SM le Roi à Prague en 2016.
Lors de cette réception, les convives ont pu apprécier la partition musicale jouée par le célèbre trompettiste tchèque, Félix Slovacek et aussi plusieurs danses folkloriques marocaines brillamment chorégraphiées par la Troupe de danse tchèque Sahar, notamment la Guedra des provinces du Sud et les traditionnelles danses berbères Ahidouss du Moyen Atlas, le tout dans une ambiance conviviale agrémentée par la dégustation des pâtisseries et plats de la riche gastronomie marocaine.
(MAP-01/08/2017)
La Fête du Trône, une symbolique profonde et étape d'évaluation des réalisations (diplomate)
La fête du trône célébrée avec ferveur chaque année revêt une profonde symbolique et constitue une étape d’évaluation des réalisations accomplies, a souligné l’ambassadeur du Maroc à Varsovie M. Younes Tijani, dans un entretien avec les éditions polonaises en ligne "TTG" et "Polskie Media".
L’occasion de la fête du Trône, que le peuple marocain célèbre depuis 1934, est également considérée comme "une phase de réflexion sur l’approche du développement global et complémentaire que connait le pays depuis l’accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône de ses glorieux ancêtres afin d’atteindre le progrès social et économique escomptés et d’évaluation objective et rationnelle des grandes réalisations pour la stabilité politique et la consolidation de l’édification démocratique et des institutions de l’Etat", a-t-il mis en évidence dans un entretien avec les sites électroniques polonais "TTG" et "Polskie Media".
Le Royaume, sous la conduite éclairée de SM le Roi, ne se satisfait pas seulement des résultats positifs des réalisations accomplies mais a l’ambition d’aller encore de l’avant dans cette voie et de relever les défis de l’économie moderne, de lancer de nouveaux projets structurels sur l’ensemble du territoire et ce, dans le but de parvenir à un développement social et complémentaire.
Le Souverain a veillé, depuis, à ce que le Maroc s’ouvre davantage sur son environnement régional et continental et fasse du partage de ses expériences et expertises, accumulées dans les différents aspects du développement, et de l’élargissement de sa coopération avec les pays africains une des priorités et un choix stratégique.
Dans ce contexte, a rappelé M. Tijani, SM le Roi a effectué des visites dans de nombreux pays du continent couronnées par la conclusion de centaines d’accords qui touchent divers aspects de coopération bilatérale et multilatérale, des périples qui ne se sont pas uniquement limités aux pays dont les relations traditionnelles avec le Maroc remontent à des décennies mais aussi aux pays d’Afrique centrale, orientale et du sud, ce qui a permis d’institutionnaliser cette coopération et de lui donner une dimension d’avenir fructueuse et prometteuse.
Ces visites du Souverain ont aussi permis l’élaboration de méga projets et d’investissements de qualité et d’importance stratégique pour le continent africain, a-t-il mis en relief, citant à titre d’exemple le projet de gazoduc signé avec le Nigeria pour l’acheminement du gaz au marché européen, un pipeline devant renforcer le développement du secteur énergétique dans toute la région ouest africaine et contribuer à donner une dynamique aux relations économiques entre l’Afrique et le vieux continent, ainsi que les plateformes intégrées pour la production d’engrais en Éthiopie et au Nigeria.
Les investissements du Maroc en Afrique ont affiché, ces dernières années en termes de taille, de valeur et de couverture géographique (environ 25 pays), une croissance soutenue propulsant, ainsi, le Royaume au rang du deuxième investisseur sur le continent dans divers secteurs vitaux dont la construction, le logement, l’assurance, les banques, le transport, les produits pharmaceutiques, les télécommunications et autres, a relevé le diplomate.
Et de noter que parmi les exemples de cet engagement fort du Royaume envers sa profondeur africaine figure l’initiative humanitaire adoptée par le Maroc en matière d’immigration sur Hautes instructions royales afin de résoudre les problèmes sociaux de migrants et de réfugiés africains, en particulier ceux en provenance des pays subsahariens, de régler leurs situations juridiques et de les intégrer dans la société marocaine, une opération qui a bénéficié, jusqu’à présent, à plus de 20 mille migrants.
En outre, le Maroc se distingue par l’adoption d’une stratégie de lutte contre le terrorisme, guidée en cela par des mesures concrètes de lutte contre l’extrémisme, la pauvreté et l’exclusion sociale, de garantie de la sécurité, de la quiétude et de lutte contre l’analphabétisme, a ajouté M.Tijani, soulignant que cette stratégie privilégie le soutien au développement social et la primauté du droit.
Par ailleurs, les réalisations du Maroc dans les domaines politique et économique ont été couronnées, cette année, par le retour historique du Royaume à l’Union africaine, vivement salué par de nombreux chefs d’Etat africains, a mis en exergue le diplomate.
En ce qui concerne les relations entre le Maroc et la Pologne, la coopération bilatérale est sur la bonne voie et va crescendo au fil des années, a indiqué M.Tijani, des excellentes relations que traduisent les consultations politiques régulières et les participations qualitatives d’experts et académiciens polonais notamment à la Conférence sur les changements climatiques de Marrakech (COP 22) et au Forum annuel Crans Montana à Dakhla, ainsi que le développement de la coopération parlementaire entre les deux pays avec la création l’année en cours du groupe d’amitié parlementaire.
L’ouverture de plusieurs dessertes aériennes directes entre les villes marocaines et Polonaises et la présence distinguée cette année du Maroc sur le marché du tourisme polonais en remportant le Prix d’excellence à la Foire internationale du tourisme de Varsovie s’inscrivent dans cette voie des bonnes relations, a-t-il fait savoir, soulignant l’intérêt croissant des polonais pour la destination Maroc reflété par l’augmentation progressive de la demande des touristes polonais dont une hausse de 70 pc en juin dernier par rapport au même mois de 2016.
Le discours royal identifie les "leviers stratégiques" pour la consécration du choix démocratique au Maroc (chercheur)
Le discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI à l’occasion de la Fête du Trône identifie les "leviers stratégiques" de nature à contribuer à la consécration du choix démocratique au Maroc, a souligné le président du Centre de réflexion stratégique et de la défense de la démocratie à Laâyoune, Moulay Boubker Hamdani.
Ces leviers concernent le développement de l’action de l’administration publique aussi bien sur le plan de la gouvernance et de l’efficience que de la qualité des prestations, l’aboutissement des chantiers de développement qui demeurent tributaires du changement des mentalités, et l’application de la loi, le respect des institutions et la corrélation entre la responsabilité et la reddition des comptes, a précisé M. Hamdani dans une déclaration à la MAP.
S’agissant de l’amélioration du rendement de l’administration publique, M. Hamdani a relevé que le discours royal a pointé du doigt les dysfonctionnements qui entravent le rendement de l’administration et affectent le processus de développement au Maroc.
Il a estimé, dans ce sens, que la diffusion de la culture de bonne gouvernance au sein de l’administration publique constitue désormais un chantier national qui requiert l’adhésion de tous les acteurs pour hisser le niveau des prestations publiques offertes aux citoyens.
Pour ce qui est de l’aboutissement des chantiers du développement, il a fait constater que le discours prononcé par le Souverain dresse un réquisitoire contre les agissements de certains responsables administratifs et acteurs politiques qui rechignent à interagir avec les doléances et préoccupations réelles des citoyens.
Le président du centre de la réflexion et de la défense de la démocratie a fait observer, à ce propos, que le faible niveau d’encadrement des partis et l’absence de la médiation des formations politiques dans la gestion des conflits sociaux ont fait que le citoyen a perdu toute confiance dans les institutions concernées, les instances élues et la classe politique qui ne se préoccupe que de ses propres intérêts.
Le discours royal, un recadrage sévère aux fonctionnaires et politiques qui ne prennent pas au sérieux leurs nobles missions (politologue)
Le discours prononcé samedi soir par SM le Roi Mohammed VI à l'occasion de la Fête du Trône est un recadrage sévère aux fonctionnaires et politiques qui ne prennent pas au sérieux leurs nobles missions, a affirmé le politologue Mustapha Tossa.
"Ce discours a été ressenti et perçu comme un recadrage royal sévère des fonctionnaires qui ne prennent pas au sérieux leurs nobles et honorables missions de service public et des responsables politiques qui se livrent à de dangereux petits jeux de basse politique au détriment des intérêts des marocains qu’ils sont censés servir où représenter", a fait observer M. Tossa dans un article publié sur le site d’informations français Atlasinfo.
Ce discours était donc à la hauteur du contexte social que traverse notamment le nord du Maroc, a-t-il dit, notant que le Souverain a commencé par faire un constat sur les progrès qui ne sont pas à la hauteur des espérances des marocains et qui engendre une réalité qui déçoit et parfois fait honte.
SM le Roi a livré l’explication et les raisons de la situation à Al Hoceima, a poursuivi le politologue, notant que deux charges royales d’une grande rudesse et d’une fermeté déterminée ont ciblé le spectre de l’administration marocaine.
"La première vise les fonctionnaires qui ne s’investissent pas suffisamment aux services des citoyens et dont la seule obsession est la course effrénée aux promotions semble être le seul moteur. Ils ont été décrits par le discours royal comme des personnages sans conscience, sans sens du service de l’Etat, recroquevillés sur leurs seuls intérêts égocentriques", a-t-il fait remarquer, ajoutant que ces fonctionnaires indignes doivent quitter leurs responsabilités et démissionner de leurs fonctions puisque leurs choix et leurs comportements portent atteinte aux intérêts du citoyen qu’ils sont censés servir.
D’ailleurs, pour bien montrer certaines fractures béantes, le Souverain s’est livré à une comparaison entre la dynamique productive du service privé et celle stérile, inopérante, inefficace de certains services publics, a poursuivi le politologue, notant que la seconde charge royale a pris pour cible certains responsables de la classe politique qui font passer leurs calculs politiciens avant l'intérêt général et le service des citoyens et qui de part leur comportements irresponsables ont fini par créer les conditions de tensions sociales que vit la ville d’Al Hoceima.
Il a ajouté que le Souverain a lancé une rude critique à l’encontre des partis politiques, affirmant que dans ce discours et face à cette crise sociale, SM le Roi a évoqué aussi la nécessité de demander des comptes aux responsables qui ont failli dans leurs missions.
SM le Roi a aussi rendu un hommage appuyé aux forces de l’ordre qui se sont montré à la hauteur de leur mission, a-t-il conclu.
Le discours du Trône, un appel à l'action au service de l’intérêt général (académicien)
L’académicien et expert stratégique des questions du Sahel et du Sahara, Abdelfatah Fatihi, a mis en avant le contenu du discours royal adressé à la Nation à l’occasion de la Fête du Trône, notant que le Souverain a appelé à l’action au service de l’intérêt général dans le respect des dispositions de la Constitution.
Le Souverain a réitéré l’engagement en faveur de la contractualisation constitutionnelle en tant que choix substantiel pour impulser toute sorte de dynamique politique, juridique ou économique, et levier pour couper court à toute velléité de personnalisation de la gestion des institutions de l’Etat, a indiqué M. El Fatihi dans une déclaration à la MAP. SM le Roi, a-t- poursuivi, a insisté sur l’importance de l’approche globale dans la gestion des crises dans toutes les régions et tous les secteurs, notant que ce genre de gestion revêt un caractère collectif et s’appuie sur l’étroite corrélation entre la responsabilité et la reddition des compte, dans la droite ligne de l’esprit et de la lettre de la Constitution.
Après avoir souligné que le discours royal a insisté sur la dynamique constante du processus de développement au Maroc, à en juger par le bilan et l’évolution des relations économiques et politiques, aussi bien sur plan régional qu’internationale, M.El Fatihi a estimé que cette dynamique est l’illustration "d’une vision et d’une détermination royales claires", notant que "le manque de retombées (de cette dynamique) sur le plan social est dû aux pratiques négatives de certains responsables et à l’inefficience de l’action des établissements publics".
Le discours du Trône a remis au grand jour la situation de l’administration marocaine, qui est devenue, a-t-il enchaîné, un problème et non pas un moyen pour régler les problèmes, notant que ce rappel à la réalité est de nature à accélérer la réforme de l’administration publique dans l’avenir.
L’académicien marocain a relevé, par ailleurs, que SM le Roi a insisté sur la nécessité de la mise en œuvre totale et saine de la constitution, notant que le Souverain a relevé que cette mise en œuvre de la Constitution est une responsabilité collective, incombant à tous les acteurs (gouvernement, parlement, partis politiques et l’ensemble des institutions), chacun dans son domaine de compétences.
Lancement de plusieurs projets à Oujda-Angad à l’occasion de la fête de trône
Plusieurs projets de développement ont été lancés, dans des communes relevant de la préfecture d’Oujda-Angad, à l'occasion de la célébration du 18ème anniversaire de l'accession de SM le Roi Mohammed VI au trône de Ses glorieux ancêtres.
Ainsi, le Wali de l’Oriental, gouverneur de la province d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai a procédé en compagnie du président du conseil régional, Abdenebi Bioui, au lancement d’une opération de plantation d’amandiers sur une superficie de 400 ha au niveau de la commune rurale de Beni Drar. Le projet mobilise une enveloppe budgétaire de 10,2 MDH.
Ce projet, qui s’étale sur deux ans, profitera à plus de 200 agriculteurs et devrait atteindre une capacité de production de 1,5 tonne par an. Le revenu de l’agriculteur devrait également passé de 600 à 13.900 DH/Ha.
Il s’inscrit dans le cadre des projets de développement agricole du Grand Oujda (2016-2010) qui a pour objectif de mettre à niveau des communes rurales frontalières à travers le développement du secteur agricole.
Dans la commune d'Ibn El Oualid, il a été procédé au lancement des travaux de réalisation d’un terrain de rugby pour un coût global de 12 MDH. Ce terrain sera construit dans le cadre d’un partenariat entre les ministères de l’Intérieur, de l'Aménagement du territoire, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville et de la Jeunesse et du Sport, le conseil régional, la préfecture d’Oujda-Angad et la commune d'Ibn El Oualid.
Des générateurs électriques et des panneaux solaires mobiles ont été également remis à des bénéficiaires dans le cadre du programme d’urgence de développement des zones frontalières notamment au niveau des communes Ibn El Oualid et Beni Drar. Cette opération coutera plus de 4,987 MDH.
(MAP 31/07/2017)
Discours du Trône: SM le Roi met le doigt sur les dysfonctionnements de l'administration publique (M. Benhamou)
Le discours adressé par SM le Roi Mohammed VI à la nation, samedi soir à l'occasion du 18e anniversaire de l'accession du Souverain au Trône de Ses glorieux ancêtres, a mis le doigt sur les dysfonctionnements de l'administration publique en termes de gouvernance, d'efficience et de qualité des prestations offertes aux citoyens, a relevé Mohammed Benhamou, président du Centre marocain des études stratégique (CMES).
M. Benhamou a ajouté, dans une déclaration à la MAP, que le discours royal a porté sur la nécessité pour les responsables administratifs de s'acquitter de leurs missions, tout en considérant que le service du citoyen constitue, aujourd’hui, le maillon le plus faible.
Le chercheur marocain a souligné, dans ce sens, que le discours royal a clairement critiqué les responsables administratifs dans le secteur public qui rechignent à faire leur devoir avec la compétence et l’engagement requis et n’accomplissent pas leur travail comme il se doit, ainsi que les pratiques honteuses qui ont poussé les jeunes à bouder la participation aux élections et perverti l’action politique.
Sa Majesté le Roi a salué, en revanche, le secteur privé compte tenu des tâches qu’il accomplit et de la dynamique qu’il connait et qui est créatrice d’opportunités d’emploi, ce qui en fait un modèle opposé à l’immobilisme des mentalités devenu obstacle aux choix de développement du pays, a expliqué M. Benhammou.
Après avoir mis l’accent sur l'invitation adressée par SM le Roi au secteur public afin de jouer pleinement son rôle, il a souligné que le Souverain a également appelé à ce que la loi s’applique à tous les responsables sans discrimination aucune.
Dans ce sens, Sa Majesté le Roi a souligné qu'il n'y a pas lieu de se dérober à ses responsabilités ou de jouir de l’impunité, tout en mettant en exergue la mise en œuvre entière des dispositions de la Constitution, a précisé M. Benhammou.
D'autre part, il a relevé que le discours royal a salué le rôle important joué par les forces de l’ordre au Maroc, à travers le maintien de la sécurité et de la stabilité, tout en faisant remarquer qu’il ne convient pas de considérer le rôle des forces de l’ordre comme une préférence de l'option de l'approche sécuritaire, puisque ces forces interviennent uniquement pour assurer la sécurité et la stabilité du pays et du citoyen.
Par ailleurs, M. Benhammou a rapporté que SM le Roi a souligné dans son discours l'attachement du Maroc aux acquis démocratiques et à la nécessité de les préserver.
Il a, de même, indiqué que le discours est réaliste et loin de tout pessimisme, le qualifiant de discours teinté de volonté claire et sincère aspirant à réaliser davantage d'acquis pour bâtir l'avenir.
La réalisation de cet objectif est tributaire d'une corrélation entre responsabilité et reddition des comptes, d'élites qualifiées et de partis politiques citoyens, a-t-il dit.
Agadir: Lancement et inauguration de plusieurs projets de développement à l'occasion de la Fête du Trône
A l'occasion du 18ème anniversaire de la fête du Trône, la préfecture d'Agadir Ida Outanane a vu l'inauguration et le lancement de plusieurs projets de développement socio-économique.
Le secteur hôtelier, l'un des domaines clés de l'économie régionale, s'est consolidé par l'ouverture d'un nouvel établissement haut de gamme, à l'occasion d'une cérémonie présidée par le Wali de la région Souss-Massa, Ahmed Hajji.
Edifié sur deux hectares dans le secteur balnéaire, ce boutique-hôtel du groupe Dounia Hôtels offre une centaine de suites et de chambres, des cafés et restaurants à thème, un spa, ainsi que divers lieux d'animation et de points de vente.
L’établissement a nécessité un investissement de 150 millions de dirhams, sans compter les terrains qui sont domaniaux, et emploie plus d'une centaine d'employés, en majorité des lauréats des établissements de formation hôtelière.
Dans le cadre du renforcement de l'accès des personnes démunies aux soins de santé, il a été procédé à l'inauguration d'un centre de soins de santé primaires dans le quartier Hay Mohammedi.
Le centre, réalisé sur une superficie de 347 m2, permettra l’amélioration de l’accès aux soins de santé de proximité à une population de plus de 33.000 habitants issus des piémonts et des douars avoisinants d'Ait Al-Moudden, Taoukt et Ighil Oudrdour.
Cet établissement sanitaire est doté de salles de consultations et de tous les équipements médicaux nécessaires pour assurer diverses prestations, dont la médecine générale, la santé mère-enfant, les maladies chroniques...
Par la même occasion, le Wali de la région Souss-Massa, accompagné des élus locaux et des représentants de différents services extérieurs, a procédé à la remise de plusieurs bus scolaire, une ambulance et d'autres engins à différentes communes rurales de la préfecture d'Agadir Idaoutanane.
Ces véhicules ont été financés dans le cadre des programmes visant notamment le soutien des secteurs de la santé et de l’éducation nationale.
Ils visent à consolider les efforts déployés dans les domaines de la lutte contre le décrochage scolaire, l’encouragement de la scolarisation de la fille rurale et le rapprochement des prestations sanitaires au profit des citoyens des zones reculées.
Émission d'une pièce commémorative d'une valeur faciale de 250 dirhams
Bank Al-Maghrib a annoncé dimanche l'émission d'une pièce commémorative d'une valeur faciale de 250 dirhams, à l'occasion du 18ème anniversaire de l'accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône de Ses glorieux ancêtres.
La mise en vente de cette pièce est prévue à compter du 15 août 2017, dans les guichets de la banque centrale et à la boutique de son musée au prix public de 550 dirhams l'unité, a a indiqué Bank Al-Maghrib dans un communiqué.
Cette pièce en argent (925/mille) et cuivre (75/mille) pèse 28,28 grammes et mesure 38,61 millimètres de diamètre, a précisé l'institut d'émission.
La pièce présente à l'avers, l'effigie de SM le Roi Mohammed VI en plus des mentions "Mohammed VI" et "Royaume du Maroc" en arabe, avec en bas les millésimes 2017-1438, selon la même source.
Au revers, la pièce présente en bas l'inscription "18ème anniversaire de l'intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI" et en haut sa traduction arabe, a fait savoir le communiqué.
Le centre du revers est orné d’une représentation du portail Bab Soufara de Rabat et de branches d'oliviers surmontés des Armoiries du Royaume en plus de la valeur faciale (250 dirhams), écrite en chiffres et caractères arabes.
Huffington Post: le discours de Sa Majesté le Roi, un “modèle exemplaire” d’une pensée critique sans concession
Le discours prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion de la Fête du Trône se démarque comme étant un “modèle exemplaire” de la pensée critique et d’un discours politique nouveau, qui a fait un diagnostic sans concession de la situation du pays, dans le cadre d’une démarche “rare dans les annales de la région arabe”, écrit dimanche le quotidien américain à grand tirage Huffington Post.
“Il est rare dans les annales du discours politique dans la région arabe de trouver un Chef d’Etat dresser le diagnostic de son pays en public, de manière profonde et directe”, souligne l’influente publication US dans une analyse signée Ahmed Charai, éditeur et membre du Conseil d’administration de plusieurs think tanks américains.
Le Souverain, développe ainsi le Huffington Post, “a offert un modèle exemplaire d’un nouveau modèle de discours politique à travers Son adresse à la Nation, à l’occasion du 18-ème anniversaire de Son accession au Trône”, notant que Sa Majesté le Roi n’a pas évoqué les questions régionales et internationales, “où le Maroc jouit de la confiance de pays alliés innombrables, et a choisi de concentrer Son discours sur la situation interne”.
C’est dans ce contexte, poursuit l’analyse, que le Souverain a dit : “le Maroc jouit d’une grande crédibilité à l’échelle continentale et internationale, et bénéficie de l’estime de nos partenaires, de la confiance de grands investisseurs comme +Boeing+, +Renault+ et +Peugeot+. Et pourtant, d’autre part, Nous constatons avec contrariété que, dans certains secteurs sociaux, le bilan et la réalité des réalisations sont en-deçà des attentes. N’a-t-on pas honte de signaler que ces résultats sont le fait du Maroc d’aujourd’hui ?”.
“Nous avons réussi dans la mise en œuvre de nombreux plans sectoriels comme ceux de l’agriculture, de l’industrie et des énergies renouvelables. Néanmoins, les projets de développement humain et territorial, qui ont un impact direct sur l’amélioration des conditions de vie des citoyens, ne Nous font pas honneur et restent en-deçà de Notre ambition”, a tenu à rappeler le Souverain.
Et d’ajouter: “A titre d’exemple, les Centres régionaux d’Investissement, si l’on en excepte un ou deux, constituent un problème et un frein au processus d’investissement : ils ne jouent pas leur rôle de mécanisme incitatif ; eux qui ont, en principe, vocation à régler les problèmes qui se posent régionalement aux investisseurs, à leur épargner le besoin de se déplacer auprès de l’Administration centrale”.
Le Huffington Post fait observer que le discours de Sa Majesté le Roi a “réservé des mots durs à la classe politique”, en soulignant que “De fait, les pratiques de certains responsables élus poussent un nombre de citoyens, notamment les jeunes, à bouder l’engagement politique et la participation aux élections. La raison en est qu’ils ne font tout simplement pas confiance à la classe politique, et que certains acteurs ont perverti l’action politique en la détournant de la noble finalité qui lui est assignée par définition”.
C’est dans ce cadre que Sa Majesté le Roi a relevé que “Face à cet état de fait, le citoyen est en droit de se demander : à quoi servent les institutions en place, la tenue des élections, la désignation du gouvernement et des ministres, la nomination des walis et des gouverneurs, des ambassadeurs et des consuls, si, visiblement, un fossé sépare toutes ces instances du peuple et de ses préoccupations ?”.
Ce constat, a tenu à préciser le Souverain, “ne concerne pas tous les responsables administratifs et politiques : nombre d’entre eux sont, au contraire, des personnes honorables, connues et reconnues pour leur patriotisme sincère, leur intégrité, leur impartialité et leur engagement au service de l’intérêt général”.
Le Huffington Post a relevé, dans ce contexte, l’appel lancé par le Souverain à un changement salutaire des mentalités sur la base de l’esprit de responsabilité et de l’engagement civique et dans le cadre d’une nouvelle dynamique au sein du service public et des partis politiques qui doivent ainsi faire appel aux élites les plus qualifiées pour la gestion des affaires publiques.
L’auteur de l’analyse fait remarquer, d’autre part, que le niveau élevé de franchise et de diagnostic sans concession qui caractérisent cette adresse Royale à la Nation est sous-tendue par l’adhésion de la collectivité nationale dans sa large diversité derrière Sa Majesté le Roi, qui est dépositaire d’une légitimité et d’une tradition séculaires.
En effet, rappelle le Huffington Post, le Souverain s’est évertué durant les dernières dix huit années à ancrer les valeurs d’égalité dans la constitution et a positionné le Maroc en tant que partenaire respecté et écouté dans le concert des Nations, dans le cadre d’une vision stratégique pro-active de développement qui place le bien-être des citoyens au centre de ses finalités.
Le discours royal présente un diagnostic objectif et réel de l'état de la gouvernance publique
Le discours adressé samedi par SM le Roi Mohammed VI à la nation à l'occasion du 18ème anniversaire de l'accession du Souverain au Trône de Ses glorieux ancêtres, présente un diagnostic objectif et réel de l’état de la gouvernance publique, a affirmé Said Khoumri, professeur à l’Université Hassan II à Casablanca.
Pour M. Khoumri, le discours royal était tout aussi clair que direct en affirmant que la société marocaine souffre de dysfonctionnements liés d’une part à l’administration qui produit parfois une politique de négligence et d’autre part aux partis politiques dont certains ne remplissent pas leur rôle principal de médiation et d’encadrement.
Le discours royal, estime M. Khomri, offre une feuille de route pour que les personnes travaillant au sein des administrations s'engagent de manière sérieuse et efficace au service des citoyens.
Et de souligner que les partis politiques doivent revoir leurs politiques et répondre aux attentes des populations via l'encadrement et la médiation.
M. Khoumri a également noté que le discours royal invite à la conjugaison de tous les efforts pour dynamiser et renforcer les politiques de développement au service des citoyens dans toutes les régions du Maroc, précisant que la réalisation de cet objectif est tributaire d'une corrélation entre responsabilité et reddition des comptes.
Laâyoune: Lancement et inauguration de plusieurs projets de développement à l'occasion de la Fête du Trône
Le processus de développement dans la province de Laâyoune s’est consolidé par le lancement et l'inauguration de plusieurs projets de développement, à l'occasion du 18ème anniversaire de l'accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône de Ses glorieux ancêtres.
Ainsi, le wali de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, gouverneur de la province de Laâyoune, Yahdih Bouchaâb, a inauguré samedi le bureau de l’état civil au 1er arrondissement, qui a connu des travaux d’aménagement et d’extension, sur une superficie estimée à 500 m2, avec un montant global de 2,5 millions de dirhams (MDH).
Accompagné notamment du président de la commune urbaine de Laâyoune, Hamdi Ould Errachid, M. Bouchaâb a également donné le coup d’envoi des travaux de réhabilitation du réseau d’assainissement liquide de la ville de Laâyoune (2è et 3è phases). S’inscrivant dans le cadre du contrat programme pour le développement intégré de la région, ce projet, auquel a été allouée une enveloppe budgétaire d’environ 74,86 MDH (2è phase), en plus d’un montant de 71,732 MDH accordé par le conseil de la région, porte sur la modernisation et l’entretien du réseau d’assainissement et la mise à niveau des installations d’assainissement et l’extension du réseau.
Par la même occasion, il a été procédé au lancement des travaux d’aménagement des avenues Hassan II (56 MDH), Mohammed V (MDH), Omar Al Mokhtar (33 MDH), Habouha (52 MDH), ainsi que de l’entrée sud de la ville (41 MDH).
Ces projets, initiés dans le cadre de la convention de partenariat portant sur la mise à niveau urbaine de la ville de Laâyoune (1ère partie), concernent des travaux de revêtement, le renforcement de l’éclairage public et la réalisation d’espaces verts, de parkings, et de la signalisation routière horizontale.
Au boulevard Moulay Youssef, M. Bouchaab et la délégation l’accompagnant ont inauguré le bureau sanitaire municipal, qui a connu des travaux d’aménagement sur une superficie de 300 m2 avec une enveloppe budgétaire de 2 MDH.
Au quartier Assalam, le responsable a posé également la première pierre pour l’aménagement de la place "Tel Attoyour", sur une superficie de 10.350 m2, pour un coût estimé à 22,796 MDH. De plus, il a été procédé dans ce même quartier, à l’inauguration du service des zones vertes (environ 580 m2) qui a connu des travaux d’aménagement et d’extension pour un coût global estimé à 2,870 MDH.
Dans la zone de "Policone", le wali de la région a posé la première pierre pour la construction d’une salle omnisports, d’une piscine olympique couverte et de l’aménagement de terrains de sports, sur une superficie totale de 17.500 m2, dont 3.900 m2 couverts.
La piscine couverte sera réalisée pour un coût estimé à 32,444 MDH, alors que la salle multisports, qui sera dotée d'une capacité d’accueil de 1.364 places, nécessitera une enveloppe de près de 25,245 MDH.
Au quartier Al fath, M.Bouchaab a inauguré la place Nil qui a été réaménagée sur une superficie de près de 1416 m2 pour un coût estimé à 1,985 MDH.
Il a, de même, inauguré au même quartier le bureau de l’état civile au 12è arrondissement qui a connu des travaux d’aménagement et d’extension sur une superficie totale d’environ 180 m2 pour un coût global estimé à 718.063 dirhams. Parmi les projets de développement lancés à cette occasion, figure aussi la pose de la première pierre pour l’aménagement d’un cimetière sur une superficie de 40 Ha pour un coût estimé à 9,8 MDH, outre l’aménagement d’un marché de bétail sur une superficie estimée à 50.038 m2 pour un coût global à hauteur de 29 MDH.
Il s’agit également de la pose de la première pierre pour la construction d’un centre régional des métiers d’éducation et de formation au quartier 25 mars. La réalisation de projet nécessitera une enveloppe budgétaire estimée à 16,25 MDH.
Il a été également procédé au lancement de travaux de réaménagement du siège de la commune de Laâyoune au quartier Al Hassani, sur une superficie estimée à 1.980 m2 pour un coût global d’environ 7,706 MDH. Dans la ville d’El Mersa, la délégation officielle a procédé vendredi à la pose de la première pierre pour la construction d’une fontaine à la place Al Moukawama, ainsi qu’à l’inauguration d’un pavillon dédié à la médecine dentaire au dispensaire de proximité dans cette ville.
La réalisation de ce pavillon, étalé sur 90 m2, a nécessité une enveloppe budgétaire d’environ 448.686 dirhams. Dans la même commune, il a été procédé également à la pose de la première pierre pour la construction d’un marché de poisson sur une superficie globale de 6.890 m2 pour un coût global estimé à 8,853 MDH. Par la même occasion, M. Bouchaab et la délégation l’accompagnant se sont informés du projet de réalisation de routes, de revêtement de rues et d’éclairage public dans la ville d’El Mersa (1ère phase).
Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre d’une convention de partenariat entre le conseil de la région et la commune d’El Mersa, nécessitera une enveloppe budgétaire estimée à 44,325 MDH.
Discours du Trône: SM le Roi met le doigt sur les dysfonctionnements de l'administration publique
Le discours adressé par SM le Roi Mohammed VI à la nation, samedi soir à l'occasion du 18e anniversaire de l'accession du Souverain au Trône de Ses glorieux ancêtres, a mis le doigt sur les dysfonctionnements de l'administration publique en termes de gouvernance, d'efficience et de qualité des prestations offertes aux citoyens, a relevé Mohammed Benhamou, président du Centre marocain des études stratégique (CMES).
M. Benhamou a ajouté, dans une déclaration à la MAP, que le discours royal a porté sur la nécessité pour les responsables administratifs de s'acquitter de leurs missions, tout en considérant que le service du citoyen constitue, aujourd’hui, le maillon le plus faible.
Le chercheur marocain a souligné, dans ce sens, que le discours royal a clairement critiqué les responsables administratifs dans le secteur public qui rechignent à faire leur devoir avec la compétence et l’engagement requis et n’accomplissent pas leur travail comme il se doit, ainsi que les pratiques honteuses qui ont poussé les jeunes à bouder la participation aux élections et perverti l’action politique.
Sa Majesté le Roi a salué, en revanche, le secteur privé compte tenu des tâches qu’il accomplit et de la dynamique qu’il connait et qui est créatrice d’opportunités d’emploi, ce qui en fait un modèle opposé à l’immobilisme des mentalités devenu obstacle aux choix de développement du pays, a expliqué M. Benhammou.
Après avoir mis l’accent sur l'invitation adressée par SM le Roi au secteur public afin de jouer pleinement son rôle, il a souligné que le Souverain a également appelé à ce que la loi s’applique à tous les responsables sans discrimination aucune.
Dans ce sens, Sa Majesté le Roi a souligné qu'il n'y a pas lieu de se dérober à ses responsabilités ou de jouir de l’impunité, tout en mettant en exergue la mise en œuvre entière des dispositions de la Constitution, a précisé M. Benhammou.
D'autre part, il a relevé que le discours royal a salué le rôle important joué par les forces de l’ordre au Maroc, à travers le maintien de la sécurité et de la stabilité, tout en faisant remarquer qu’il ne convient pas de considérer le rôle des forces de l’ordre comme une préférence de l'option de l'approche sécuritaire, puisque ces forces interviennent uniquement pour assurer la sécurité et la stabilité du pays et du citoyen.
Par ailleurs, M. Benhammou a rapporté que SM le Roi a souligné dans son discours l'attachement du Maroc aux acquis démocratiques et à la nécessité de les préserver.
Il a, de même, indiqué que le discours est réaliste et loin de tout pessimisme, le qualifiant de discours teinté de volonté claire et sincère aspirant à réaliser davantage d'acquis pour bâtir l'avenir.
La réalisation de cet objectif est tributaire d'une corrélation entre responsabilité et reddition des comptes, d'élites qualifiées et de partis politiques citoyens, a-t-il dit.
Lancement et inauguration de plusieurs projets de développement à Taounate
Plusieurs projets de développement ont été lancés et d’autres ont été inaugurés, vendredi à Taounate, pour un coût global de 88 millions de dirhams (MDH), à l’occasion de la célébration du 18ème anniversaire del 'accession de SM le Roi Mohammed VI au trône de Ses glorieux ancêtres.
Ainsi, au niveau de la commune Fenassa Bab El Hit, le gouverneur de la province, Hassan Bel Hadfa, accompagné d’une importante délégation, a procédé au lancement des travaux d’extension et de renforcement de la route régionale N 510 reliant la province de Taounate et la localité de Thar Souk, entre le point kilométrique 15 et 38 sur une longueur de 23 km et une largeur de 8 m.
Ce projet, qui vise à renforcer la sécurité routière tout en facilitant le transport des personnes et marchandises et renforçant le développement socio-économique de la région, sera réalisé par le ministère de l'Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau pour une enveloppe budgétaire de l’ordre de 61 MDH.
A la commune territoriale de Ain Aicha, relevant du cercle de Tissa, il a été procédé à la pose de la première pierre pour la construction d’un abattoir moderne pour un cout estimé à 20 MDH.
Ce projet sera réalisé en partenariat avec le ministère de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des préfectures et provinces du Nord, le groupement des collectivités locales "Attaâzor", le conseil provincial et la commune bénéficiaire.
Construit sur une superficie globale de 4.964 m2, ce projet tend à structurer l’opération de vente des viandes, assurer la sécurité du consommateur et préserver la qualité de l’environnement.
A la commune territoriale de Bani Walid, il a été procédé au lancement des travaux de construction de Dar Taliba (maison de l’étudiante) sur une superficie globale de 600 m2.
Ce projet sera réalisé par l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des préfectures et provinces du Nord avec une enveloppe budgétaire de l’ordre de 3,2MDH.
Au niveau de la même commune, le gouverneur de la province de Taounate a inauguré le complexe socio-sportif de proximité, réalisé avec une enveloppe globale de 3,4MDH, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse et des sports et la commune.
Édifiée sur une superficie globale de 3.600 m2, cette nouvelle structure sportive comprend un stade intégré, des espaces pour les jeunes, une salle d’animation sportive, une salle omnisports, des services sanitaires, une salle d’informatique et un espace pour les enfants.
Le gouverneur de la province ainsi que la délégation l’accompagnant ont, par ailleurs, visité le projet de construction d’une maternité à Bani Walid, réalisée dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH).
La traditionnelle retraite aux flambeaux de la Garde royale égaye la Corniche de M'diq avec des parades épatantes
La traditionnelle retraite aux flambeaux de la Garde Royale, une splendide incarnation du richissime héritage civilisationnel du Royaume, a égayé, samedi soir, la corniche de M'diq, gratifiant une foule en liesse de parades épatantes, dans le cadre des festivités marquant le 18ème anniversaire de l'intronisation de SM le Roi Mohammed VI.
Le défilé de la retraite aux flambeaux s'est ébranlé du Palais Royal en passant par l'avenue Lalla Nezha jusqu'à la Place de la Corniche, où les éléments de la Garde Royale ont offert, une heure durant, avec verve et maestria, un spectacle bariolé sous les acclamations nourries de milliers de personnes venues fêter ce joyeux anniversaire.
Ainsi, les éléments de la Garde Royale ont tenu en haleine le public grâce à de majestueuses figures de maniement d’armes, rythmées par des mélodies puisées dans le répertoire des chants patriotiques, qui rendent l'écho de la grandeur du Royaume et renvoie à la fierté de tout un peuple.
Le public, qui n'a pas raté l'occasion d'immortaliser ces moments inoubliables, a été subjugué par l’exécution de tableaux artistiques dessinés par une procession composée de porteurs de flambeaux, qui ont formé une étoile à cinq branches avant que d’autres éléments ne s'incrustent à l’intérieur du pentagramme pour composer l’armoirie du Royaume.
Vêtus de leurs costumes traditionnels, les porteurs de flambeaux vont ensuite entonner l'hymne national avant d'agrémenter ce spectacle par une déconcertante agilité en exécutant, dans un ordre impeccable, des parades en figures géométriques, le tout sur fond d'une rythmique orchestrée par la fanfare.
Les cavaliers de la Garde Royale ont également défilé harmonieusement faisant montre d'une maîtrise parfaite de leurs belles montures.
De leurs côtés, des formations musicales du Bataillon des Forces Royales Air et de la Gendarmerie Royale ont exécuté des tableaux artistiques, hauts en couleurs musicales, ayant suscité l'admiration des habitants et des visiteurs de la ville.
A travers la retraite aux flambeaux, organisée annuellement depuis 1947, la Garde Royale entend étoffer les festivités marquant la célébration par le peuple marocain de la Fête du Trône.
Porteurs de flambeaux, cavaliers et musiciens rivalisent dans le soin apporté à leurs tenues et à leurs prestations pour émerveiller le public et participer avec le peuple marocain à la célébration des fêtes nationales.
La diversité de cette procession, sa richesse et sa symbolique ne cessent d’attirer un public de plus en plus nombreux venant participer à la fête en entonnant à la fin du spectacle l'hymne national à la gloire de la devise éternelle du Royaume: Dieu, la Patrie, le Roi.
Le discours royal, une invitation à une responsabilité collective
Le discours de SM le Roi Mohammed VI à l'occasion de la Fête du Trône est un discours marqué par la franchise et une invitation à ce que la responsabilité soit assumée de manière collective, a affirmé le président du Centre des études et des recherches humaines et sociales d’Oujda (CERHSO), Samir Boudinar. Le discours royal adresse une critique acerbe à l'administration en ce qui concerne la gouvernance et ses performances quant à la mise en œuvre des projets, ainsi que son interaction avec les attentes du citoyen, a souligné M. Boudinar, relevant que SM le Roi a mis l’accent sur la nouvelle ère, celle de la corrélation entre responsabilité et reddition des comptes sans distinction aucune entre responsable et citoyen.
Après avoir rappelé l’autorité de l’Etat et l'approche adoptée dans le règlement des événements de la région d'Al Hoceima, dont l'action des forces de l’ordre, le Souverain a déploré que le problème du modèle politique et institutionnel marocain réside dans l'application, d’où la nécessité que tout un chacun assume sa responsabilité dans ce contexte qui nécessite de l’espoir dans l’avenir mais aussi du travail avec transparence et sérieux, a souligné M. Boudinar.
Le Discours Royal est porteur d'une critique réaliste et objective de la structure intellectuelle de la mentalité des responsables administratifs et politiques
Le Discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI à l'occasion de la Fête du Trône est porteur d'une critique réaliste et objective non seulement de la structure administrative et politique mais aussi de celle intellectuelle liée à la mentalité des responsables administratifs et politiques, concernés directement par la satisfaction des revendications sociales, a estimé le chercheur et professeur universitaire, Tarek Atlati.
SM le Roi a critiqué les parties qui se livrent au chantage de l'Etat et ceux qui s'en prennent aux services de sécurité au nom des droits de l'Homme, une page caduque que le Royaume a tournée depuis longue date, a ajouté le président du Centre des études stratégiques dans une déclaration à la MAP, dans laquelle il a commenté les grandes lignes du Discours Royal adressé à la Nation à l'occasion du 18è anniversaire de l’accession du Souverain au Trône de Ses glorieux ancêtres.
Aux yeux de M. Atlati, le Discours Royal n'a pas seulement procédé à un diagnostic de la situation, mais il a également évoqué les mesures opérationnelles et réalistes à même de redresser les structures administrative et politique ayant trait aux intérêts des citoyens, en ce se sens que le Souverain a rappelé les dispositions de l’alinéa 2 de l’Article premier de la Constitution se rapportant au principe de corrélation entre responsabilité et reddition des comptes.
Le discours royal présente un diagnostic "réel et courageux" de la réalité de plusieurs régions du Royaume
Le discours adressé samedi par SM le Roi Mohammed VI à la nation à l'occasion du 18ème anniversaire de l'accession du Souverain au Trône de Ses glorieux ancêtres présente un diagnostic "réel, audacieux et courageux" de la réalité de plusieurs régions du Royaume, notamment la ville d'Al Hoceima, a indiqué le professeur des sciences politiques à l'Université Mohammed V de Rabat, Abdelaziz Karaki. Le discours royal explique les causes des crises et tentions dans ces régions et présente une vision de la responsabilité, qui signifie d'être avant tout au service du citoyen, a indiqué M. Kerraki dans une déclaration à la MAP.
Le discours royal impute dans ce cadre la responsabilité à l'administration, qui connait plusieurs dysfonctionnements, ainsi qu'aux partis politiques qui ont abandonné leur principale mission, celle d'encadrer le citoyen et de jouer le rôle de médiateur entre ce dernier et les autorités, a souligné M. Karaki.
L'universitaire a indiqué que SM le Roi a noté que l'administration demeure la principale entrave à l'investissement dans nombre de régions du Maroc, ajoutant que le discours royal a insisté sur la nécessité de l'application des dispositions de la Constitution notamment en termes de corrélation entre responsabilité et reddition des comptes. Le discours Royal a dressé un diagnostic des dysfonctionnements dont souffre l'Administration, notamment les "mentalités dépassées" qui entravent nombre d’initiatives d’investissement et, par conséquent, la création de la richesse, ce qui prive les régions éloignées d’un élan de développement pouvant améliorer leur situation, a expliqué le professeur universitaire.
L’Administration marocaine souffre d’un manque de compétences, de responsabilité, d’efficacité et de gouvernance et assume une grande part de responsabilité dans les crises, a-t-il relevé, pointant du doigt la lenteur dans la réalisation des projets et l’incapacité de l’Administration à servir le citoyen avec efficacité. S’agissant des partis politiques, le professeur universitaire a indiqué que le discours royal a mis l’accent sur la renonciation des partis de leurs missions principales, notamment leur incapacité à produire des élites politiques capables d’encadrer les citoyens et de remplir le rôle d’intermédiaire, ajoutant que devant ce vide les forces publiques se sont trouvées, dans plusieurs régions, face à la population pour protéger les citoyens et leurs biens.
Le discours royal dresse un jugement sévère d’une certaine forme de gouvernance publique
Le discours de SM le Roi Mohammed VI à l'occasion de la fête du Trône a dressé un jugement sévère d’une certaine forme de gouvernance publique et constitue même un procès de ses insuffisances actuelles, a relevé le professeur de droit et politologue, Mustapha Sehimi.
L’administration n’est pas jugée performante, ni efficace pas plus qu’elle ne répond toujours aux attentes et aux besoins des citoyens et des administrés, a noté M. Sehimi dans une déclaration samedi soir à la MAP, soulignant que les fonctionnaires ne sont pas davantage épargnés pour une partie d’entre eux en tout cas, ce qui tranche avec le secteur privé qui réunit une bonne gouvernance, l’efficience et la qualité.
Selon M. Sehimi, ce différentiel entre le secteur privé et le secteur public est l’un des facteurs des dysfonctionnements intervenus dans le développement régional marqués par le retard dans certains territoires, précisant qu'il est aussi lié, aux yeux du Souverain, à certaines pratiques politiques négatives et à l’action de partis.
Par ailleurs, le Souverain a tenu à rappeler que la notion de responsabilité était liée à la reddition des comptes, comme l’a consacré la nouvelle Constitution de 2011, a fait remarquer le politologue.
Ainsi, SM le Roi "a appelé de ses vœux une nouvelle étape de l’action politique en précisant son contenu: un changement des mentalités, une administration efficiente, des partis politiques tournant le dos à la course aux postes et à la rente politique et davantage mobilisés pour le service des citoyens et la satisfaction de leurs attentes, de leurs besoins et de leurs aspirations", a relevé M. Sehimi.
Sur le dossier d’Al Hoceima, le professeur a estimé que le Souverain a rejeté une certaine vision "sécuritaire" entretenue en tenant à préciser que le seul principe qui a prévalu c’est l’application de la loi et le respect des institutions.
"Le Souverain a rendu hommage à cet égard à l’action des forces de l’ordre qui, dans des conditions difficiles, ont assumé leur devoir, à savoir la sécurité et la stabilité du pays en garantissant dans le même temps la quiétude des citoyens", a fait observer M. Sehimi, notant que pour SM le Roi, les Marocains ont le droit, et même le devoir, d’être fiers de leur appareil sécuritaire.
Par ailleurs, le politologue a relevé que SM le Roi a contesté pour le regretter l’insuffisante application de la Constitution de 2011. Il a réaffirmé que sa charge constitutionnelle lui commandait d’exercer la plénitude de ses responsabilités, la sécurité et la stabilité du pays, le bon fonctionnement des institutions, les droits et les libertés des citoyens aussi.
Et d’ajouter que le Souverain relève que sur le terrain, l’implémentation des dispositions de la nouvelle loi suprême accuse du retard alors que ce modèle est l’un des plus avancés.
SM le Roi a également souligné que chaque responsable doit "faire son travail" dans ce sens ou bien se démettre le cas échéant, réitérant sa détermination à conforter les acquis démocratiques en excluant "tout retour en arrière" ou toute "entrave au fonctionnement des institutions", a-t-il ajouté.
Selon M. Sehimi, le Souverain a aussi insisté sur l’impulsion concrète d’une "nouvelle marche" tournée vers un développement humain et social solidaire et équitable en faveur de l’ensemble des régions du Royaume.
Force, rigueur et franchise, maîtres mots du Discours Royal
Le Discours Royal adressé à la Nation à l’occasion de la Fête du Trône se caractérise par sa "force", sa "rigueur", sa "clarté" et sa "franchise", a affirmé Hamid Aboulas, professeur de Droit public à l'Université Abdelmalek Essaadi de Tétouan.
"Le discours Royal se caractérise par la force, la rigueur, la clarté et la franchise, dans la mesure où il a livré un diagnostic des dysfonctionnements qui entachent la gestion de plusieurs secteurs et chantiers de développement, malgré le rythme de développement soutenu que connait le Maroc, grâce aux réformes politiques et institutionnelles et aux projets de développement menés dans différents domaines", a indiqué à la MAP cet expert en relations internationales.
Le discours Royal, tout en mettant l'accent sur les résultats réalisés par plusieurs secteurs économiques, dont l'agriculture, l'industrie et les énergies renouvelables, qui affichent un succès remarquable, relève par contre que les réalisations dans le domaine du développement humain restent en deçà des attentes et des aspirations, en raison de la dysharmonie des rapports entre les acteurs concernés, et le manque d'esprit d'initiative et d'actions concrètes, a expliqué M. Aboulas.
Cette réalité paradoxale se manifeste également, comme le souligne le Discours de SM le Roi, au niveau de l'administration publique, laquelle, en raison de sa faible gouvernance et efficience, sa productivité insuffisante et le manque de compétence et d'ambition de ses fonctionnaires, entrave le progrès du Maroc et constitue un frein au processus d'investissement, a dit l'expert. Dans ce discours, le Souverain a également mis l’accent sur la nécessité d’une application stricte des dispositions de l’alinéa 2 de l’Article premier de la Constitution, alinéa qui établit une corrélation entre responsabilité et reddition des comptes, a fait savoir M. Aboulas, notant que l'opérationnalisation de ce principe est de nature à conforter la confiance des citoyens en les institutions, consacrer la primauté de droit et à garantir les droits de l'Homme.
Et de conclure que le discours royal a affirmé que la concurrence politique ne doit en aucun cas entraver la réalisation des projets de développement et ceux à caractère social, mais plutôt répondre aux attentes des citoyens et contribuer à la mise en oeuvre des chantiers lancés au service de l'intérêt suprême de la patrie.
(MAP-30/07/2017)
Lancement et inauguration de plusieurs projets de développement à Berkane
Plusieurs projets de développement ont été inaugurés ou lancés, vendredi dans la province de Berkane, à l'occasion de la célébration du 18ème anniversaire de l'accession de SM le Roi Mohammed VI au trône de Ses glorieux ancêtres.
Ainsi, le gouverneur de la province de Berkane, Mohamed Ali Habouha a procédé au niveau de la commune Aghbal au lancement des travaux de réalisation de la route reliant la route provinciale 6000 à la Zaouia Sidi Lhabri sur une longueur de 6 km et pour un coût global de 5,8 millions de dirhams (MDH).
Dans la même commune, le gouverneur a lancé la réalisation d’une autre route reliant la Provinciale 6000 au douar Arbouch sur 4 km. Le projet nécessitera quelque 3,8 MDH.
Dans la commune de Laâtamna, il a été procédé au lancement des travaux de réalisation de deux autres routes reliant la route provinciale 6000 et 6011 respectivement aux douars Ajroud et El Kalaa (3 km) pour un coût de 3 MDH et au douar Dcheira (1 km) pour une enveloppe budgétaire de 1,4 MDH.
Dans le cadre du renforcement de l’intégration des jeunes et des infrastructures sportives dans la province, le gouverneur a posé la première pierre pour la construction et l’équipement de deux complexes socio-sportifs de proximité dans la commune Ain Reggada et le centre de Lamris sur une superficie de 5000 m2 chacun.
Les deux centres mobiliseront des investissements respectifs de 4 MDH et 2,2 MDH, selon un communiqué de la province.
Dans la ville de Berkane, M. Habouha a inauguré le centre d’orientation et d’aide aux personnes âgées et celles dans une situation de handicap. Il comprend notamment un espace d’accueil, une administration, un bureau d’aide sociale et une salle de consultation.
Le gouverneur a procédé, par ailleurs, à la remise de chaises roulantes à des personnes aux besoins spécifiques et une ambulance équipée en faveur du Croissant rouge marocain de Berkane, acquise dans le cadre d’un partenariat entre le conseil provincial (50.000 DH), l’INDH (300.000 DH) et le Croissant rouge (100.000 DH).
Un minibus de 18 sièges a été également remis à cette occasion à la commune de Tafoughalt dans le cadre de la promotion des activités sportives et culturelles avec un financement de l’INDH à hauteur de 400.000 DH.
Grâce Royale au profit de 1.178 personnes
A l'occasion du 18ème anniversaire de l'accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, au Trône de Ses glorieux ancêtres, le Souverain a bien voulu accorder Sa grâce à 1.178 personnes, dont certaines se trouvent en détention et d’autres en état de liberté, condamnées par les différents tribunaux du Royaume, indique samedi un communiqué du ministère de la Justice.
En voici la traduction: "Louange à Dieu, et Paix et Salut sur le Prophète et Ses compagnons.
Dans le cadre de la liesse générale qui accompagne les célébrations par l'ensemble des Marocains du 18ème anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, au Trône de Ses glorieux ancêtres, et qui consacrent la mobilisation totale et permanente du peuple marocain autour de Sa Majesté, garant de la sécurité de la Nation, son unité et sa stabilité, pour la réussite du processus du développement global et le parachèvement des fondements du modèle démocratique et moderne du Royaume, lequel est basé essentiellement sur la réalisation d’une croissance économique accélérée, le renforcement de la solidarité sociale en concomitance avec le respect des droits et des devoirs et des valeurs sacrées nationales et la primauté de l’intérêt suprême de la nation.
En concrétisation de la haute bienveillance et bonté de Sa Majesté le Roi et de Sa volonté d'associer les pensionnaires des établissements pénitentiaires à cette joie, d’intégrer ceux parmi eux qui adhèrent à des programmes de mise à niveau et de réinsertion, dans la société, Sa Majesté, que Dieu le Préserve, a bien voulu accorder Sa grâce à un ensemble de personnes, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, condamnées par les différents tribunaux du Royaume.
Ces personnes, au nombre de 1.178, se répartissent comme suit : * Les bénéficiaires de la grâce royale qui se trouvent en état de détention sont au nombre de 911 détenus se répartissant comme suit : – Grâce sur le reliquat de la peine d’emprisonnement ou de réclusion au profit de 04 détenus.
– Réduction de la peine d’emprisonnement ou de réclusion au profit de 881 détenus.
– Commutation de la peine capitale en perpétuité au profit d'un détenu.
– Commutation de la peine à perpétuité en peine à temps au profit de 25 détenus.
* Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en état de liberté sont au nombre de 267 personnes se répartissant comme suit : – Grâce sur la peine d’emprisonnement ou son reliquat au profit de 58 personnes.
– Grâce sur la peine d’emprisonnement avec maintien de l’amende au profit de 07 personnes.
– Grâce sur les peines d’emprisonnement et d’amende au profit de 22 personnes.
– Grâce sur la peine d’amende au profit de 180 personnes.
Total général: 1.178.
En cette glorieuse occasion, Sa Majesté le Roi, que Dieu Le préserve, a bien voulu accorder Sa Grâce à un ensemble de détenus qui n’ont pas commis de crimes ou d’actes gravissimes lors des événements qu’a connus la région d’Al Hoceima en considération de leur situation familiale et humaine et en concrétisation de la Haute bienveillance et la bonté dont Sa Majesté, que Dieu Le préserve, entoure Ses fidèles sujets et particulièrement les fils de cette région.
Partant de ces mêmes considérations et à l’occasion de cette glorieuse Fête, Sa Majesté le Roi, que Dieu Le glorifie, a bien voulu accorder Sa Grâce aux jeunes appartenant au Parti de la Justice et du Développement détenus pour apologie du terrorisme.
Puisse Dieu préserver Sa Majesté le Roi, perpétuer Sa gloire, couronner Ses grands efforts de succès et réaliser Ses aspirations pour la Nation en termes de grandeur, de gloire, de prospérité, de sécurité et de stabilité. Puisse le Très-Haut renouveler pareille occasion pour le Souverain dans la santé et la quiétude, et de combler SM le Roi en la personne de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, de SAR le Prince Moulay Rachid et de l'ensemble des membres de l'illustre Famille Royale.
Dieu l'audient exauce les voeux de ceux qui L'implorent''.
Inauguration à Marrakech du premier hôpital privé
Le premier hôpital privé à Marrakech a été inauguré ce samedi, à l’occasion de la célébration du 18ème anniversaire de l'accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône de Ses glorieux ancêtres.
Cet hôpital, inauguré par le Wali de la région Marrakech-Safi, Abdelfettah Labjioui, s'étend sur une superficie de 26.000 m² et est doté d’équipements sanitaires modernes.
D'un coût estimé à 600 millions de dirhams (MDH), cette structure comprend 20 spécialités médicales et un département dédié à la chirurgie composé de 10 salles multidisciplinaires, notamment une salle dédiée aux urgences, une salle de surveillance post-opératoire, une unité centrale de stérilisation, une salle pour les maladies cardiovasculaires et une salle des scanners.
Cette infrastructure comporte un département dédié à la chirurgie esthétique, la neurologie, l'obstétrique et la gynécologie, l'urologie et la dermatologie.
Dans une déclaration à la MAP, le directeur de cet hôpital privé, Mohamed Said Belkadi, a indiqué que la réalisation de cette structure sanitaire, qui obéit aux standards internationaux, contribuera au renforcement de l’offre médicale et au développement du système sanitaire au niveau de la ville de Marrakech et des provinces voisines, ajoutant que cet hôpital fait partie du réseau de cliniques qui oeuvre à développer les unités sanitaires modernes au Maroc.
Dans ce cadre, il a fait savoir que cet hôpital vise à offrir des soins médicaux exceptionnels, en raison de son staff médical et paramédical de haut niveau.
Province de Kénitra: lancement de plusieurs projets de développement
Le gouverneur de la province de Kénitra, Fouad M'hamdi, a donné récemment le coup d’envoi de plusieurs projets de développement dans la province de Kénitra, la ville de Souk Larbaa du Gharb et la commune Arbaoua, à l’occasion de la célébration du 18ème anniversaire de la fête du Trône.
L’inauguration de ces projets s’inscrit dans le cadre d’un plan de développement intégré et durable, de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) et de lutte contre les disparités sociales et territoriales dans le monde rural de cette province.
Ainsi, il a été procédé au lancement jeudi à Souk Larbaa du Gharb du projet de construction et d’aménagement des routes structurantes et des routes de la ville, pour une enveloppe budgétaire de 8.973.180 Dh, concernant notamment l’aménagement de parking auto et le revêtement des chaussées, outre le renforcement de l’éclairage public pour un coût global de 3.304.686 Dh.
Ce plan de développement vise essentiellement l’aménagement des entrées de la ville, le renforcement de ses infrastructures de base, la création de sites de divertissement et d’espaces verts et la création de sites sportifs et culturels, entre autres.
Par ailleurs, il a été donné le coup d’envoi à la construction d’une voie dans la commune Arbaoua, l’aménagement d’une autre dans celle de Benaouda, pour un coût de 7.758.072 Dh, et d’autres dans d’autres communes (3.483.156 Dh), outre l’aménagement de 17 Km dans d’autres communes pour une enveloppe de 5.970.660 Dh.
Pour ce qui est du programme de lutte contre les disparités sociales, un espace pour la production d’électricité au moyen d’énergie solaire pour l’alimentation de vélos et de voitures a été également inauguré, ainsi que le projet d’extension des quais de bateaux de pêche, outre la conclusion d’un accord pour la construction d’espaces dédiés aux pêcheurs marins au port de Mehdia.
Le programme 2016-2022 vise notamment le désenclavement de la population du monde rural et des zones montagneuses, l’amélioration d’accès aux services de base liés à la santé, l’enseignement, l’eau et l’électricité.
Lancement et inauguration de plusieurs projets de développement à Errachidia à l’occasion de la célébration de la fête du Trône
Plusieurs projets de développement visant à promouvoir la scolarisation des enfants, à faciliter l’accès aux soins de santé et à renforcer les réseaux routier et électrique, ont été lancés et inaugurés samedi dans la province d’Errachidia, à l’occasion de la célébration du 18ème anniversaire de l'accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône de Ses glorieux ancêtres. Ainsi, le Wali de la région de Drâa-Tafilalet et gouverneur de la province d'Errachidia, Mohamed Benribag, a procédé à la remise des clés de huit bus de transport scolaire au profit de plusieurs communes, en plus d’une ambulance à la localité de Arab Sabah Ghéris.
L’acquisition de ces véhicules s'inscrit dans le cadre du programme de lutte contre la pauvreté dans le monde rural de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) pour un montant global d'environ 4,3 millions de dirhams (MDH).
Par la suite, les grandes lignes du programme de renforcement du réseau électrique au niveau de la province d’Errachidia ont été présentées par la direction provinciale de l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE). Ce projet, qui prévoit la construction de 33 postes de transformation électrique (Moyenne-basse tension) avec un budget de 31,13 MDH, bénéficiera à 23 mille familles dans 17 communes.
Dans la ville de Goulmima, le Wali de la région a inauguré le pont construit sur Oued Ghéris sur la route reliant Goulmima et la localité de Tilouine.
Financé par le ministère de l'Equipement, du Transport, de la Logistique et de l'Eau avec un budget de 19,8 MDH, ce projet permettra l’amélioration du service offert aux usagers de la route et particulièrement les professionnels du transport routier.
(MAP-29/07/2017)
Khouribga: Lancement de deux projets de développement pour un montant de 62,80 MDH à l’occasion de la célébration de la fête du Trône
Deux projets de développement ont été lancés, vendredi, dans la province de Khouribga à l'occasion de la célébration du 18ème anniversaire de l'accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône de Ses Glorieux Ancêtres, à savoir, la 4ème phase des travaux d'un projet d'alimentation en eau potable en milieu rural à partir de fontaines publiques et les travaux d'aménagement de passages ferroviaires avec une enveloppe budgétaire de 62,80 millions de dirhams (MDH),
A la commune rurale Al Fuqara (cercle de Khouribga), le gouverneur de la province de khouribga M. Abdellatif Chadali, a procédé au lancement des travaux d'alimentation en eau potable de douars relevant du Cercle à partir de fontaines publiques.
Le projet, dont la réalisation a nécessité un financement de 15,78 MDH, profitera aux communes rurales Al Fuqara, Oulad Abdoune, M'fassis, Lakfaf, Bni yakhlef, Bir Mezoui et Boulanouar.
Le projet de développement, qui sera réalisé dans un délai de 12 mois, avec la contribution de l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE, département eau), du Conseil provincial de Khouribga, et de la population bénéficiaire estimée à 6462 personnes, prévoit la mise en place de 81 km de canaux de distribution d'eau potable de 63 et 75 mm de diamètre, la construction de 45 fontaines publiques, l'installation d'un réducteur de pression, des matériels et des équipements hydrauliques nécessaires.
Dans le cadre de la mise en oeuvre du programme de mise à niveau urbaine et territoriale de la ville de Khouribga, le gouverneur de la province a, également, donné le coup d'envoi des travaux d'aménagement de passages ferroviaires avec un montant de 47 MDH dont des contributions à hauteur de 21 millions de dirhams de l'office national des chemins de fer (ONCF), de 6 MDH de la collectivité territoriale de Khouribga et de 20 MDH du l'Office chérifien des phosphates.
Le projet, dont les travaux seront achevés dans 18 mois, prévoit la construction d'un pont, 5 passages et un passage piéton souterrain permettant de réduire le nombre d'accidents de la circulation et de faciliter la circulation dans la ville.
Le coup d'envoi des chantiers précités a été donné en présence notamment de nombre d'élus locaux, de représentants des autorités locales, judiciaires, militaires et de composantes de la société civile.
Inauguration à Marrakech du Centre d’hémodialyse de l’hôpital Ibn Tofail
Le Centre d'hémodialyse de l’hôpital Ibn Tofail relevant du Centre hospitalier universitaire (CHU) Mohammed VI a été inauguré, vendredi à Marrakech, après son aménagement et son équipement.
Les travaux d’aménagement et d’équipement de ce centre, dont le coût financier s’est élevé à 500.000 dirhams, ont porté sur l’acquisition de 13 nouvelles machines d’hémodialyse (générateurs) pour atteindre un nombre de 23 machines et une salle dédiée au stockage, ainsi que sur l’aménagement et l’équipement de la salle d’hémodialyse.
Ce centre, qui a été inauguré par le Wali de la région Marrakech-Safi, Abdelfettah Labjioui, se compose de 3 salles de dialyse, 3 bureaux, une salle d’attente, un bureau pour les médecins internes, une pharmacie, une salle pour le stockage et d’autres espaces.
Dans une déclaration à la MAP, le professeur de néphrologie et chef de service au centre d'hémodialyse Ibn Tofail, Inass Laouad, a indiqué que la réalisation de ce centre a mobilisé un montant global de plus de 2,24 millions de dirhams (MDH) dont la construction d’une station de traitement d’eau, ajoutant que l’acquisition de nouvelles machines permettra de répondre à la demande croissante en opérations de dialyse par les patients souffrant d’insuffisance rénale dans la région Marrakech-Safi.
En 2016, cet établissement a accueilli environ 610 patients souffrant d’insuffisance rénale aiguë, alors que quelque 4.889 patients ont effectué des opérations de dialyse.
Cette cérémonie, qui s’inscrit dans le cadre de la célébration du 18è anniversaire de la fête du trône, s’est déroulée en présence du directeur général du CHU de Marrakech, Hicham Nejmi, du directeur régional de la santé, Khalid Zenjari, et des cadres de la santé, outre des personnalités civiles et militaires.
(MAP-28/07/2017)
Dakhla : Lancement de projets d'aménagement et de mise à niveau des infrastructures de base à l’occasion de la Fête du Trône
Une série de projets portant sur l’aménagement, la mise à niveau et la réalisation d’infrastructures de base dans la ville de Dakhla ont été lancés à l’occasion du 18è anniversaire de l’accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône de Ses glorieux ancêtres.
Le coup d’envoi de ces projets a été donné par le wali de la région de Dakhla-Oued Eddahab, gouverneur de la province de Oued Eddahab, Lamine Benomar, en présence du président de la région, Inja Khattat, du président de la commune de Dakhla, Sidi Selouh Joumani, et des chefs de services extérieurs.
D’un coût global d’environ 25,5 millions DH, ces projets concernent le revêtement de plusieurs avenues et rues dans la ville (20 millions DH) et la réfection de la chaussée et des trottoirs dans différents quartiers à Laâyoune (19 millions DH).
Ils portent également sur l’aménagement et le renouvellement du réseau d’éclairage public à travers l’installation de 80 poteaux et le changement de 54 autres, la pose de câbles électriques souterrains au niveau des boulevards Hassan II et des Nations Unies (4,7 millions DH), outre la mise en place des supports de signalisation tricolore à l’intersection de certains boulevards (1,5 millions DH).
Par la même occasion, des explications ont été fournies au wali de la région et à la délégation l’accompagnant sur les travaux de réaménagement des places et jardins publics dans les quartiers Al Ouahda, Al Ghoufrane, l’intersection du boulevard Al Alaouine et l’avenue Abderrahim Bouaabid pour un coût global estimé à 7,3 millions DH.
M. Benomar a procédé également au lancement des travaux d’aménagement des espaces verts à la place Al Irfane, au lotissement Al Ouahda dans la ville de Dakhla (15,3 millions DH).
Le wali de la région de Dakhla-Oued Eddahab et la délégation l’accompagnement ont assisté également à la cérémonie de levée pour la 7è année consécutive du drapeau ''Pavillon bleu'' à la plage Oum Labouir.
(MAP-27/07/2017)
Ouarzazate: lancement de plusieurs projets de développement à l’occasion de la célébration de la fête du Trône
Plusieurs projets de développement destinés à répondre aux attentes de la population locale et à renforcer les infrastructures dans le domaine social, économique, sportif et sanitaire ont été lancés et inaugurés dans la province de Ouarzazate à l’occasion de la célébration du 18ème anniversaire de l'accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône de Ses Glorieux Ancêtres. Dans la commune de Taznakhte, le gouverneur de la province, Salah Benitto, a donné mercredi le coup d’envoi des travaux de construction d’un complexe artisanal pour un montant d’environ 9,39 millions de dhs.
Un communiqué de la province indique que ce projet permettra notamment l’amélioration des revenus des tisseurs du tapis au niveau de la région.
Il a été également procédé à l’inauguration d’un internat au Lycée Errazi où des travaux d’extension ont été effectués dernièrement avec un budget de 8,93 millions de dhs.
Dans le cadre des efforts visant le renforcement des infrastructures commerciales et l’organisation des marchands ambulants, le gouverneur de la province a lancé les travaux de construction d’un espace dédié à 120 marchands ambulants de Taznakhte avec une enveloppe de 3,02 millions de dhs.
Le projet de réalisation d’un complexe socio-sportif de proximité a été également présenté à cette occasion, ajoute la même source, précisant que ce projet, dont le coût s’élève à 5,50 millions de dhs, vise à assurer des infrastructures sportives et de distraction à la jeunesse de Taznakhte et aussi à encourager les habitants de la commune à donner plus d’intérêt aux activités sportives et sociales.
Par ailleurs, plusieurs projets d’irrigation destinés à protéger les terres agricoles au niveau de la commune de Taznakhte et du cercle d’Amerzagane ont été présentés à cette occasion.
Le gouverneur de la province a, en outre, remis les clés d’une ambulance au profit de la population de Taznakhte, le but étant de bénéficier les habitants de la commune des interventions et des soins dans les hôpitaux de la province ou d’autres villes du Royaume.
La COP22, ou quand le Maroc écoute son "environnement"
Depuis son accession au trône de Ses glorieux ancêtres, SM le Roi Mohammed VI n'a eu de cesse d’accorder un intérêt particulier à l’environnement et aux thématiques du développement durable. Ce n’est donc pas un hasard si le Maroc a présidé et abrité, du 7 au 18 novembre 2016, la 22è Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22).
Cet événement planétaire, auquel ont participé les représentants de 197 pays et qui a été précédé par des COP régionales, est la concrétisation d’efforts colossaux fournis par le Royaume pour défendre la cause verte.
Au Maroc, l’environnement n’est plus une mode, mais il s’agit bel et bien de l’un des droits fondamentaux qui a été consacré explicitement par la Constitution de 2011.
Ainsi, l’article 19 de la Constitution dispose que "L'homme et la femme jouissent, à égalité, des droits et libertés à caractère civil, politique, économique, social, culturel et environnemental".
En vertu de l’article 31 de la constitution, "les établissements publics et les collectivités territoriales œuvrent à la mobilisation de tous les moyens à disposition pour faciliter l'égal accès des citoyennes et des citoyens aux conditions leur permettant de jouir des droits (…) à l'accès à l'eau et à un environnement sain et au développement durable".
La nouvelle constitution a également institué, conformément à son article 151, un Conseil économique, social et environnemental (CESE) qui remplace le conseil économique et social préexistant.
Le CESE peut être consulté par le gouvernement, la Chambre des représentants et la Chambre des conseillers sur toutes les questions à caractère économique, social ou environnemental et peut donner son avis sur les orientations générales, pas uniquement de l'économie nationale, mais aussi du développement durable.
Le secteur vert s’est vu conforté par la loi-cadre portant charte nationale de l’environnement et du développement durable, adoptée en 2014 et qui définit les engagements de l’Etat, des collectivités territoriales, des établissements publics, des sociétés d’Etat, des entreprises privées, des associations de la société civile et des citoyens en la matière.
Lancée sur hautes orientations de SM le Roi contenues dans le discours du Trône de 2010, cette charte a le privilège d’instituer un système de fiscalité environnementale, "composé de taxes écologiques et de redevances imposées aux activités caractérisées par un niveau élevé de pollution et de consommation des ressources naturelles".
Ladite loi, qui a notamment pour objectifs d’intégrer le développement durable dans les politiques publiques sectorielles, créé une police de l’environnement "ayant pour mission de renforcer le pouvoir des administrations concernées en matière de prévention, de contrôle et d’inspection".
Et dans le cadre de sa stratégie énergétique, le Maroc a décidé de réduire sa dépendance énergétique et d’opter pour les énergies alternatives, lançant en 2009 le plan solaire marocain sous la présidence du Souverain.
Le Royaume, qui s’était fixé l’objectif d’atteindre 42% de la puissance électrique installée à base d'énergie renouvelable en 2020, a placé la barrière plus haut, en le portant à 52% à l'horizon 2030.
L’annonce faite par SM le Roi à l’ouverture de la COP21 au Bourget (Paris) a suscité l’admiration des décideurs politiques du monde entier, des représentants du secteur privé, des experts ainsi que des activistes de la société civile.
Il ne s’agit pas d’une utopie ou d’un rêve de grandeur puisque le pays peut s’enorgueillir d’abriter la plus grande centrale solaire du monde et des centrales d’énergie éolienne, concentrées particulièrement au nord et au sud du Maroc dans des villes ventées, où les vertus de cette énergie propre sont fièrement vantées par les populations.
A Ouarzazate (sud), la centrale thermosolaire Noor I, inaugurée en février 2016 par le Souverain, se dresse avec fierté et se permet d’exercer son pouvoir d’attraction sur le soleil, qui, à son tour, procure chaleur et vie aux hommes et autres créatures.
Construite sur une superficie de 450 hectares et faisant appel à la technique thermosolaire (CSP) à capteurs cylindro-paraboliques avec une capacité de stockage thermique de 3 heures, la centrale permet d’éviter le rejet de 2,9 millions de tonnes de CO2 et de livrer 600 GWh par an, soit l'équivalent de la consommation de 630.000 habitants à travers le Royaume.
Outre les énergies alternatives, une attention particulière a été portée essentiellement à la gestion de l’eau et des déchets, la protection de la biodiversité, la lutte contre la désertification, ainsi qu’à l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques.
Ainsi, le Maroc a connu le lancement du programme national de collecte et d’élimination des sacs en plastique usés, suite à l’entrée en vigueur en juillet 2016 de la loi portant interdiction de la fabrication, de l’importation, de l’exportation, de la commercialisation et de l’utilisation des sacs en matières plastiques, et la promotion des sacs en toile, une alternative écologiquement viable.
Notre pays a été parmi les premiers à déposer sa contribution nationale sur les changements climatiques (NDC) où il s’est engagé à réduire ses émissions de GES en 2030 de 42 % par rapport aux émissions projetées à cet horizon selon un scénario "cours normal des affaires". Cet engagement ne sera atteint que si le Maroc accède à de nouvelles sources de financement et à un appui additionnel par rapport à celui mobilisé au cours des dernières années.
Et le Maroc continue de briller de mille feux et d’écouter son "Environnement", prouvant qu’il a mérité amplement la présidence de la COP22.
(MAP-26/07/2017)
La région de l'Oriental: des efforts remarquables de développement tous azimuts
L'observateur ne peut ignorer les remarquables efforts de développement tous azimuts déployés dans l'Oriental, comme l'attestent les données qui augurent de meilleures perspectives pour le développement global de cette région à même de se répercuter positivement sur la vie des citoyens.
Ainsi, la région est dotée d'infrastructures de haut niveau qui sont de nature à drainer les investissements, notamment à la faveur de la création d'espaces d'investissement ouverts dans les domaines de l'industrie et de l'agriculture à Oujda, Berkane et Nador, indiquent les experts.
L'Agropole de Madagh (province de Berkane), la Technopole d'Oujda et la zone industrielle de Selouane (province de Nador) abritent des projets d'investissement qui renforcent l'attractivité de la région de l'Oriental, consolidant l'effort de développement visant à promouvoir les potentialités naturelles et économiques, ainsi que les compétences humaines dont regorge la région.
Il s'agit de nobles desseins requérant la conjugaison des efforts, l'engagement d'une réflexion collective sur les mécanismes idoines pour accompagner la dynamique de développement positive que connaît la région de l'Oriental ces dernières années, dans la perspective de réaliser les objectifs du développement souhaité.
Le lancement du processus de développement dans la région de l'Oriental coïncide avec l'Initiative royale pour le développement de l'Oriental dont les piliers ont été ancrés par le discours historique prononcé par SM le Roi Mohammed VI en date du 18 mars 2003 à Oujda et qui a permis de déclencher une dynamique de développement, de développer une offre territoriale diversifiée susceptible d'améliorer l'attractivité de la région et de renforcer sa capacité à drainer les investissements.
Cette dynamique de développement a porté ses fruits dans la mesure où des évolutions positives ont permis d'améliorer les différents aspects de la vie dans la région, aussi bien la situation des domaines socio-économiques que les infrastructures en milieux rural et urbain.
Les volets positifs distinguant l'expérience de développement de la région sont légion, parmi lesquels figure un projet environnemental de grande envergure et qui sert à estimer à leur juste valeur ces efforts visant à réaliser un développement socio-économique soucieux de la préservation de l'environnement.
Il s'agit du grand parc écologique situé au nord d'Oujda qui s’étend sur une superficie de 25 hectares, abrite 25.000 arbres, et recourt à des ressources non conventionnelles d'irrigation, à savoir les eaux traitées.
L'irrigation de cet espace se fait, également, à travers la technique goutte-à-goutte et le parc se distingue par un système spécifique d'éclairage basé sur des sources non conventionnelles.
L'action participative, sérieuse et persévérante semble, donc, mobiliser toutes les énergies créatrices de la région, ce qui est de nature à augmenter les chances de l'Oriental de se hisser au niveau des grandes régions du Royaume.
- Par Samir Benhatta -
(MAP-25/07/2017)
Fête du Trône: Grande soirée musicale, le 29 juillet à Assilah
Les Zailachis et les visiteurs de la ville seront gratifiés, samedi prochain, d'une grande soirée musicale qui égayera la ville d'Assilah, à l'initiative de l'Association Yad Fi Yad (main dans la main), et ce à l'occasion de la célébration de la Fête du Trône.
Cette manifestation artistique vise à rassembler, dans la cité blanche mondialement connue pour ses paysages naturels, ses sites archéologiques et monuments historiques et son esprit interculturel, la communauté et les artistes marocains résidant à l’étranger, dans une ambiance de fête, de musique, de rires et de joie, a indiqué un communiqué de l'association.
Cet événement culturel ambitionne également de consacrer les valeurs de paix, de partage, de dialogue et de citoyenneté, et de renforcer l'attachement à l’identité et aux constantes nationales, à même de constituer une passerelle entre le pays d’origine et les pays d’accueil à travers toutes les générations, et d'établir le dialogue entre les Marocains du monde et ceux résidant au Maroc, et ce afin de renforcer les liens avec la mère-patrie et de faire redécouvrir, notamment aux générations montantes, la culture marocaine et ses différents affluents.
Au programme de cette soirée artistique figure l'organisation de spectacles musicaux qui seront animés par les stars de la chanson marocaine, en l'occurrence Salma Rachid, Khalid El Bouazzaoui et Ramy Lapache, ainsi que le groupe Al Manar BXL, avec l'orchestre de Fès, outre une prestation humoristique qui sera donnée par le talentueux Mohamed El Khiari.
L’association "Yad Fi Yad" oeuvre dans les domaines social, culturel, environnemental et économique.
(MAP-23/07/2017)
Province de Moulay Yacoub: Des projets structurants concrétisant la politique de proximité et permettant la création d'opportunités d’emploi
Une série de chantiers ont été réalisés, depuis l’accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône de ses Glorieux ancêtres, au niveau de la province de Moulay Yacoub, à travers des projets structurants, le renforcement des infrastructures et l'amélioration des services rendus aux citoyens en concrétisation de l'esprit de la politique de proximité qui met l'administration territoriale au service du développement socio-économique.
Ces chantiers visent à améliorer les conditions de vie des citoyens en adoptant une approche de proximité pour répondre aux préoccupations et besoins des catégories pauvres et démunies et créer davantage d'opportunités d'emploi. Le monde rural est placé en tête des priorités de la politique de proximité, mise en place par le Royaume. Le but étant de combler le déficit que connaissent les collectivités territoriales rurales en termes d'infrastructures et d'équipements de base. Au niveau de cette province relevant de la région Fès-Meknès, et dans le cadre de la promotion du tourisme thermal et l’absorption du chômage, un nouveau bâtiment thermal (4.650 m²), répondant aux normes internationales, a été inauguré l’année écoulée, en remplacement de la station thermale traditionnelle qui sera transformée en Hammam (bain maure). La construction de ce bâtiment, situé en contrebas de la ville de Moulay Yaacoub, s’intègre dans le cadre global du projet de développement de cette station thermale. Ce projet a fait l’objet d’une convention de partenariat entre Sothermy et la commune urbaine de Moulay Yacoub.
L’objectif de ce partenariat est de faire des thermes un vecteur de développement à l’échelle de la Région Fès-Meknès, grâce à des retombées socio-économiques positives pour la ville de Moulay Yaacoub.
Ce projet de développement a pour objectifs de faire de Moulay Yaacoub une station thermale aux normes internationales et lui permettre de jouer le rôle de composante essentielle de l'offre touristique de la région de Fès-Meknès.
La modernisation de la station thermale de Moulay Yaacoub va contribuer à l'amélioration du cadre de vie de la population locale à travers la réalisation de plusieurs projets touristiques, d'infrastructures et d'aménagement du paysage.
Actuellement, les thermes de Moulay Yaacoub accueillent un million de visiteurs par an, un chiffre appelé à augmenter après la mise en service des nouveaux équipements modernes prévus dans le cadre de ce plan de rénovation et le passage des thermes sous le label Vichy.
Dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), plus de 167 millions de dirhams ont été injectés au niveau de cette province au cours des six dernières années, dont 139.02 millions de DH ont été financés par le Fonds de l’INDH à hauteur de 83%, alors que 20,02 millions de DH ont été financés par les partenaires.
Cette enveloppe a permis la réalisation de 492 projets à caractère socio-économique, culturel et sportif. Sur une population cible de 137.800 personnes, 1.305 ont bénéficié des activités génératrices de revenus (AGR), dont 536 femmes, indiquent des données statistiques du comité provincial de l'INDH.
Les projets réalisés durant cette période concernent particulièrement les secteurs de l’éducation, la voirie, la jeunesse et le sport, l’assainissement et la protection de l’environnement, la santé et le social à travers le soutien des associations locales. La province de Moulay Yaacoub a bénéficié de 6 projets concernant l’eau potable, 146 projets pour les pistes et les routes, 10 projets pour l’assainissement et 130 dans les domaines liée à l’éducation nationale.
L’intervention de l’INDH dans la province de Moulay Yaacoub a favorisé l’accès des habitants aux infrastructures de base et aux services sociaux tout en contribuant à l’amélioration de leurs conditions de vie.
Outre ses trois zones industrielles à savoir Bensouda, Aïn Chkef et Ras El Ma, la province de Moulay Yacoub vient d’ériger en priorité une nouvelle infrastructure industrielle. Il s’agit de la zone industrielle Miftah El Kheir, située à proximité de l’autoroute Casa-Fès et qui permet d’accueillir des unités industrielles dans les secteurs de l’agro-alimentaire, la chimie et la parachimie, le bois et le papier, la métallurgie ainsi que les bâtiments et travaux publics.
Cette zone dont des investissements sont estimés à 970 millions de DH comporte 189 lots et générera quelque 4860 postes d’emploi directs.
La réalisation de cette zone s’inscrit dans le cadre d’une stratégie ambitieuse destinée à satisfaire la demande croissante sur le logement et le traitement de l’habitat insalubre. Ce projet qui a nécessité des investissements de l’ordre de 01 milliard de DH.
Le projet sera ainsi un espace d’activité industriel qui permet d’offrir aux nouveaux investisseurs une plate-forme aménagée, de créer de nouveaux empois industriels et de contribuer au développement local et tissu économique et social de la province.
Rayonnement culturel au Maroc: Un "soft power" en puissance
Grâce à la vision clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc, en misant sur la culture comme le moyen pour rapprocher les peuples et dépasser les différences, a gagné son pari haut la main.
Depuis Son accession au Trône de Ses glorieux ancêtres, le Souverain n'a eu de cesse d'accorder un intérêt particulier à la culture, véritable miroir d'un Maroc pluriel, riche de sa diversité et de son identité aux multiples affluents et héritages civilisationnels.
Dans le message adressé au premier Concert de la Méditerranée, organisé au Palais des Nations à Genève et dont lecture a été donnée, le 9 juillet 2016, par SAR la Princesse Lalla Hasnaa, Sa Majesté le Roi a été on ne peut plus clair: "Aujourd'hui, Nous voulons souligner à quel point il importe de mobiliser toutes les énergies pour défendre la primauté de l'art, la noblesse de la culture et la création d'un environnement qui encourage la créativité et la pensée".
Il s'agit là d'un appel solennel à insuffler un nouvel élan à la création artistique et à promouvoir la culture en tant que vecteur de rayonnement du Maroc au-delà des frontières.
Ces dernières années, un véritable air de renouveau a soufflé sur le champ culturel au Maroc avec une profusion d'actions et d'initiatives s'assignant comme objectifs de soutenir la création artistique et de favoriser l'accès à la culture.
L’année en cours n'a pas dérogé à la règle puisqu’elle a connu une forte dynamique culturelle portée par une multiplicité de festivals et manifestations qui célèbrent les différentes formes d’expression artistique (musique, cinéma, danse, littérature...) et renforcent le dialogue et la compréhension mutuelle par le biais de l'échange culturel.
Cette effervescence culturelle et artistique, qui touche l’ensemble des villes et régions du Royaume, est particulièrement dense au niveau de la capitale Rabat, métropole culturelle par excellence, érigée désormais en "Ville lumière".
Le Festival Mawazine Rythmes du monde demeure incontestablement le symbole de ce bouillonnement culturel en réunissant chaque année les plus grands noms de la chanson internationale, africaine et arabe dans une ambiance de partage et de promotion des valeurs de tolérance et de vivre-ensemble.
La 16ème édition de ce festival, organisée du 12 au 20 mai, a été une réussite à tous les niveaux avec plus de 2,4 millions de festivaliers.
Ce franc succès a été rendu possible grâce à la Haute Bienveillance de SM le Roi Mohammed VI, dont le Haut Patronage permet à ce Festival de bénéficier depuis sa création des meilleures conditions possibles à son développement et à son épanouissement, souligne l’association «Maroc Cultures», organisatrice de Mawazine.
Autre symbole de cette dynamique culturelle vertueuse, le Musée Mohammed VI d'art moderne et contemporain (MMVI) qui connaît jusqu'à présent une année faste marquée par des expositions et des événements culturels d'envergure qui consolident le rayonnement de cette structure muséale unique et confortent son rôle clé dans la valorisation du patrimoine artistique et civilisationnel du Royaume.
Le MMVI a ainsi frappé fort en 2017 en abritant l'exposition exceptionnelle "Face à Picasso" consacrée au "maître du XXè siècle", Pablo Picasso.
Cette exposition majeure permet au public de découvrir jusqu'au 31 juillet tout le génie de Picasso à travers une centaine d'œuvres (tableaux, sculptures, céramiques, photographies, dessins et estampes…).
Organisée par la Fondation Nationale des Musées, en collaboration avec le Musée national Picasso-Paris, cette exposition, où s’enchevêtrent classicisme, surréalisme, abstrait, réel, surréel et cubisme, entre autres, retrace la vie de l'inégalable Pablo Picasso, ainsi que les techniques et matériaux qu’il affectionnait.
Après Alberto Giacometti et César, le Musée Mohammed VI d'art moderne et contemporain continue d'explorer avec Picasso des univers artistiques aussi époustouflants les uns que les autres, réaffirmant son ambition de se frayer une place de choix parmi les plus grands musées à l’échelle internationale.
Parfaite illustration des valeurs d’ouverture prônées par le Royaume et véritable reflet de la politique africaine tracée par SM le Roi, l’événement culturel et artistique "L'Afrique en Capitale" a également marqué les esprits cette année en célébrant l'art africain dans toute sa splendeur et sa diversité.
Inaugurée par SM le Roi Mohammed VI et le Souverain du Royaume Hachémite de Jordanie, SM le Roi Abdallah II Ibn Al Hussein, le 23 mars au MMVI, cette manifestation a donné une valeur de plus à l’intégration du Maroc au sein de sa famille institutionnelle africaine.
Tout au long de cette manifestation, Rabat a arboré les couleurs de l'Afrique à travers 36 événements dans 18 lieux, notamment la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc, le Musée de Bank Al Maghrib, la Galerie Bab Rouah, la Galerie Bab El Kébir, Villa des Arts, l'Espace Expressions CDG, l'Académie du Royaume du Maroc et le Théâtre Mohammed V. Au menu, figuraient des expositions d’arts plastiques et d’objets du patrimoine, des concerts de musique, des projections de films, des conférences, et des événements d’art urbain.
Autre fait marquant en 2017, la réouverture après une année de rénovations, du "Musée de l’Histoire et des Civilisations", ancien Musée de l’Archéologie. Proposant un voyage à travers l'histoire des grandes civilisations du Maroc, avec des parcours dédiés et des collections enrichies, ce musée s'impose désormais comme une véritable vitrine de la richesse du patrimoine marocain à travers des collections d'une grande diversité.
La restauration de ce musée s’inscrit dans le cadre de la stratégie de la Fondation nationale des musées, qui a pour objectif la mise en valeur des musées afin de les rendre plus accueillants et plus attractifs et de les mettre aux normes de conservation et de préservation du patrimoine.
Fort de cette dynamique exceptionnelle, le Royaume continue sur sa lancée en veillant scrupuleusement à ériger la culture comme outil diplomatique incontournable qui véhicule l’image d’un Maroc créatif, séduisant et ouvert sur le monde.
(MAP-14/07/2017)
Région de Laâyoune-Sakia-El Hamra: une nouvelle impulsion à la dynamique de développement locale
Porté depuis plusieurs années par une constante dynamique de croissance et de renouveau, le processus de développement dans la région de Laâyoune-Sakia-El Hamra a pris davantage d'ampleur à la faveur du nouvel élan insufflé par le modèle de développement des provinces du sud dont le coup d’envoi a été donné par SM le Roi Mohammed VI en 2015 à l’occasion du 40è anniversaire de la Marche verte.
Illustration parfaite de la haute sollicitude dont le Souverain entoure les habitants des provinces du Sud qui ne cessent d’exprimer, tout au long de l’histoire, leur attachement au Glorieux Trône alaouite, ce modèle se décline à travers plusieurs plans et programmes de développement destinés à valoriser les potentialités humaines et naturelles et à renforcer la dynamique locale, en concrétisation des hautes instructions royales afin de consolider la cohésion sociale, de raffermir l’unité nationale et d’assurer un développement intégré dans cette partie du Royaume.
Résolument engagée dans une démarche de développement durable, cette partie du Royaume, qui a focalisé depuis son retour à la mère-patrie des efforts d'aménagement et de développement tous azimuts, mise désormais sur la nouvelle synergie créée autour de ce nouveau modèle pour capitaliser sur les acquis enregistrés dans tous les domaines et consolider l’essor socio-économique pour le bien-être et la prospérité de la population locale.
Il va sans dire que la marche grandiose du progrès engagée dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra et dans l’ensemble des provinces du Sud durant toutes les années qui ont suivi la glorieuse Marche verte, ont complètement transformé la région en un espace dynamique de croissance économique, de progrès social et d’essor culturel dans le cadre d'une approche visant à répondre aux aspirations des habitants, tout en veillant à assure toutes les conditions de développement, de stabilité et de dignité dans cette partie du Royaume.
A la faveur du nouveau modèle des provinces du Sud, cette dynamique de développement est appelée à être confortée au cours des prochaines années. Dans ce sens, la région a été dotée d’un contrat-programme de développement régional (2016-2021), avec une enveloppe estimée à 41,6 milliards de DH, pour la réalisation d’une multitude de projets dans différents secteurs.
Si certains projets sont en phase d’étude, plusieurs autres sont bel et bien en cours de réalisation en l'occurrence la voie express, dont le premier tronçon relie Laâyoune et Tarfaya, ainsi que le complexe industriel intégré de production d’engrais qui est de nature à valoriser les ressources en phosphate et contribuer au renforcement de la compétitivité des provinces du sud du Royaume.
Il s’agit également du projet de la Technopôle Foum El Oued, de deux unités d'énergie solaire à Laâyoune et Boujdour, outre un certain nombre de projets sociaux et culturels.
Le secteur agricole dans la région de Laâyoune-Sakia-El Hamra sera renforcé par la réalisation de deux projets structurants, portant sur la mise en valeur agricole de 1.000 hectares à Boujdour (465 millions DH) et le développement du programme de l’agriculture solidaire dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra (1,1 MMDH).
Dans le secteur de la santé, 12 projets seront réalisés dans la région, dont un Centre hospitalier universitaire (1,2 MMDH) qui offrira des prestations de troisième génération.
D’autres projets d’envergure ayant trait, entre autres, aux secteurs de l’eau, de l’éducation, de l’industrie, de l’artisanat et de la promotion de la culture hassanie sont également en cours de réalisation.
Alors que toutes les données confirment que les différents projets programmés sont sur la bonne voie conformément aux objectifs tracés, l’heure est désormais à la mobilisation pour accélérer la cadence de réalisation de ce modèle de développement.
Dans ce sens, des réunions devront se tenir de manière périodique tous les trois mois sous la présidence du ministre de l’intérieur pour veiller à une meilleure exécution dudit modèle de développement, outre la tenue d’une réunion trimestrielle au niveau de chacune des trois régions du sud concernées par ce modèle.
Véritable révolution en matière de gestion et de gouvernance, le nouveau modèle de développement des provinces du Sud permettra de poser les bases fondatrices d'une politique intégrée favorisant le renforcement du rayonnement du Sahara comme centre économique et comme trait d'union entre le Maroc et son prolongement africain.
Le modèle de développement des provinces du sud repose, pour rappel, sur trois piliers, à savoir les équipements de base, l’aménagement du territoire national (28 milliards de DH), les programmes économiques (46 MMDH) et les programmes sociaux, dont ceux culturels (4 MMDH).
(MAP-13/07/2017)
1999-2017: Une action royale soutenue en faveur de la protection du champ religieux et de la consolidation des valeurs de modération prescrites par l'Islam
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, garant de la foi et de la religion, a adopté, depuis Son accession au Trône de Ses glorieux Ancêtres, une approche novatrice et multidimensionnelle visant la préservation de l'identité religieuse des Marocains, la promotion d’un Islam tolérant, modéré et du juste milieu et la lutte contre le terrorisme et les pensées extrémistes.
Dépositaire de la charge suprême d'Imarat Al Mouminine, le Souverain n’a eu de cesse de multiplier les initiatives et les actions en vue de favoriser l’émergence d’une société plurielle, fondée sur deux convictions, à savoir la consécration de la place de la religion dans la vie et la promotion d’une éducation spirituelle récusant toutes les formes de haine dans la sainte religion.
Parmi les actions entreprises par SM le Roi dans ce cadre, il y a lieu de citer la valorisation du Saint Coran à travers la création de l'Institut Mohammed VI des lectures et études coraniques, de la Fondation Mohammed VI pour l'édition du Saint Coran et de plusieurs Prix nationaux et internationaux destinés à encourager l’apprentissage du Livre Sacré, notamment le Prix national Mohammed VI de mémorisation, de déclamation et de psalmodie du Saint Coran, le Prix Mohammed VI "Ahl Al-Qurâan" et le Prix Mohammed VI des écoles coraniques.
Cette haute sollicitude royale envers le Livre sacré n’a d’égale que la volonté de Sa Majesté le Roi, Amir Al-Mouminine, de doter l’ensemble des régions du Royaume de mosquées remplissant pleinement leurs missions en matière de prière, d’orientation, de guidance et d’alphabétisation.
Des centaines de mosquées sont ainsi construites chaque année à travers le Royaume, de même qu’un programme national de réhabilitation des mosquées et salles de prière menaçant ruine, élaboré conformément aux Hautes Instructions Royales sur la base d’une opération de contrôle et d’audit technique menée par les ministères des Habous et des Affaires islamiques et de l’Intérieur, est mis en œuvre.
S’y ajoute également la restauration et la réhabilitation par le ministère des Habous et des Affaires islamiques, en application des Hautes orientations royales, de mosquées historiques, de mosquées des mausolées, de zaouias et de médersas.
De tels efforts ne sauraient porter leurs fruits sans la mise en place d’un encadrement efficient et le développement d’un enseignement religieux qui tend à préserver le référentiel religieux du Royaume, fondé sur Imarat Al Mouminine, la doctrine achaârite, le rite malékite et le soufisme procédant de la pratique de l’Imam Al Jounaïd.
C’est dans ce cadre que s’inscrit le lancement du plan de soutien à l’encadrement religieux au niveau local, la création de la Fondation Mohammed VI pour la promotion des œuvres sociales des préposés religieux, et de l'Institut Mohammed VI de la formation des Imams, morchidines et morchidates, la réorganisation de l'Université Al Quaraouiyine et la création d'un nouveau cycle d’enseignement en son sein, outre les mesures contenues dans le dahir portant organisation du Conseil supérieur des ouléma et des Conseils locaux des ouléma, et celles inscrites dans le cadre de la Charte des ouléma.
De par son approche novatrice et multidimensionnelle, le Maroc a pu s’ériger en modèle en matière de gestion du champ religieux. Plusieurs pays d’Europe et d’Afrique subsaharienne ont demandé de bénéficier de l’expérience et de l’expertise acquise par le Royaume dans ce domaine. Demandes auxquelles le Royaume a répondu favorablement.
Ce rayonnement du Royaume du Maroc s’est trouvé conforté suite à la création par Sa Majesté le Roi, Amir Al Mouminine, de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains, une initiative qui consacre la spécificité des liens géographiques, des attaches de l’histoire, des substrats scientifiques et des sensibilités spirituelles adossées au partage, entre le Maroc et nombre de pays africains, des constantes religieuses et doctrinales.
Cette Fondation, qui constitue un cadre institutionnel devant permettre aux ouléma africains d’asseoir une coopération vouée au service de la religion, au développement de leurs sociétés et à la lutte contre l’extrémisme, vient couronner un ensemble d’actions entreprises par le Souverain durant les dernières années.
Des initiatives majeures qui attestent de l’engagement continu de SM le Roi, Amir Al Mouminine, en faveur de la promotion des valeurs de l’Islam, notamment la construction de mosquées dans plusieurs pays africains, dont ceux lancées cette année à Conakry, Dar Essalam et Abidjan, la présence régulière d’Ouléma africains aux causeries religieuses du mois sacré de Ramadan, la création de la Ligue des Oulémas du Maroc et du Sénégal, la mise en place de l’Institut des études africaines, l’organisation de conférences sur les tariqas soufies, et les dons d’exemplaires du Saint Coran, selon la version Warch d'après Nafii, au profit de plusieurs pays d’Afrique.
(MAP-11/07/2017)
Fête du Trône: le développement social au cœur des préoccupations de SM le Roi
La célébration du dix-huitième anniversaire de l'accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Trône de Ses Glorieux ancêtres est une occasion privilégiée pour s'arrêter sur les différents chantiers et initiatives lancés par le Souverain au service du développement social du Royaume et de la prospérité des citoyens.
Animé par une volonté forte et spontanée et une foi profonde et inébranlable quant à la nécessité de garantir à toutes les catégories de la société, les droits qui leur assurent une vie digne et décente, SM le Roi Mohammed VI a, de tout temps, accordé un intérêt particulier aux questions sociales intéressant l'ensemble des citoyens, avec une sollicitude particulière envers les catégories démunies ou défavorisées.
L'action sociale a constitué le fer de lance du projet de règne du Souverain dont l’objectif principal demeure la réalisation d'un développement global, intégré et durable répondant aux exigences de la mise à niveau de l'économie nationale, de l'amélioration des conditions matérielles et morales des citoyens. C’est bien d’une politique sociale volontariste et cohérente qu’il s’agit.
Cette philosophie sociale s’est traduite à travers les différents programmes initiés par le Souverain et destinés à participer à la lutte contre la pauvreté, la précarité et l'exclusion sociale, notamment l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), le Régime d'assistance médicale pour les économiquement démunis (Ramed), les programmes d’habitat social et ceux initiés par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité. S’y ajoutent également les différentes actions entreprises par SM le Roi lors de Ses multiples et incessantes visites sur le terrain.
En fait, l'INDH s'assigne pour objectifs, depuis son lancement le 18 mai 2005 par SM le Roi, l'élargissement de l'accès aux services sociaux de base, la promotion des activités génératrices d'emplois et de revenus et l'amélioration des conditions de vie des personnes souffrant d'une grande vulnérabilité ou ayant des besoins spécifiques.
Cette initiative, qui s'adresse principalement aux personnes en grande vulnérabilité, ou à besoins spécifiques, pour leur permettre de s'affranchir du joug de la précarité, de préserver leur dignité et d'éviter de sombrer dans la déviance, l'isolement et le dénuement extrême, a bénéficié, durant la période 2005-2016, à plus de 10 millions de personnes, dont 50% vivant en milieu rural. Avec une enveloppe totale de 39,5 milliards de dirhams (MMDH), l’Initiative a permis la réalisation de 44.000 projets, dont 8.800 activités génératrices de revenus.
L’INDH, qui a séduit bon nombre de pays africains de par sa praticité et son ingéniosité, conforte le projet sociétal marocain, un modèle bâti sur les principes de démocratie politique, d'efficacité économique, de cohésion sociale et de travail, mais aussi sur la possibilité donnée à tout un chacun de s'épanouir en déployant pleinement ses potentialités et ses aptitudes.
Cette initiative, tant saluée au niveau international, a favorisé notamment la mise à niveau tant des capacités que de la qualité des centres d'accueil existants, la création de nouveaux centres spécialisés, à même d'accueillir et de venir en aide aux personnes en situation de grande précarité, tels les handicapés, les enfants abandonnés, les femmes démunies, sans soutien et sans abri, les vagabonds, les vieillards et les orphelins livrés à eux-mêmes.
Elle a également permis aux personnes en situation précaire d'accéder à des services et prestations de qualité, de bénéficier de l'appui aux projets d'activités génératrices de revenus (AGR), outre la promotion des conditions de vie des populations des douars situés dans des régions montagneuses ou enclavées, la réduction des disparités en matière d'accès aux infrastructures de base, d'équipements et de services de proximité (pistes rurales, santé, éducation, électrification, eau potable) et l'inclusion des populations de ces zones dans la dynamique enclenchée par l'INDH.
Destinée à assurer à tout un chacun de jouir pleinement de ses droits constitutionnels, notamment ceux prévus par l’article 31 de la constitution, cette initiative royale s’est trouvée confortée par le lancement du Régime d'assistance médicale "RAMED" au profit des personnes démunies non éligibles au régime de l'assurance maladie obligatoire "AMO".
Ce Régime, qui repose sur les principes de l'assistance sociale et de la solidarité nationale, comptait à fin 2016 plus de 10,4 millions de bénéficiaires, avec 6 millions de personnes ayant des cartes valides. A ce titre, il importe de citer également la mise en œuvre du plan national de prise en charge des urgences médicales et la mise en place d'une stratégie nationale pour la promotion de la santé mentale.
Le développement humain global et intégré tant voulu par le Souverain ne saurait être effectif sans le respect du droit de tout un chacun à un logement décent. C'est dans le cadre de cette vision que s'inscrivent les différents projets de logement social lancés par le Souverain, depuis Son accession au Trône, au niveau des différentes villes du Royaume.
Ces projets, qui devront contribuer à la résorption du déficit en logements dans les régions ciblées, à la lutte contre l'habitat insalubre et à l'émergence de nouveaux pôles urbains, traduisent la haute sollicitude dont SM le Roi entoure les catégories sociales défavorisées ou à revenu limité.
L'engagement royal constant en faveur de la promotion de l'habitat social s'est traduit aussi par le lancement du Programme de logements à 140.000 dirhams avec pour objectifs d'élargir l'accès à la propriété aux ménages à faibles revenus, habituellement exclus des circuits immobiliers traditionnels.
A ces différents chantiers s’ajoutent les programmes initiés par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, notamment en ce qui concerne le volet humanitaire, l’assistance des populations en situation précaire, le développement durable, et le soutien aux associations partageant les mêmes objectifs et valeurs avec la Fondation.
Depuis sa création et jusqu’à fin 2016, les engagements financiers de la Fondation Mohammed V pour la solidarité se sont élevés à 5,453 MMDH. De même, la Fondation a pu au fil des années élargir la base des bénéficiaires de ses activités qui a atteint 6,3 millions de personnes en 2016.
Empreinte des valeurs d'humanité et de solidarité, l'action du Souverain s'est ainsi matérialisée dans de nombreuses initiatives qui font de la mobilisation, de la valorisation et de la préservation du capital humain leur fin ultime et principal moyen pour garantir un développement socio-économique durable du pays.
La Fête du Trône, la marque de la fidélité indéfectible entre le Trône et le peuple et d'un engagement mutuel pour relever les défis
Le 18è anniversaire de l’accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône de Ses Glorieux Ancêtres, que les Marocains célèbreront dans la joie et la liesse, le 30 juillet courant, se veut l’illustration de la fidélité indéfectible entre le Souverain et Son peuple et de l’engagement mutuel à relever, ensemble, les défis et à transcender toutes les difficultés.
Véritable épopée de l’histoire rayonnante du Maroc, la Fête du Trône est une occasion tant attendue pour mettre en avant ce pacte de fidélité entre le Roi et le peuple, et pour renouveler les liens séculaires de la Bay'a (Allégeance) qui marque cette relation de confiance, d’estime et de respect qui unit le Souverain à Son peuple et donc d’exprimer l’attachement sans faille au Trône Alaouite.
C’est dire que la Fête du Trône a moult objectifs et revêt, de ce fait, des significations aussi profondes que multiples, car elle se veut le témoignage éloquent de cette détermination de tout un chacun à réaliser des victoires pour la Nation, et à se mobiliser constamment dans la marche du Maroc vers le progrès, la prospérité et le développement.
C’est dans ce sens que cette Fête de par son esprit et l’ambiance de joie et de liesse générale qu’elle créée sur l’ensemble du territoire national, se trouve à la tête des grandes fêtes nationales que les Marocains célèbrent annuellement avec fierté et enthousiasme. Une occasion de démontrer cette cohésion et ce grand amour et respect qui, de tout temps, marquent les liens entre le Trône Alaouite et le peuple marocain.
La Fête du Trône se veut également une étape pour l’ensemble des Marocains, Roi et Peuple, d'établir un diagnostic et dresser un bilan continu de ce qui a été réalisé, et de se mobiliser pour redoubler d’efforts et affronter l’avenir avec engagement et sérénité, pour le bien-être et le progrès du Royaume.
C’est l’occasion aussi de réitérer le respect, l’estime et l’attachement permanent qu’éprouve le peuple marocain pour SM le Roi Mohammed VI, d’exprimer clairement les valeurs d’authenticité, de liberté et de démocratie, de s’engager en faveur de la défense de la liberté et l’indépendance du Royaume et de veiller au parachèvement de son intégrité territoriale, en mettant en échec toutes les manœuvres de ses ennemis.
C’est d’ailleurs cette ambition que le Maroc puisse avancer sur la voie du développement et de la modernité, et accueillir le troisième millénaire, sur la base d’une vision claire des perspectives d'avenir, en prônant la coexistence avec les autres, et la compréhension mutuelle, et la préservation de ses spécificités et son identité, que le Souverain avait exprimé dans Son premier discours du Trône.
Pour faire revivre cet événement historique et mettre en relief sa portée et sa valeur, les différentes villes et provinces du Royaume se revêtent de leurs plus belles couleurs, opportunité offerte à leurs habitants de faire part de leur joie, leur appui et de leur attachement renouvelé à leur Roi, tout en reconnaissant les efforts inlassables que le Souverain ne cesse de déployer pour leur bonheur, et en saluant les décisions royales adoptées en leur faveur sur les plans politique, économique, social, culturel et de développement.
L’événement est aussi l’occasion de se rappeler les réalisations pionnières que connaît le Maroc sous le règne de SM le Roi Mohammed VI, de louer les grands changements intervenus depuis, à même de transformer le Royaume en chantier à ciel ouvert, mais surtout de réitérer les choix fondamentaux du Maroc, tels que contenus dans la nouvelle Constitution du Royaume. Une loi fondamentale qui porte la particularité d’avoir donné la chance aux Marocains pour une participation effective dans la poursuite de l’action continue et la lutte pour le parachèvement de l’édification du Maroc, son unité, son progrès et son développement global.
La célébration de la Fête du Trône c’est aussi l’occasion de renouveler les liens d’allégeance qui de tout temps, marquent la relation entre le Trône et le peuple et ce, dans la pure fidélité et revivification de la trilogie "Dieu, la Patrie, le Roi", sachant que la Bay'a incarne au Maroc, une profonde dimension spirituelle, en ce sens qu’il s’agit d’une charte constitutionnelle basée sur la concertation, l’entraide, la cohésion et la fidélité réciproques entre le Roi et les membres de la Oumma.
La commémoration de l’événement heureux, de l’anniversaire de la Fête du Trône intervient, cette année, dans une contexte nouveau, hautement caractérisé par la poursuite des réalisations et des grandes réformes entreprises, à même de contribuer largement à hisser le Maroc au rang des plus prestigieuses démocraties de par le monde, et à permettre au pays d’avancer sur la voie de la modernité, en préservant au mieux son identité.
Il s’agit de l’engagement déterminé du Royaume dans de grandes réformes économiques, afin de consolider les infrastructures au niveau des villes et améliorer leur paysage urbanistique, et désenclaver le monde rural, et de mettre en place un environnement adéquat pour promouvoir et inciter l’investissement.
Et pour preuve, le lancement par le Souverain de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) en 2005, se veut l’expression éloquente de l’engagement royal en faveur de la lutte contre la pauvreté, la marginalisation et l’exclusion sociale.
Dans Sa démarche, SM le Roi Mohammed VI a toujours veillé à placer l’élément humain, surtout les jeunes, au cœur de toutes les initiatives de développement. Une démarche qui s’est concrétisée dans tous les programmes et projets de l’INDH, en ce sens que des résultats positifs ont été atteints en termes d’amélioration des conditions de vie des couches les plus démunies, en comblant le déficit, dont souffraient plusieurs régions pauvres dépourvues des équipements de base.
Depuis Son intronisation, SM le Roi Mohammed VI continue de lancer des chantiers économiques et sociaux, et d’engager, parallèlement, des réformes politiques et institutionnelles, qui convergent parfaitement avec les aspirations et les attentes des citoyens, tout en plaçant la préservation de la dignité du citoyen marocain et son épanouissement au centre de Ses préoccupations.
Dans cette marche du développement, SM le Roi ne lésine jamais sur les moyens pour asseoir les bases de l’Etat de droit, et développer de manière durable le pays dans différents secteurs.
C’est dans ce sens, que le Souverain sillonne l’ensemble des villes et régions du Royaume même les zones les plus enclavées, pour lancer des projets mais aussi, s’enquérir de l’état d’avancement d’autres dans le cadre d’un suivi personnel et permanent.
Outre les dossiers sociaux, religieux et de l’édifice démocratique auxquels le Souverain accorde un intérêt particulier, SM le Roi Mohammed VI s’intéresse particulièrement aux questions de politique étrangère et à leur tête, la question palestinienne, l’édification du Maghreb Arabe, le partenariat avec l’Europe, et le développement et la stabilité du Continent Africain.
C’est dire que "la marche" du Trône et du peuple, est une marche historique et une révolution en velours inscrite dans la durabilité, conformément au slogan "le Trône est avec le peuple et le peuple est avec le Trône" est toujours d’actualité depuis le début de la lutte pour l’indépendance.
Et c’est cette marche qui avait toujours impulsé cette détermination pour la lutte en faveur de la liberté et le progrès, tout en servant aujourd’hui de véritable garante d’un avenir radieux, sous la conduite sage et éclairée de SM le Roi Mohammed VI.
(MAP-10/07/2017)