Participation du Maroc à la conférence de soutien à la Libye à Rome

Mme Bouaida réitère la disposition du Maroc à soutenir les efforts régionaux et internationaux en appui à la transition politique de la Libye
La ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mbarka Bouaida a réitéré, jeudi à Rome, la disposition du Maroc à apporter son soutien aux efforts régionaux et internationaux en appui à la transition politique de la Libye.
Dans une allocution prononcée devant les participants aux travaux de la deuxième conférence internationale pour le soutien à la Libye, Mme Bouaida a souligné que compte tenu des relations séculaires et historiques liant les deux pays, le Maroc s'est fermement engagé aux côtés du peuple libyen pour la concrétisation de ses aspirations légitimes à la démocratie et à la liberté. Elle a, en outre, formé l'espoir que la Libye surmonte ses difficultés afin de consolider un espace maghrébin de prospérité et de solidarité.
Après avoir mis en relief les différents projets de coopération mis en oeuvre entre le Maroc et La Libye dans divers domaines, notamment en matière de formation des cadres, de politiques sociales, de renforcement des capacités civiles et sécuritaires, de construction des institutions et de justice transitionnelle et de réconciliation nationale, Mme Bouaida a réitéré la disposition du Royaume à poursuivre son accompagnement de la Libye en mettant en place des partenariats novateurs, particulièrement dans les secteurs dans lesquels le Maroc a accumulé des expériences réussies, notamment en matière d'infrastructures, de justice transitionnelle, de promotion des conditions de la femme et d'élaboration de la constitution.
Rappelant la déclaration de Rabat, adoptée suite à la 2ème Conférence Ministérielle Régionale sur la Sécurité des Frontières tenue en novembre dernier au Maroc, Mme Bouaida a fait observer que cette conférence avait permis d'identifier les moyens susceptibles de consolider la coopération opérationnelle entre les pays voisins et d'améliorer la coordination internationale, impliquant les pays de l'UMA, du Sahel et les partenaires européens et internationaux.
La ministre déléguée a, d'autre part, appelé l'ensemble des partenaires régionaux et internationaux "à soutenir les autorités libyennes dans leurs efforts de lutte contre la prolifération d'armes, de sécurisation des frontières, et de renforcement de ses institutions". Elle a, dans ce sens, salué la proposition de mettre en place un mécanisme de suivi, ayant pour objectif d'établir le cadre général de coopération avec la Libye, de rallier et de coordonner les efforts internationaux en appui à la transition dans ce pays.
Elle s'est également félicitée du timing choisi pour la tenue de cette conférence, soulignant l'impératif pour la communauté internationale de réaffirmer son engagement à accompagner la Libye afin de garantir le succès de son processus de transition et d'édification d'un Etat de droit.
Organisée par le ministère italien des Affaires étrangères, cette Conférence, deuxième du genre après celle tenue le 12 février 2013 à Paris, vise à encourager et à soutenir le dialogue national en Libye et le parachèvement de la transition politique dans le pays par la mise en place d'institutions démocratiques, a déclaré à la MAP le ministre libyen des Affaires étrangères, Mohammed Abdelaziz, soulignant que son pays tente "à travers cette rencontre internationale de mobiliser un soutien massif en faveur de la Libye qui traverse en ce moment une étape critique".
La conférence de Rome, qui a connu la participation d'une trentaine de pays et pas moins de 7 organisations internationales, fait suite à celle tenue février dernier à Paris et à l'issue de laquelle ont été adoptés "le Plan de développement de la sécurité nationale et le Plan de développement de la justice et de l'Etat de droit, qui seront mis en oeuvre par les autorités compétentes du gouvernement libyen, avec l'aide et le soutien total des partenaires internationaux représentant les gouvernements et les organisations internationales et régionales".
Mme Bouaida : La participation du Maroc à la conférence de soutien à Libye procède de son souci de contribuer à la consolidation des bases d'un Etat libyen moderne
La ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Mme Mbarka Bouaida a indiqué, jeudi, que la participation du Maroc à la deuxième conférence de soutien à Libye procède de son souci de contribuer à la consolidation des bases d'un Etat libyen moderne, ajoutant que Tripoli est "très reconnaissante" pour les efforts déployés par le Royaume, à tous les niveaux, pour l'aider à sortir de la crise.
Mme Bouaida, qui prend part à cette conférence à l'invitation conjointe des ministères italien et libyen des Affaires étrangères, a ajouté que la participation du Maroc à cette rencontre émane de son souci d'apporter son soutien aux efforts déployés à l'échelle internationale visant à consolider les bases d'un Etat libyen moderne et à renforcer son attachement au principe de fraternité et aux relations de bon voisinage dans une région bouleversée par une série d'événements.
La ministre marocaine a affirmé, dans une déclaration, que cette participation répond, également, à l'appel de la communauté internationale qui fonde de grands espoirs sur le soutien du Maroc à ce pays frère dans son processus de transition démocratique, faisant observer que les participants reviennent souvent, dans leurs discours, sur les recommandations de la conférence tenue, en novembre dernier à Rabat, sur la Libye
Après avoir souligné que la Libye aspire à renforcer davantage la coopération avec le Maroc non seulement au niveau bilatérale, mais également dans le cadre multilatéral, la ministre a fait observer que "toutes les délégations participant à cette conférence sont d'accord sur la nécessité de sécuriser la Libye, d'y renforcer les institutions politiques et d'y mettre en place des mécanismes de bonne gouvernance".
"La première chose à faire est de réussir une réconciliation nationale entre les différentes régions et entre les différents courants en Libye et ouvrir un débat pour aboutir à une vision commune du peuple libyen pour garantir l'avenir de ce pays", a-t-elle dit, estimant que "nous sommes conscients de la nécessité d'une cohésion sociale extrêmement forte et de la nécessité de la stabilisation de la Libye".
Les représentants d'une trentaine de pays et de plusieurs organisations internationales et régionales participent à cette Conférence internationale, sur laquelle, selon plusieurs dirigeants libyens, Tripoli fonde beaucoup d'espoirs pour remettre sur les rails le processus de transition démocratique dans le pays.
Organisée par le ministère italien des Affaires étrangères, elle vise notamment à encourager et à soutenir le dialogue national en Libye et le parachèvement de la transition politique dans le pays par la mise en place d'institutions démocratiques, a déclaré à la MAP le ministre libyen des Affaires étrangères, Mohammed Abdelaziz, soulignant que son pays tente "à travers cette rencontre internationale de mobiliser un soutien massif en faveur de la Libye qui traverse en ce moment une étape critique".
La Conférence, deuxième du genre après celle tenue le 12 février 2013 à Paris, vise également à soutenir la reconstruction des forces armées libyennes afin de leur permettre d'accomplir pleinement leurs missions consistant à sécuriser le territoire libyen et ses frontières, a-t-il ajouté.
La délégation libyenne, menée par le Premier ministre, Ali Zaidan, a présenté notamment une communication sur l'état d'avancement du dialogue et de la reconstruction des institutions dans le pays, a-t-il fait observer indiquant que l'accent a été mis entre autres, sur la mise en œuvre du plan du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration des anciens combattants libyens.
Les travaux de la conférence seront sanctionnés par l'adoption d'une déclaration finale portant sur les principales actions à mener pour soutenir le dialogue en Libye et la reconstruction du pays.
Une réunion d'experts de haut niveau a été tenue le 12 février dernier à Rome, pour préparer les travaux de cette Conférence internationale à laquelle participent notamment, outre le Maroc et la Libye, la Tunisie, l'Algérie, L'Egypte, le Niger, le Tchad, le Soudan, les Etats-Unis, la Russie, la Chine, le Royaume-Uni, la France, la Hollande, l'Espagne, Malte, l'Allemagne, le Danemark, la Finlande, le Norvège, la Suisse, la Turquie, le Canada, Qatar et les Emirats Arabes Unis, ainsi que les délégués de pas moins de 7 organisations internationales..
Les travaux de cette conférence ont été ouverts par la ministre italienne des Affaires étrangères, Federica Mogherini, en présence du Sous-secrétaire général pour les Affaires politiques aux Nations unies, Jeffrey Feltman, le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU en Libye et chef de la mission UNSMIL, Tarek Mitri, le ministre libyen des Affaires étrangères, Mohamed Abdulaziz , et de plusieurs ministres des Affaires étrangères, ainsi que des représentants du corps diplomatiques accrédités en Italie.
Tenue à Rome de la 2ème Conférence internationale de soutien à la Libye avec la participation du Maroc
La deuxième Conférence internationale de soutien à la Libye, se tient, jeudi à Rome, avec la participation de représentants d'une trentaine de pays, dont le Maroc, et de plusieurs organisations internationales et régionales.
Le Maroc est représenté à cette Conférence par la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Mme Mbarka Bouaida, accompagnée de l'ambassadeur du Maroc en Italie, Hassan Abouyoub.
Organisée par le ministère italien des Affaires étrangères, la Conférence vise à soutenir le dialogue national en Libye et le parachèvement de la transition politique dans le pays par la mise en place d'institutions démocratiques.
Les travaux de la conférence seront sanctionnés par l'adoption d'une déclaration finale qui portera sur les actions à mener pour soutenir le dialogue en Libye et la reconstruction du pays.
Une réunion d'experts de haut niveau s'est tenue le 12 février dernier à Rome, pour préparer les travaux de cette Conférence qui portera également sur la mise en œuvre du plan de désarmement, de démobilisation et de réintégration des anciens combattants libyens.
Par ailleurs, en marge de cette rencontre les chefs des diplomaties occidentaux et russe devraient également évoquer la question ukrainienne. a-t-on appris de source diplomatique dans la capitale italienne.
(MAP-06/03/2014)