Travaux du Premier Forum parlementaire franco-marocain

Députés et sénateurs marocains et français soulignent l'importance du dialogue dans la promotion de la coopération interparlementaire
Des députés et sénateurs marocains et français, réunis vendredi à Rabat dans le cadre du premier forum parlementaire Maroc-France, ont souligné l'importance du dialogue dans la promotion de la coopération entre les parlements des deux pays.
Mme Itimad Zahidi, président du groupe d'amitié Maroc-Frances à la Chambre des représentants, a appelé à l'institutionnalisation du dialogue interparlementaire entre les deux Parlements marocain et français pour en faire un espace d'échange d'idées et d'expertises, ajoutant que ce dialogue peut servir de moyen pour consolider les relations d'amitié entre les deux pays.
"Ce dialogue doit être au service de la coopération bilatérale et des intérêts communs des deux pays", a-elle-dit, lors de la 3ème session du travail organisée dans le cadre de ce Forum sur le thème "Dialogue et coopération interparlementaire", mettant en exergue le rôle du Parlement dans le renforcement des relations bilatérales.
Après avoir rappelé que l'actuelle législature du Parlement marocain intervient après "le Printemps arabe" et dans le cadre de la nouvelle Constitution, qui a octroyé à l'institution législative d'importantes prérogatives pour jouer pleinement son rôle, notamment en matière de consolidation de la démocratie, lui permettant de se hisser au niveau des parlements des grandes démocraties.
Son homologue à l'Assemblée nationale française, Luc Chatel a, pour sa part, rappelé que son groupe, qui est très actif et compte le plus grand nombre de députés, œuvre pour le rapprochement des deux pays pour perpétuer l'amitié, soulignant que le Maroc a entrepris des réformes qui intéressent la France, notamment dans les secteurs de la justice, de la régionalisation et des finances publiques.
La France veut faire bénéficier le Maroc de son expérience dans ces domaines, a-t-il affirmé.
Pour sa part, le président du groupe d'amitié Maroc-France à la Chambre des représentants, Abderrahim Atmoun a souligné la détermination des deux pays à aller de l'avant pour servir les intérêts communs, notant que ce forum constitue une plate-forme pour débattre des questions relatives notamment à la sécurité, l'économie et les affaires parlementaires.
Cette rencontre est également l'occasion pour le rapprochement des institutions législatives des deux pays afin de relever les défis auxquels ils font face tels que la sécurité, l'immigration, la crise économique et la mobilité des citoyens des deux pays.
De son côté, le président du groupe d'amitié France-Maroc au Sénat français, Christian Cambon a indiqué que ce raffermissement de la relation parlementaire entre les deux pays intervient dans un contexte international particulier, saluant le soutien du Maroc à la France lors de son intervention au Mali.
M. Cambon a estimé qu'il faut promouvoir le statut avancé accordé par l'Union européenne au Maroc, qui constitue une sorte d'interface pour l'entrée en Afrique, notant que ce premier Forum parlementaire franco-marocain s'inscrit dans le cadre de la volonté commune des parlements français et marocain pour renforcer leur dialogue et leur concertation sur les dossiers d'intérêt commun et l'échange d'expériences.
Le Sénateur français a également mis l'accent sur la coopération décentralisée, notant qu'il y a la possibilité de lancer un dialogue d'égal à égale, appelant les collectivités locales des deux pays à emboîter le pas à leur Parlement.
M. Cambon : Les parlementaires marocains et français appelés à déployer davantage d'efforts pour défendre la position du Maroc sur le Sahara
M. Christian Cambon, président du groupe d'amitié France-Maroc au Sénat français, a appelé, vendredi à Rabat, les parlementaires marocains et français à déployer davantage d'efforts au niveau des instances parlementaires internationales pour défendre la position marocaine sur le Sahara.
"Le Maroc est trop souvent sur ce sujet en situation de mise en accusation, alors que la réalité ne correspond pas du tout à cela. Les amis du Maroc doivent se donner l'obligation d'aller voir sur place ce que le Maroc a fait", a affirmé M. Cambon, qui intervenait lors d'un débat sous le thème "Dialogue et coopération interparlementaire", organisé dans le cadre du premier Forum parlementaire maroco-français.
Il a, à ce titre, déploré le "climat malsain et peu clair" au sein de l'ONU concernant la question du Sahara, soulignant que "des efforts doivent être faits au niveau de la communication".
Rappelant qu'il a eu l'occasion de visiter plusieurs villes du Sahara, M. Cambon a mis en avant "le véritable travail en profondeur" qui se fait pour le développement avec la réalisation d'infrastructures aussi essentielles que des usines de dessalement de l'eau de mer, des ports, des aéroports, la formation, l'éducation.
"Tout cela, a-t-il affirmé, mérite autre chose que des jugements à l'emporte-pièce que parfois certains parlementaires européens, notamment scandinaves, portent sur le sujet".
Après avoir rappelé la position constante des autorités françaises concernant le Sahara selon laquelle la France soutient les efforts déployés dans le cadre des Nations unies pour parvenir à un règlement politique et appuie le plan d'autonomie marocain comme base sérieuse et crédible d'une solution négociée, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, M. Cambon a aussi mis en exergue la position "forte" des Etats-Unis, à l'occasion de la dernière visite de SM le Roi Mohammed VI, qui ont qualifié de "sérieux, réaliste et crédible" le plan marocain d'autonomie. "Tout cela est primordial", a-t-il assuré.
Les Parlementaires marocains et français souhaitent favoriser l'augmentation d'investissements bénéfiques pour les deux pays
Les Parlementaires marocains et français qui ont pris part au premier Forum parlementaire maroco-français, qui s'est clôturé vendredi soir à Rabat, ont souhaité que soit favorisée l'augmentation d'investissements bénéfiques pour les deux pays.
Selon le communiqué final ayant sanctionné les travaux de cette rencontre, les participants au forum se sont déclarés satisfaits de la forte augmentation des échanges qui font de la France le premier partenaire économique et commercial du Maroc, soulignant le besoin d'œuvrer en commun pour le développement des PME françaises au Maroc, qui constitue un réservoir de croissance significatif pour les deux économies, ainsi que des investissements marocains en France.
Ils ont appelé également au renforcement de la coopération sectorielle, en particulier dans les domaines de l'énergie, de l'agriculture, de l'éducation, de la recherche et de la formation professionnelle, ainsi que de la sécurité aérienne et maritime.
Les délégation des deux pays ont aussi souhaité que soient élaborées et encouragées des stratégies entrepreneuriales conjointes de coopération commerciale, économique et financière avec les pays d'Afrique subsaharienne.
Au titre de la coopération interparlementaire, le Parlement français et le Parlement marocain se sont félicités de la qualité de leur relation qui se traduit par la densité des visites parlementaires dans l'un et l'autre pays, dans le cadre des missions d'information des commissions, des visites d'études des groupes d'amitié et des échanges en matière de coopération parlementaire.
Ils se sont engagés à renforcer encore davantage ces différents vecteurs d'échanges, qui contribuent au renforcement de la démocratie parlementaire, et de faire du Forum parlementaire une instance de concertation privilégiée sur les priorités et l'agenda de la coopération entre les deux Parlements.
Les participants au forum se sont en outre engagés à porter les sujets d'intérêt commun et à accroître la concertation de leurs délégations respectives au sein de diverses instances interparlementaires, notamment celles relatives aux questions euro-méditerranéennes, celles touchant à la francophonie et celles faisant la promotion des valeurs de la démocratie et des droits de l'Homme.
A l'issue de ce Forum, les délégations françaises et marocaines ont décidé d'assurer le suivi de leurs travaux et de préparer le prochain forum parlementaire franco-marocain qui aura lieu à Paris.
Maroc-France: La coopération économique devrait être élargie à la R&D
La coopération "renforcée", liant le Maroc et la France dans le domaine économique, devrait être élargie à la recherche et développement (R&D), a indiqué, vendredi à Rabat, la vice-présidente du Sénat, Bariza Khiari.
"L'implantation des entreprises françaises de formation et d'éducation au Maroc fait partie de la démocratisation de l'enseignement", a noté Mme Khiari qui intervenait à la deuxième session de travail sur "les relations économiques bilatérales", lors du 1er Forum parlementaire Maroc-France.
Elle a, dans ce cadre, souligné que les relations économiques riches entre le Royaume et la France se sont développées dans" une forme d'interdépendance gagnant-gagnant", notant la nécessité de poursuivre cette coopération dans les grands projets d'infrastructures, notamment dans les secteurs de transport et de l'énergie.
Elle a également souligné l'importance de poursuivre la stratégie de co-localisation des entreprises françaises au Maroc, afin de créer la croissance et l'emploi dans les deux pays, et ce pour conquérir des marchés émergents sur le continent africain.
Concernant l'intégration maghrébine, Mme Khiari a estimé que "la construction d'un espace régional fort avec la libre circulation des biens et des personnes est de nature à favoriser les relations économiques sur cet espace", relevant que la sécurité sur la rive Sud est un enjeu aussi en matière économique.
La moitié des investissements étrangers français est réalisée au Maroc, avec un flux de 920 millions d'euros en 2012, en hausse de 21 pc par rapport à 2011.
Ces investissements directs représentent 34 pc du total de ceux reçus par le Royaume. Le Maroc est ainsi la première destination des investissements français sur le continent africain et les entreprises françaises implantés au Royaume emploient près de 120.000 Marocains.
Les délégations marocaine et française ont, à cet égard, exprimé le souhait d'augmenter ces investissements.
Quant aux transferts financiers des Marocains résidant en France, ils ont représenté 40 pc des transferts reçus par le Royaume en 2012, atteignant 2 milliards d'euros.
"En tant que parlementaires, nous devons capitaliser sur la dynamique de la coopération économique entre le Maroc et la France pour renforcer davantage le partenariat stratégique bilatéral", a insisté le président de la commission des affaires étrangères à la chambre des conseillers, Ali Salem Chagaf.
Evoquant l'excellence des relations économiques entre les deux pays, M. Chagaf a appelé à mettre en place les moyens efficaces pour les renforcer davantage.
La France est le premier partenaire commercial du Maroc, avec des échanges de 8 milliards d'euros en 2012. Les exportations françaises vers le Maroc représentent 12,5 pc des importations marocaines totales contre 25 pc en 1990, selon la vice-présidente du Sénat.
Pour leur part, les importations françaises en provenance du Royaume ont augmenté de 12,3 pc en 2012 à 3,7 milliards d'euros, soit 22,6 pc des exportations marocaines, a-t-elle précisé.
Le Premier Forum parlementaire franco-marocain s'inscrit dans le cadre de la volonté commune des parlements français et marocain pour le renforcement du dialogue et de la concertation sur les dossiers d'intérêt commun et l'échange d'expériences entre les parlementaires des deux pays.
Des Parlementaires français saluent le processus de réformes entreprises par le Maroc sous l'impulsion de SM le Roi
"Des députés et sénateurs français ont salué le processus de réformes entreprises par le Royaume du Maroc sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI, en particulier l'adoption d'une nouvelle Constitution le 1er. juillet 2011, qui participe à la construction démocratique du pays et à son développement économique", lit-on dans le communiqué final ayant sanctionné les travaux du premier Forum parlementaire maroco-français.
Le premier Forum parlementaire maroco-français, qui s'est clôturé vendredi soir à Rabat, a, d'autre part, indiqué que "le développement de la démocratie et le maintien de la paix et de la sécurité dans la région euro-méditerranéenne constituaient une priorité pour les deux pays".
Après avoir souligné les défis pesant sur la région euro-méditerranéenne ainsi que sur la région sahélo-saharienne, principalement ceux relatifs à la lutte contre le terrorisme et à la lutte contre la criminalité transnationale organisée, les délégations françaises et marocaines sont convenues de l'importance de consolider les processus démocratiques et favoriser l'émergence d'Etats de droit et favoriser le commerce et les investissements pour améliorer la stabilité économique et faciliter la création d'emplois.
Elles ont convenu également de promouvoir un développement socio-économique inclusif, lutter contre les causes de l'immigration illégale à travers une approche globale et innovante des questions de mobilité humaine visant l'intérêt mutuel des pays des deux rives de la région et encourager la coopération entre les régions de la Méditerranée.
Par ailleurs, les délégations marocaines et françaises se sont félicitées du renforcement des relations entre le Maroc et l'Union Européenne au moyen du Statut avancé, adopté lors de la Présidence française de l'Union Européenne, et de son Plan d'action qui visent à l'établissement d'un Espace de valeurs partagées et d'un Espace Economique Commun.
Entretiens entre M. Boussaid et les présidents de l'Assemblée nationale française et du Sénat sur des questions de développement économique
Le ministre de l'Economie et des finances, Mohammed Boussaid, s'est entretenu, vendredi à Rabat, avec le président de l'Assemblée nationale française, Claude Bartolone, et le président du Sénat, Jean Pierre Bel, de plusieurs questions de développement économique.
M. Boussaid et ses deux hôtes ont plaidé pour des relations "win-win" entre le Maroc et la France, surtout dans une conjoncture économique mondiale difficile.
Le ministre a rappelé, à cet égard, que la France est le premier investisseur au Maroc, affirmant que ces relations "séculaires et privilégiées doivent continuer".
Il a, par ailleurs, passé en revue les différentes réformes entreprises par le Maroc lors de cette dernière décennie aux niveaux politique, économique et social.
Le ministre a évoqué notamment les réformes fiscales touchant l'impôt sur la société et l'impôt sur le revenu, signalant qu'il y a un projet qui vise à neutraliser et simplifier la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
M. Boussaid a abordé également le Plan Maroc vert qui se veut une révolution dans le domaine agricole et présenté les grandes orientations du projet de loi de finances 2014.
Il a aussi fait savoir les avancées réalisées par le pays dans certaines industries, comme l'automobile, l'agroalimentaire, la parachimie et le textile.
Pour sa part, M. Bartolone a mis l'accent sur la nécessité de promouvoir la coopération dans de nouveaux domaines, comme les énergies renouvelables. "Nous suivons avec attention la deuxième phase de la centrale solaire d'Ouarzazate", a-t-il dit.
Il a formulé le souhait de développer le partenariat dans le secteur aéronautique, estimant que le Maroc jouit d'une "image de marque" dans la région.
Les deux parties ont discuté d'autres questions d'intérêt commun et de la situation sécuritaire au Mali et en République centrafricaine. "Nous ne pouvons pas vivre sur des frontières hermétiques", a dit le président de l'Assemblée nationale à ce sujet.
M. Boussaid a rappelé, dans ce sens, les efforts consentis par le Royaume pour consolider ses relations avec l'Afrique subsaharienne.
Le Maroc, connu par sa sécurité spirituelle, a formé 500 imams au Mali, a-t-il rappelé.
MM. Bel et Bartolone participent, à la tête d'une importante délégation parlementaire, aux travaux du Premier Forum parlementaire franco-marocain, qui s'est ouvert vendredi au siège du Parlement.
Cet évènement s'inscrit dans le cadre de la volonté commune des parlements français et marocain pour le renforcement du dialogue et de la concertation sur les dossiers d'intérêt commun et l'échange d'expériences entre les parlementaires des deux pays.
Des Parlementaires français saluent le processus de réformes entreprises par le Maroc sous l'impulsion de SM le Roi
Des députés et sénateurs français ont salué le processus de réformes entreprises par le Royaume du Maroc sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI, en particulier l'adoption d'une nouvelle Constitution le 1er. juillet 2011, qui participe à la construction démocratique du pays et à son développement économique", lit-on dans le communiqué final ayant sanctionné les travaux du premier Forum parlementaire maroco-français.
Le premier Forum parlementaire maroco-français, qui s'est clôturé vendredi soir à Rabat, a, d'autre part, indiqué que "le développement de la démocratie et le maintien de la paix et de la sécurité dans la région euro-méditerranéenne constituaient une priorité pour les deux pays".
Après avoir souligné les défis pesant sur la région euro-méditerranéenne ainsi que sur la région sahélo-saharienne, principalement ceux relatifs à la lutte contre le terrorisme et à la lutte contre la criminalité transnationale organisée, les délégations françaises et marocaines sont convenues de l'importance de consolider les processus démocratiques et favoriser l'émergence d'Etats de droit et favoriser le commerce et les investissements pour améliorer la stabilité économique et faciliter la création d'emplois.
Elles ont convenu également de promouvoir un développement socio-économique inclusif, lutter contre les causes de l'immigration illégale à travers une approche globale et innovante des questions de mobilité humaine visant l'intérêt mutuel des pays des deux rives de la région et encourager la coopération entre les régions de la Méditerranée.
Par ailleurs, les délégations marocaines et françaises se sont félicitées du renforcement des relations entre le Maroc et l'Union Européenne au moyen du Statut avancé, adopté lors de la Présidence française de l'Union Européenne, et de son Plan d'action qui visent à l'établissement d'un Espace de valeurs partagées et d'un Espace Economique Commun.
La stabilité politique au Maroc fait du Royaume un havre de paix et de sécurité dans la région
Des parlementaires marocains et français ont été unanimes, vendredi à Rabat, à souligner que la stabilité politique que connait le Maroc et sa ferme détermination d'enraciner les valeurs de la modernité, de la démocratie et de l'ouverture font du Royaume un havre de paix et de sécurité dans la région.
Lors d'une séance de travail organisée dans le cadre premier Forum parlementaire maroco-français sur "la démocratie et la sécurité dans la zone euro-méditerranéenne", ils ont noté que le Maroc, grâce à sa spécificité, son histoire démocratique et son expérience politique distinguée, a pu dépasser les dérives qu'ont connus certains pays dans la région lors du "Printemps arabe".
Et d'ajouter que le Royaume a fait de cette étape remarquable dans l'histoire des nations arabes une opportunité pour promouvoir le système des droits de l'Homme et des libertés, et renforcer l'édifice démocratique par l'adoption d'une nouvelle Constitution très avancée.
Les intervenants ont fait remarquer qu'à la lumière de recrudescence de la menace terroriste dans la région, notamment dans le Sahel et le Sahara, le Royaume est, plus que jamais, considéré comme un havre de paix, de sécurité et de stabilité et l'un des alliés stratégiques dans la guerre livrée par les pays occidentaux, la France en tête, contre les organisations terroristes, notamment Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Les participants n'ont pas manqué de mettre en exergue la solidité des relations d'amitié ayant toujours uni le Maroc et la France, lesquelles ont connu, récemment, un saut qualitatif à la faveur des efforts déployés par les deux Chefs d'Etat, érigeant le partenariat maroco-français en modèle au niveau de la région.
Ils ont, par ailleurs, fait état d'une évolution constante en matière de coopération économique, eu égard au nombre important de grandes compagnies et entreprises françaises établies au Maroc et au volume important des échanges commerciaux bilatéraux.
Le statut avancé du Maroc auprès de l'Union européenne en fait un partenaire distingué au niveau de la région et implique que les pays de l'UE apportent un soutien plus fort au Royaume dans différents domaines de partenariat, ont-ils soutenu.
Les parlementaires français ont tenu à saluer le soutien remarquable que le Maroc a apporté à la France lors de l'intervention militaire au Mali, destinée à repousser les groupes terroristes ayant envahi le nord du pays, tout en rendant hommage à l'engagement du Royaume aux côtés de ce pays africain et à ses efforts visant à donner corps au partenariat Sud-Sud dans ses dimensions politique, économique et culturel.
D'autre part, les parlementaires marocains ont mis en relief les efforts du Maroc pour assurer une gestion optimale du dossier de la migration et les mesures pratiques prises dernièrement en vue d'améliorer les conditions de vie des migrants et de les faire bénéficier de tous leurs droits, sans perdre de vue les contraintes en matière de lutte contre l'émigration clandestine, liées au positionnement géographique du Royaume.
Les travaux du premier Forum parlementaire maroco-français sont présidés par le président de la Chambre des représentants, Karim Ghellab, le président de la Chambre des conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah, le président de l'Assemblée nationale française, Claude Bartolone et le président du Sénat Jean-Pierre Bel, avec la participation de parlementaires représentant les institutions législatives marocaines et françaises.
L'organisation de cet évènement s'inscrit dans le cadre de la volonté commune des Parlements français et marocain pour le renforcement du dialogue et de la concertation sur les dossiers d'intérêt commun et l'échange d'expériences entre les parlementaires des deux pays.
M. Ghellab : Le 1er Forum parlementaire maroco-français, consécration d'un processus historique d'action parlementaire commune
Le premier Forum parlementaire maroco-français constitue la consécration d'un processus historique d'action parlementaire commune, a indiqué, vendredi à Rabat, le président de la Chambre des représentants, Karim Ghellab.
Dans une allocution prononcée à l'occasion de l'ouverture de la première session du Forum parlementaire maroco-français, M. Ghellab a affirmé que ce Forum consacre également un processus de dialogue parlementaire ouvert et de coopération parlementaire sérieuse, sincère et fructueuse dans plusieurs espaces parlementaires au niveau méditerranéen, au niveau des relations avec l'Assemblée parlementaire de l'Union pour la Méditerranée et l'Assemblée parlementaire de la Méditerranée, ainsi qu'au niveau de l'espace parlementaire francophone et de l'Union interparlementaire.
Il a souligné que, de par son poids politique et symbolique, le grand calibre des personnalités participantes et les défis et grands objectifs qu'elle se fixe, cette rencontre va de pair avec la volonté sincère des deux Chefs d'Etat, SM le Roi Mohammed VI et le président François Hollande, une volonté partagée et tournée vers l'avenir, qui a été exprimée par SM le Roi à l'occasion de la visite du président français au Maroc en avril dernier.
Le président de la Chambre des représentants a signalé que ce Forum s'inscrit dans le prolongement des acquis accumulés par les gouvernements marocain et français au niveau de la coopération commerciale, économique, sociale, culturelle et éducative, de même qu'au niveau de la coopération politique et diplomatique.
M. Biadillah : Le Forum parlementaire franco-marocain: une illustration exemplaire des relations bilatérales
Le Forum parlementaire franco-marocain, qui s'est ouvert vendredi à Rabat, constitue une illustration exemplaire des relations entre les deux pays, a affirmé le président de la Chambre des Conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah.
"Le Maroc, pays désireux de consolider son choix démocratique, renforcer son modèle de développement dans ses dimensions nationale, régionale, locale et internationale, d'exploiter les opportunités d'ouverture, de surmonter les défis et de s'engager dans de nouvelles approches de positionnement au niveau régional et mondial, ne peut aujourd'hui que rendre hommage à la solidité des relations maroco-françaises", a-t-il indiqué dans une allocation lors de ce forum.
M. Biadillah a affirmé que la coopération bilatérale, qui couvre plusieurs domaines, contribue à la création constante de mécanismes nouveaux et adaptés aux développements de l'environnement économique et à la promotion des modèles démocratiques des deux pays, fondés sur le respect des spécificités et des normes telles que reconnues au niveau international.
Le président de la Chambre des Conseillers a rappelé, à cet égard, la visite effectuée par SM le Roi Mohammed VI en France et celle, au Maroc, du Président de la république, François Hollande, ajoutant que ces deux visites ont illustré toute la noblesse et la fécondité des relations de coopération entre les deux pays.
Il a également évoqué le rôle joué par les deux pays pour faire face aux forces du terrorisme et du séparatisme au Mali et dans la réconciliation sereine entre tous les habitants de ce pays d'Afrique, y voyant l'un des nombreux exemples attestant de la profondeur de la coopération franco-marocaine dans le domaine de la paix et la sécurité.
S'agissant de la question de l'intégrité territoriale, M. Biadillah a affirmé que le projet d'autonomie proposé par le Maroc pour mettre fin au conflit artificiel autour du Sahara marocain offre le cadre idoine pour parvenir à une solution rationnelle, juste et réaliste, répondant aux aspirations des populations de cette région en matière de gestion de leurs affaires dans un cadre de paix, de dignité et sous souveraineté marocaine.
Afin de renforcer le modèle d'amitié entre les deux pays et consolider la position distinguée du Maroc au sein de la communauté francophone, M. Biadillah a souligné la nécessité d'œuvrer pour le succès du statut avancé du Maroc avec l'Union Européenne, dont la mise en oeuvre est assurée par une commission parlementaire mixte.
Le président de la Chambre des Conseillers a également jugé nécessaire de prendre en considération les défis liés à la conjoncture actuelle et à l'adhésion active à la société de la connaissance.
Le Maroc, a-t-il ajouté, est convaincu que la réponse à ces défis passe par la consolidation du projet sociétal démocratique, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, précisant que ce projet a permis au Maroc de jouir de la stabilité et de gérer les crises en toute intelligence, dans un environnement arabe et africain tendu.
M. Biadillah a, par ailleurs, affirmé que l'intégration maghrébine est un pari commun à tous les peuples de la région au regard de son impact positif sur l'économie, la sécurité et le bien-être, la démocratie et la paix mondiale.
Le Forum parlementaire franco-marocain : un témoignage de la relation privilégiée entre les deux pays
Le Premier Forum parlementaire franco-marocain est un témoignage de la relation privilégiée entre les instances parlementaires des deux pays, a affirmé, vendredi à Rabat, le président de l'Assemblée Nationale française Claude Bartolone.
"Je me réjouis, qu'à notre tour, parlementaires de nos quatre assemblées, nous ayons à coeur de témoigner de notre relation privilégiée, de notre volonté de la poursuivre et de l'enrichir. C'est le sens de notre présence aujourd'hui à Rabat pour la première session du Forum", a-t-il affirmé à l'ouverture de cette rencontre.
M. Bartolone a également souhaité que ce forum contribue à la tenue de "rencontres régulières à Paris et à Rabat et à faire avancer les sujets d'intérêt commun", notamment l'économie, le rôle des instances parlementaires des deux pays dans l'environnement, la mobilité et le développement durable.
"Sur tous ces sujets notre forum doit être un foyer où nos idées se frottent les unes aux autres pour produire l'étincelle qui allumera le brasier d'initiatives", a-t-il dit, en soulignant la "responsabilité particulière" des instances parlementaires dans le développement de la relation Franco-marocaine.
"La France est, pour le Maroc, une entrée à l'Union Européenne, de même que le Maroc est pour la France un avant-poste du Maghreb et du vaste continent africain", a indiqué M. Bartolone, en saluant la pertinence des thèmes arrêtés pour le Forum.
Ces thèmes portent sur "la démocratie et la sécurité dans la région Euro-méditerranéenne", "les relations économiques bilatérales" et "le dialogue et la coopération interparlementaire".
Le président de l'Assemblée nationale a également convié le Maroc à prendre part à la huitième session de l'Assemblée Parlementaire de la Méditerranée (APM), qui se tiendra en janvier 2014 en France.
Les travaux du premier Forum parlementaire maroco-français sont présidés par le président de la Chambre des représentants, Karim Ghellab, le président de la Chambre des conseillers, M. Mohamed Cheikh Biadillah, le président de l'Assemblée nationale française, Claude Bartolone, et le président du Sénat Jean-Pierre Bel, avec la participation de parlementaires représentant les institutions législatives marocaines et françaises.
L'organisation de cet évènement s'inscrit dans le cadre de la volonté commune des Parlements français et marocain pour le renforcement du dialogue et de la concertation sur les dossiers d'intérêt commun et l'échange d'expériences entre les parlementaires des deux pays.
Le Forum parlementaire franco-marocain : un instrument nouveau en matière de coopération interparlementaire
Le Premier Forum parlementaire franco-marocain constitue un instrument nouveau en coopération interparlementaire, a affirmé, vendredi à Rabat, le Président du Sénat français, Jean-Pierre Bel.
"Ce forum constitue un instrument nouveau en matière de coopération interparlementaire ( ) Je suis heureux que ce soit dans le cadre de la relation privilégiée qui existe entre le Maroc et la France que nous fassions l'essai de cet instrument novateur", a-t-il affirmé dans une allocution à l'ouverture de ce forum, qui érige "une nouvelle page de l'histoire des relations entre les parlements des deux pays".
Pour M. Bel, ce forum apportera sans nul doute un "complément précieux" en favorisant des rencontres périodiques entre les parlementaires afin d'évoquer les préoccupations communes.
Il permettra également d'approfondir la réflexion sur des sujets qui reflètent les occupations partagées des instances parlementaires dont "la démocratie et la sécurité dans la région Euro-méditerranéenne", "les relations économiques bilatérales" et "le dialogue et la coopération interparlementaire".
"Au-delà des prérogatives qui sont, et qui doivent rester celles des Gouvernements et de nos chefs d'Etat ( ) les parlements ont eux aussi un rôle de premier plan à jouer en matière de coopération internationale", a relevé le président du Sénat, en évoquant différents défis à relever dans le cadre de la conjoncture actuelle.
"L'évolution du monde, les mouvements des populations, l'ouverture des économies, l'imbrication croissante des problématiques internes et extérieures, créent en effet un espace nouveau pour la diplomatie parlementaire", a indiqué M. Bel.
Se félicitant de l'histoire commune qui lie le Maroc et la France mais aussi de la convergence des préoccupations communes des deux pays, le président du Sénat n'a pas manqué de souligner "la place importante" du Maroc au sein des structures d'échange de son pays, "à commencer par les si nombreux partenariats de coopération décentralisée qui unissent nos territoires, mais aussi les travaux parlementaires".
"Le nombre des travaux du Sénat qui traitent du Maroc viennent confirmer le grand intérêt que toutes les commissions portent au rôle déterminant que le Maroc est appelé à jouer dans l'évolution du Maghreb et plus largement du Monde arabo-musulman", a-t-il conclu.
Les travaux du premier Forum parlementaire maroco-français sont présidés par le président de la Chambre des représentants, Karim Ghellab, le président de la Chambre des conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah, le président de l'Assemblée nationale française Claude Bartolone et le président du Sénat Jean-Pierre Bel, avec la participation de parlementaires représentant les institutions législatives marocaines et françaises.
La séance d'ouverture a été précédée par la signature du livre d'or du Parlement par les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale français.
L'organisation de cet évènement s'inscrit dans le cadre de la volonté commune des Parlements français et marocain pour le renforcement du dialogue et de la concertation sur les dossiers d'intérêt commun et l'échange d'expériences entre les parlementaires des deux pays.
-MAP-