Participation du Maroc à la 68ème session de l'assemblée générale de l'ONU
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Le Maroc plaide aux Nations Unies en faveur d'une "Alliance africaine pour la migration et le développement"
Le Maroc a plaidé, mardi au siège des Nations Unies à New York, en faveur d'une initiative baptisée "Alliance africaine pour la migration et le développement" avec pour objectif d'approfondir une "vision africaine commune" sur la migration basée sur les principes du droit international des droits de l'Homme.
Cette "Alliance africaine" a été proposée lors d'une réunion parallèle organisée par le Maroc à la veille d'un Débat de haut niveau de l'Organisation mondiale sur "Migration internationale et développement" prévu cette semaine (3-4 octobre), et au lendemain du lancement au Maroc de l'initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI sur la migration, visant l'élaboration d'une politique globale en la matière, et saluée par les Nations unies et de nombreuses capitales dans le monde.
Intervenant à cette occasion, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saad Dine El Otmani, a souligné que "le Maroc, ayant une tradition profonde d'accueil et étant désormais un pays d'origine, de transition et de destination, accorde une attention particulière à la situation des migrants se trouvant sur son sol".
A cet effet, "Sa Majesté le Roi Mohammed VI a lancé l'initiative pour l'élaboration et la mise en place d'une stratégie nationale et d'un plan d'action approprié pour la formulation d'une politique globale en matière d'immigration", a souligné M. El Otmani, précisant que cette initiative "insiste notamment sur la dimension de la protection des droits de l'Homme des immigrants, conformément aux exigences de l'Etat de droit et en accord avec les engagements internationaux du Maroc".
Dans le cadre de la mise en oeuvre des Hautes Orientations Royales, plusieurs réunions interministérielles ont été tenues pour la définition des premières étapes du plan d'action opérationnel du gouvernement, dans la perspective d'établir une nouvelle politique migratoire nationale, humaniste dans sa philosophie, globale dans son contenu, responsable dans sa démarche et pionnière au niveau régional, a ajouté le ministre.
Le Maroc, a-t-il poursuivi, a toujours fait de "l'intégration de la migration dans ses politiques de développement une priorité". De ce fait, a-t-il dit, "le Royaume participe au projet pilote de l'intégration de la migration dans les stratégies nationales de développement lancé dans le cadre de la plateforme pour les partenariats du Forum Mondial sur la migration et le développement".
Le Processus de Rabat a réussi à aborder sur la base d'un esprit de responsabilité partagée la question de la migration et du développement dans l'espace euro-africain, ce qui a été décliné dans la Déclaration de Rabat et le plan d'action adoptées par les ministres africains et européens à l'issue de cette conférence, tenue en juillet 2006.
Ce processus a, en effet, donné un "nouvel élan" à la coopération entre les pays africains et européens, en privilégiant la dimension développement dans la gestion des questions migratoires, avant d'être consolidé avec la 2ème et 3ème conférences euro-africaines sur la migration et le développement (tenues respectivement à Paris en 2008 et à Dakar en 2011) en vue d'un renforcement de la synergie en migration et développement.
C'est dans le cadre du Processus de Rabat, que le Maroc propose "une Alliance Africaine sur la migration et le développement" qui vise, entre autres, la promotion et la protection des droits fondamentaux des migrants et des réfugiés, ainsi que la consolidation de la synergie entre la migration et le développement sur la base de la responsabilité partagée", a fait observer M. El Otmani, pour qui cette Alliance ambitionne également de "renforcer la coordination et la coopération entre les Etats de l'espace euro-africain dans le domaine de la migration et du développement".
Et d'ajouter : "Cette initiative exprime l'engagement du Maroc que ce soit au niveau régional, inter-régional ou global en faveur de la concertation et de l'action commune afin de renforcer les avantages de la migration et ses effets positifs sur le développent".
Le ministre a, de plus, estimé important "alors que nous nous acheminons vers la définition des objectifs de développement pour l'après-2015", que la "problématique des migrations internationales et du développement soit prise en compte dans ce programme de développement, afin de maximaliser ses bénéfices aussi bien pour les migrants que pour les Etats".
Cette manifestation sur "la politique nationale en matière de migration ainsi que sur la promotion d'une Alliance africaine centrée sur la thématique du développement et de la migration, a été marquée par la participation du Président du Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH), Driss El Yazami, du directeur général de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), William Lacy Swing, du Conseiller Spécial pour l'Afrique du SG de l'ONU, Abdelfatah Abdelaziz, le Secrétaire général adjoint aux droits de l'homme de l'ONU, Ivan Simonovic.
Ont également pris part à cette rencontre, plusieurs ambassadeurs accrédités à l'ONU représentant les pays africains et européens et de hauts fonctionnaires des Nations unies et de l'Union européenne, ainsi que l'ambassadeur du Maroc à l'ONU, Mohamed Loulichki.
Migration : Plusieurs personnalités internationales de haut rang saluent l'initiative "audacieuse" de Sa Majesté le Roi
Plusieurs ambassadeurs africains et européens accrédités à l'ONU ainsi que de hauts responsables représentant différentes organisations internationales compétentes en matière de migration et de développement ont accueilli avec une "grande satisfaction" et loué, mardi au siège des Nations Unies à New York, "l'initiative très audacieuse" de SM le Roi Mohammed VI en matière de migration.
Lors d'un "side-event" intitulé une "Alliance africaine sur la Migration et le Développement", présidé par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine El Otmani, et auquel a pris part notamment, le Président du Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH), Driss El Yazami, les différents intervenants ont notamment salué cette initiative tendant à établir une politique migratoire au Maroc qui puisse tenir compte non seulement des aspects du développement économique et social mais également de la dimension humaine.
Ils ont de même relevé que le Maroc a été l'un des premiers Etats membres de l'ONU à avoir ratifié la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille (1993).
Le Directeur général de l'Organisation internationale pour la Migration (OIM), William Lacy Swing, a salué "l'initiative annoncée par Sa Majesté le Roi" qui a "été bien accueillie" d'autant plus qu'elle donne plus de "soutien" aux migrants qui se trouvent au Maroc, ajoutant que tout ce qui peut être fait pour permettre aux migrants d'avoir les mêmes droits est à saluer".
Il a, de même, formé le voeu, que l'+Alliance pour l'Afrique+ puisse contribuer à "l'élaboration d'un agenda de développement post-2015 qui donnent aux migrants la place qui leur revient".
Le Conseiller spécial pour l'Afrique (OSAA) au sein de l'ONU, Maged Abdelaziz, (Audio) a estimé que cette manifestation est "très opportune" et réitéré l'appréciation de l'ONU vis-à-vis de l'initiative de SM le Roi.
Les "Nations Unies se félicitent de l'initiative de Sa Majesté le Roi (...) annonçant la mise en place d'une stratégie nationale et d'un plan d'action appropriés, dans la perspective de formuler une politique globale en matière d'immigration et son appel pour le respect des droits des migrants", a dit M. Abdelaziz.
La "nouvelle vision du Royaume en matière de politique migratoire montre l'engagement ferme du Maroc en faveur du développement humain, notamment dans le domaine de la formation, des droits des migrants, de la consolidation de la paix et de la sécurité en plus de la promotion de l'action humanitaire en Afrique", a relevé le haut fonctionnaire onusien.
Pour sa part, le Secrétaire général adjoint aux droits de l'homme de l'ONU, Ivan Simonovic, a souligné que le Comité des Nations Unies sur les travailleurs migrants a pris "note avec satisfaction" de la "nouvelle et ambitieuse politique" sur la migration et l'asile.
L'ambassadeur de France à l'ONU, Gérard Araud, (Audio) a, quant à lui, saisi cette occasion pour "témoigner de l'ancienneté de la coopération entre la France et du Maroc sur les questions de migration et de développement, un témoignage des liens humains étroits que l'histoire a tissé entre nos deux nations", et affirmé avoir "pris connaissance avec intérêt du rapport du Conseil National des droits de l'Homme".
Et le ministre d'ajouter: "nous nous félicitons en particulier de l'engagement personnel de Sa Majesté le Roi Mohammed VI", affirmant "être ici pour témoigner du soutien de la France au Maroc dans la mise en place de sa nouvelle politique d'asile et d'immigration".
Pour l'ambassadeur de Côte d'Ivoire à l'ONU, Youssoufou Bamba, (Audio) cette initiative "vient à point nommé" pour permettre aux pays africains qui sont "largement contributeurs d'émigrants à réfléchir ensemble sur les meilleurs politiques à mettre en oeuvre en vue d'adresser cette question".
Son homologue espagnol, Fernando Arias, (Audio) a souligné que l'initiative royale est "très reconnue par l'Espagne et le gouvernement espagnol" qui y voient une approche "très avancée, très moderne qui prévoit des instruments pour faire face au grand défi de la migration".
L'ambassadeur du Sénégal, Abdou Salam Diallo, voit dans "l'initiative de l'Alliance Africaine sur la migration et le Développement", une approche qui pourrait servir d'un cadre commun de dialogue régional au sein duquel des stratégies adéquates en matière de migration pourraient y être discutées.
Le Représentant permanent du Portugal à l'ONU, Alvaro Mendonça e Moura (Audio), a souligné que son pays "a beaucoup apprécié cette nouvelle initiative et cette réunion a été une excellente opportunité pour connaître les détails de cette approche", notamment à la veille du débat de haut niveau de l'ONU (3-4 octobre) sur la "Migration internationale et le Développement".
L'initiative de SM le Roi en matière de migration, une "approche pionnière" dans les pays du Sud (El Yazami)
L'initiative de SM le Roi Mohammed VI en matière de migration constitue une "approche pionnière" dans les pays du sud, a affirmé mardi à New York, le président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Driss El Yazami.
L'initiative Royale, largement saluée, constitue une "approche pionnière dans les pays du Sud", car bien que tous ces pays soient confrontés à cette problématique, il n'y a pas eu jusqu'à présent "l'annonce d'une politique publique aussi ambitieuse", a notamment déclaré M. El Yazami dans le cadre d'un débat initié par le Maroc sur la politique nationale en matière de migration ainsi qu'en vue de promouvoir une "Alliance africaine" centrée sur la "Migration et le développement".
Ce "Side-event" au siège des Nations Unies, en marge du débat général de la 68ème session de l'Assemblée générale de l'ONU, intervient à la veille d'un débat de haut niveau de l'Organisation mondiale sur le thème "Migration internationale et développement" (3-4 octobre), et au lendemain du lancement, début septembre, de l'initiative Royale en matière d'immigration.
"Le soutien aux recommandations (du CNDH) par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a présidé en personne une réunion de travail, en présence du Chef de gouvernement et des ministres compétents, constitue une avancée majeure pour la défense des droits des migrants et des réfugiés", a dit M. El Yazami.
Le CNDH vient de publier un rapport intitulé : "Etrangers et droits de l'Homme : pour une politique radicalement nouvelle" dans lequel il souligne la longue tradition d'immigration et d'accueil du Maroc, explique le cadre juridique national et international qui régit les étrangers au Maroc et présente enfin des recommandations après avoir analysé les mutations en cours relatives aux migrants et aux réfugiés.
Le CNDH se "félicite et apprécie à leur juste valeur les efforts d'ores et déjà entrepris par le gouvernement pour une mise en œuvre effective des recommandations", a souligné M. El Yazami à l'assistance lors de cette réunion présidée par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine El Otmani.
Ont notamment pris part cette réunion le directeur général de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), William Lacy Swing, le Conseiller Spécial du SG de l'ONU pour l'Afrique, Abdelfatah Abdelaziz, le Secrétaire général adjoint aux droits de l'homme de l'ONU, Ivan Simonovic, ainsi que plusieurs ambassadeurs accrédités à l'ONU représentant les pays africains et européens et de hauts fonctionnaires des Nations unies et de l'Union européenne.
En effet, a poursuivi, le Président du CNDH, jusqu'à présent "il n'y a pas eu d'annonce d'une politique publique aussi ambitieuse qui englobe les migrants en situation régulière ou irrégulière, les réfugiés demandeurs d'asile et la lutte contre la traite des êtres humains".
Cette politique, a-t-il rappelé à l'assistance, s'inscrit dans le droit fil des dispositions constitutionnelles qui consacrent l'égalité des droits entre Nationaux et étrangers en situation régulière et allant jusqu'à prévoir la participation de ces étrangers aux élections locales sous réserve de réciprocité.
El Yazami a, saisi cette occasion, pour appeler les pays du nord, notamment l'Union européenne à "contribuer de manière active et significative" à la mise en oeuvre de la politique publique marocaine annoncée. Le Maroc, a-t-il tenu à rappeler, est structurellement impacté, d'une part, par son "emplacement stratégique" et, d'autre part, par les "effets d'une politique européenne stricte de contrôle de ses frontières extérieures".
En effet, le Royaume est devenu une terre d'asile et d'implantation sur le long terme pour les migrants issus d'un large éventail de pays (Algérie, Syrie, pays européens, Chine, Philippines, Népal, pays de l'Afrique sub-saharienne) avec des profils et des situations juridiques divers.
Cette situation constitue, selon lui, à la fois un "défi et une opportunité" et a montré les limites des "politiques migratoires ad hoc prises jusqu'ici".
Il a saisi cette occasion pour partager "quelques conclusions clés du rapport thématique du CNDH sur la situation des migrants et des réfugiés" dans le Royaume.
Ce rapport du CNDH, un "plaidoyer pour un changement radical des politiques de migration et d'asile", intervient, a-t-il dit, dans un contexte institutionnel et politique caractérisé par une reconnaissance constitutionnelle formelle de l'égalité des droits entre les citoyens marocains et étrangers, et par l'appel de SM le Roi pour une nouvelle politique migratoire".
M. El Yazami a préconisé, par ailleurs, de "développer notre coopération régionale et, d'autre part de renforcer notre action commune en vue d'une gouvernance internationale rénovée de ces problématiques, en vue d'une protection des populations migrantes, conforme aux standards internationaux et d'une lutte plus forte contre les sentiments de xénophobie et de rejet".
Et de conclure : "Les mobilités humaines ont toujours constitué un facteur d'enrichissement, malgré les contraintes passagères. L'immigration est en définitive une chance pour tous nos pays. A nous de la saisir".
M. Benkirane s'entretient à Rabat avec la sous-secrétaire générale des Nations Unies et directrice exécutive adjointe d'ONU Femmes
Le Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, s'est entretenu, mardi à Rabat, avec Mme Lakshmi Puri, sous-secrétaire générale des Nations unies et directrice exécutive adjointe d'ONU Femmes, en visite de travail au Maroc.
Selon un communiqué du département du Chef du gouvernement, cette rencontre a été l'occasion pour M. Benkirane de passer en revue les différentes actions accomplies par le Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI pour la promotion de la condition de la femme et la consécration de l'égalité des sexes, ainsi que les initiatives gouvernementales visant à atteindre la parité.
Lors de cette rencontre, qui s'est déroulée en présence du ministre d'Etat, le chef du gouvernement et la responsable onusienne ont aussi mis l'accent sur le rôle joué par la femme marocaine dans les divers domaines de développement économique et social, ainsi que sur la participation de la femme aussi bien dans les deux Chambres du Parlement qu'au niveau des instances élues locales, poursuit le communiqué.
A cette occasion, ajoute la même source, Mme Puri a salué les initiatives prises par le Maroc pour consacrer l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes.
La responsable onusienne s'est également déclarée satisfaite des perspectives prometteuses offertes par la nouvelle Constitution marocaine dans ce domaine et qui fait du Royaume un modèle à suivre dans la région, rappelant les importantes réformes enclenchées dans le Royaume et qui visent notamment la lutte contre la violence à l'égard de la femme, la large participation et l'autonomisation économique de la femme, ainsi que la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement, en particulier ceux liés à la femme.
La réélection de Mme Belmir au Comité contre la torture: un signe de confiance et d'encouragement pour le Maroc (M.Hilale)
La réélection mardi de la magistrate marocaine, Saadia Belmir, pour un 3e mandat au Comité de l'ONU contre la torture est "un signe de confiance et d'encouragement" pour le Maroc, "à la veille de son élection" au Conseil des droits de l'Homme (CDH), a affirmé l'ambassadeur représentant permanent du Royaume à Genève, M. Omar Hilale.
La reconduction de l'experte "traduit la confiance de la communauté internationale en notre pays et la pertinence de son action sur la scène internationale et un signe d'encouragement à la veille de son élection au CDH", a-t-il déclaré à la MAP à l'issue d'une séance de vote des Etats parties à la Convention internatcionale ontre la torture tenue à Genève.
Le diplomate a souligné que cette réélection est "une nouvelle consécration du Maroc en tant que pays engagé en faveur de la promotion et de la protection des droits de l'Homme et ce, à l'aune des Hautes initiatives royales entreprises dans ce domaine".
Il a cité à cet égard les multiples chantiers de réforme engagés, sous la conduite du Souverain, pour consolider l'Etat de droit et garantir le respect de la dignité humaine, des droits de l'Homme et des libertés fondamentales.
Le soutien massif de 100 pays, soit environ les trois-quarts des Etats votants, en faveur de la candidature de Mme Belmir, constitue une reconnaissance internationale du rôle du Maroc en tant qu'acteur crédible, dynamique et proactif au sein du système onusien des droits de l'Homme, a fait valoir M. Hilale.
Ce franc succès, a-t-il relevé, renforce le positionnement du Royaume par rapport à la thématique de la lutte contre la torture, en particulier après la ratification du protocole facultatif à la Convention y afférente et la visite en septembre 2012 au Maroc du rapporteur spécial sur la torture.
"Cette réélection, a-t-il dit, exprime la haute appréciation des membres de l'ONU de la contribution, l'engagement et l'expertise de Mme Belmir au sein de ce comité".
La juriste marocaine a été réélue au comité à l'issue d'un vote mardi à Genève en ouverture de la 14ème réunion des Etats parties à la convention internationale contre la torture et les autres traitements ou peines cruels, inhumains ou dégradants. Elle a obtenu 100 voix sur les 139 exprimées, se classant ainsi troisième après l'Italien Alessio Bruni et le Chinois Kening Zhang.
La candidate du Royaume est la seule experte du monde arabe et de l'Afrique à être élue membre de cette instance du système des Nations unies.
La magistrate marocaine Saadia Belmir réélue membre du Comité de l'ONU contre la torture
La magistrate marocaine Saadia Belmir a été réélue membre du Comité des Nations unies contre la torture, à l'issue d'un vote mardi à Genève en ouverture de sa session d'automne.
Mme Belmir a obtenu 100 voix sur les 139 exprimées lors de la séance de vote des représentants des Etats parties à la Convention internationale contre la torture, se classant ainsi troisième après l'Italien Alessio Bruni et le Chinois Kening Zhang.
Elle est la seule experte du monde arabe et de l'Afrique à être élue membre de cette instance internationale. Son élection est une reconnaissance de son expertise, de ses compétences et de son implication active dans les travaux du comité onusien.
La juriste marocaine siège au sein de cet organe de l'ONU depuis sa première élection en novembre 2005, poste auquel elle a été reconduite en 2009. Elle assume actuellement les fonctions de vice-présidente de cet organe de traité.
Cinq nouveaux membres du comité ont été élus au cours de cette séance pour quatre ans, à compter de janvier prochain en remplacement de membres dont le mandat arrive à échéance en fin d'année.
De source diplomatique à Genève, on affirme que le vote de 100 pays du monde en faveur de la candidate du Maroc est un appui sans équivoque aux choix du Royaume, à son engagement en faveur des droits de l'Homme et à son implication dans la promotion des mécanismes des Nations unies.
Le comité de l'ONU contre la torture est un organe composé d'experts indépendants qui surveillent l'application par les Etats parties de la Convention contre la torture et autres peines pour traitements cruels, inhumains ou dégradants, adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU le 10 décembre 1984 et entrée en vigueur le 26 juin 1987.
Sahara marocain : Bahreïn réitère sa "position de principe inébranlable de solidarité" avec le Maroc
Le Royaume de Bahreïn a réitéré lundi devant les 193 Etats membres de l'Assemblée générale de l'ONU, sa "position de principe inébranlable" de "solidarité" avec le Maroc concernant son "intégrité territoriale" et la question du "Sahara marocain".
"Nous réitérons notre position de principe inébranlable de solidarité avec le Royaume frère du Maroc en ce qui concerne l'importance de son intégrité territoriale et la solution de la question du Sahara marocain conformément aux résolutions pertinentes du CS de l'ONU", a dit le ministre bahreïni des Affaires étrangères, Sheikh Khalid Bin Ahmed Bin Mohamed Al Khalifa.
Le Secrétaire général de l'ONU reçoit Saad Dine El Otmani
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a reçu lundi au siège des Nations Unies à New York le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saad Eddine El Otmani, en marge du débat général de la 68ème session de l'Assemblée générale de l'ONU.
Au cours de cet entretien, les deux parties ont évoqué des questions d'ordre international et régional ainsi que les derniers développements concernant la question nationale.
"Nous avons abordé le rôle du Maroc" au sein du Conseil de Sécurité de l'ONU et son action pour la "sauvegarde de la paix et la sécurité" dans le monde, a souligné le ministre, à l'issue de cet entretien, ajoutant que les deux parties ont également évoqué la situation en Syrie et au Mali.
Sur ce dernier point, "j'ai exposé la stratégie de Sa Majesté le Roi pour sauvegarder la sécurité dans la région sahélo-saharienne", a dit le ministre à la MAP.
S'agissant de la question du Sahara marocain, le ministre a mis en avant "la vision du Maroc concernant les évolutions de ce conflit qui a perduré".
A l'issue de cet entretien, le Secrétaire général de l'ONU a chargé M. El Otmani de transmettre "ses salutations et son admiration" à l'endroit de SM le Roi Mohammed VI.
Cette rencontre s'est déroulée en présence de l'ambassadeur du Maroc à l'ONU, Mohamed Loulichki.
Syrie: Echange de vues à New York entre M. El Otmani et Lakhdar Ibrahimi
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Eddine El Otmani, et le Représentant spécial conjoint de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahim, ont eu lundi à New York, un échange de vues sur les moyens de sortie de crise en Syrie.
"Nous avons dressé l'état des lieux sur la situation qui prévaut actuellement en Syrie et évalué la situation, après l'adoption vendredi dernier par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien", a dit M. Otmani à la presse à l'issue de cet entretien en marge du débat général de la 68eme session AG de l'ONU.
M. Otmani a également discuté avec son interlocuteur "des préparatifs actuelles" en prévision de la conférence de paix Genève II, prévue à la mi-novembre.
Le ministre a, rappelé, à cet égard, que le Maroc a toujours insisté sur une solution politique ainsi que sur l'aspect humanitaire.
"Il ne faut pas oublier l'aspect humanitaire tout en cherchant une solution politique", a-t-il dit.
Pour sa part, M. Ibrahimi a souligné que les discussions ont porté sur la Syrie et les "possibilités" de tenir la conférence de Genève II.
Processus de paix au PO : Le Maroc suit avec intérêt les "efforts inlassables" de Washington (El Otmani)
Le Maroc suit avec intérêt les "efforts inlassables" déployés par l'administration américaine concernant la question du processus de paix au Proche-Orient, a affirmé lundi au siège de l'ONU à New York, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Saad Dine El Otmani.
"Nous suivons avec intérêt les efforts inlassables déployés par l'administration américaine et l'implication personnelle du Secrétaire d'Etat, M. John Kerry, pour faciliter la négociation entre les parties", a déclaré M. El Otmani devant les 193 Etats membres de l'ONU, lors du débat général de la 68ème session de l'AG de l'ONU.
"Nous espérons, a-t-il dit, que cette dynamique prometteuse soit accompagnée de démarches et d'initiatives concordant avec l'esprit de la légalité internationale, par l'arrêt de la colonisation, la levée du blocus des palestiniens de Gaza et la libération des détenus".
Le Maroc, partant de la responsabilité dévolue à Sa Majesté le Roi Mohammed VI en tant que Président du Comité Al Qods, "reste disposé à contribuer à la consolidation de ces efforts, à la défense des droits des Palestiniens et à la réalisation de la paix et de la sécurité dans cette région stratégique", a-t-il dit.
"Nos délibérations, a-t-il poursuivi, coïncident avec la tenue de rencontres entre Palestiniens et Israéliens pour des négociations que nous espérons définitives et à même d'aboutir à l'établissement d'un Etat palestinien indépendant et souverain avec Al-Qods Asharrif pour capitale, en tant qu'étape indispensable pour la réalisation d'une paix juste, globale et durable dans la région du Moyen Orient".
Concernant la situation en Syrie, le Maroc souhaite que la Résolution historique adoptée vendredi dernier par le Conseil de sécurité de l'ONU, qui vise l'élimination rapide des armes chimiques en Syrie, et annonce la prochaine tenue de la Conférence Genève II contribue à arrêter la violence et à parvenir à une solution politique par le dialogue à même de préserver l'intégrité territoriale de la Syrie et la stabilité des pays voisins, a souligné M. El Otmani.
"Nous saluons, à cet égard, les efforts déployés par les cinq Membres Permanents du Conseil de Sécurité, notamment la Russie et les Etats-Unis d'Amérique, pour être parvenus à une convergence des vues vis-à-vis de cette Résolution", a-t-il dit.
Le Royaume, a indiqué le ministre, "suit de près l'évolution de la situation en Syrie" et s'est "impliqué, depuis le déclenchement de cette crise, en tant qu'unique membre arabe du Conseil de sécurité, dans les efforts arabes et internationaux visant à trouver une solution politique pour mettre fin à la spirale de la violence et réaliser les aspirations légitimes du peuple syrien à la liberté et à la démocratie dans le cadre de la souveraineté nationale et de l'intégrité territoriale de la Syrie".
De même, a-t-il rappelé, le Maroc a, en outre, accordé au volet humanitaire de cette crise une grande importance à travers des initiatives humanitaires et des aides fournies aux réfugiés syriens, en particulier en Jordanie où se trouve toujours un hôpital de campagne multidisciplinaire marocain qui contribue à alléger leurs souffrances.
Le ministre a, par ailleurs, abordé les vertus du dialogue et de la coopération dans le traitement des conflits et des différends internationaux, défendues par le Maroc et qui "découlent, a-t-il expliqué, de sa profonde conviction que tout conflit ou différend, quelles que soient ses complexités, reste propice à la solution tant qu'il existe une volonté politique, que la sagesse l'emporte et que les intérêts communs sont privilégiés".
Partant de cette conviction, a poursuivi M. El Otmani, le Maroc n'a eu de cesse de placer cette approche au cœur de sa politique étrangère, qu'il s'agisse de son dialogue bilatéral, régional ou continental. De même, il a contribué à accentuer les efforts visant la recherche des solutions pacifiques pour la résolution des conflits, a-t-il ajouté.
Dans ce contexte, a rappelé le ministre, "le Maroc a œuvré avec l'Espagne voisine pour le lancement d'une initiative conjointe sur le renforcement de la médiation dans la région méditerranéenne, en tant que contribution complémentaire visant à consolider les efforts des Nations Unies à cet effet, en s'appuyant sur une approche régionale se focalisant sur cette région stratégique dans les équilibres internationaux et régionaux".
Le Maroc engagé à accompagner le Mali dans cette période délicate de son histoire
Le Maroc est engagé à accompagner le Mali, "ce pays frère" dans cette période "délicate" de son histoire et plaide pour la nécessité de développer une stratégie entre les pays du Sahel et ceux de l'Union du Maghreb Arabe visant à lutter contre le terrorisme, a affirmé lundi devant l'Assemblée générale de l'ONU, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine Otmani.
Le Maroc "continuera à soutenir le gouvernement et le peuple maliens et s'engage à l'accompagner dans cette période délicate de son histoire, en particulier dans le domaine de la réconciliation nationale et de la justice transitionnelle", a souligné le ministre, devant les Etats membres réunis dans le cadre du débat général de la 68ème session de l'AG de l'ONU.
Le Maroc, a-t-il poursuivi, se "félicite que de la réussite du processus électoral au Mali et des progrès tangibles enregistrés en matière de sécurité dans le pays".
Et de rappeler devant les Etats membres, la visite effectuée par "Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Mali, pour participer à la cérémonie d'investiture du nouveau président malien, M. Ibrahim Boubacar Keita", une "occasion pour renouveler l'engagement total du Maroc en faveur de la sécurité et la stabilité du Mali". Il s'agit là de l'expression du soutien du Royaume aux efforts de reconstruction et de consolidation de la paix afin de faciliter la réalisation des objectifs de développement humain durable dans ce pays ami, a insisté M. Otmani.
"Durant cette visite, Sa Majesté a exprimé la volonté forte du Royaume de renforcer les liens d'amitié profonde qui unissent les deux pays basés sur la solidarité, le respect mutuel et la coopération fructueuse au service des aspirations et des intérêts communs des deux Etats frères", a-t-il dit.
Dans ce contexte, et sur "Hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l'hôpital de campagne marocain multidisciplinaire situé à Bamako a entamé, tout récemment, ses prestations de services médicaux et thérapeutiques, dans le cadre de l'aide humanitaire fournie par le Maroc au Mali", a-t-il ajouté.
Dans ce contexte, le ministre a appelé la communauté internationale, à respecter les "engagements qu'elle s'est fixés lors de la Conférence des donateurs pour le développement du Mali" et à "soutenir ce pays frère dans les plus brefs délais et à tous les niveaux".
Le ministre a, dans le même temps, souligné que le Maroc eu égard à son appartenance enracinée à l'Afrique, a érigé le renforcement de la coopération avec les pays africains frères, au cœur de sa politique étrangère et "s'emploie à défendre les intérêts et les causes africaines", plaçant ainsi le "développement du continent africain au centre des intérêts de la communauté internationale".
S'agissant de la région du Sahélo-saharienne, le ministre a souligné que le Maroc "apprécie l'initiative du Secrétaire général d'organiser, pour la deuxième année consécutive, un dialogue de haut niveau, en marge de la réunion de l'Assemblée générale, sur le Sahel et son intention d'effectuer une visite dans la région en compagnie du président du groupe de la Banque Mondiale dans un avenir proche".
Le Maroc se "félicite de la finalisation de la stratégie intégrée des Nation Unies pour la région du Sahel, en espérant sa mise en œuvre de manière rapide et coordonnée, tout en accordant la priorité au renforcement des capacités des pays de la région en matière de sécurité et de développement".
Dans ce contexte, a poursuivi M. Otmani, et eu égard à l'intérêt croissant que le Maroc n'a eu de cesse d'accorder à cette région sensible et vitale en Afrique (...), il était naturel qu'il place cette problématique parmi ses priorités en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, en organisant deux réunions de haut niveau consacrées au Sahel lors de sa présidence du Conseil de sécurité et du Comité contre le terrorisme.
Le Royaume du Maroc aspire également à activer l'Organisation des Etats Africains Riverains de l'Océan Atlantique, afin de renforcer le dialogue et la coopération inter-régionale et lutter contre les effets des fléaux tels que le crime organisé sur le littoral atlantique et les pays de la zone sahélo- saharienne.
Il est nécessaire, a-t-il dit, de "tirer profit de la dynamique résultant de l'ensemble des initiatives qui concernent le Sahel en vue de jeter les bases d'une coopération inter-régionale globale, entre les pays de l'Union du Maghreb Arabe et entre ce dernier et les pays de l'Afrique de l'Ouest pour lutter contre les groupes terroristes, les mouvements armés et les différents réseaux du crime organisé qui menacent la sécurité et la stabilité de la région".
Revenant sur les questions de l'immigration, le ministre a souligné que "le Royaume du Maroc y attache la plus grande importance, notamment l'amélioration des conditions des immigrés, aussi bien des Marocains dans les pays d'accueil que des étrangers résidant sur le sol marocain".
"C'est dans ce contexte que le Conseil National des droits de l'Homme a présenté récemment, un rapport global à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, sur la situation des immigrés et des réfugiés résidant au Maroc", a rappelé M. Otmani, ajoutant que "Sa Majesté le Roi a souligné, à cet égard, la nécessité de traiter les questions d'immigration de manière globale et humaine, dans le cadre du respect du droit international et en coopération renouvelée avec les acteurs régionaux et internationaux. Sa Majesté a également donné ses instructions pour la mise en œuvre d'une stratégie et d'un plan d'action dans le but d'adopter une politique nationale globale et cohérente en matière d'immigration".
Le Maroc annonce à l'ONU sa candidature au Conseil des droits de l'Homme pour la période 2014-2016 (MAEC)
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine El Otmani, a annoncé lundi, devant les 193 Etats membres de l'ONU, la candidature du Maroc au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU pour la période 2014-2016.
Le Maroc "ambitionne de bénéficier de votre soutien à sa candidature au Conseil des droits de l'Homme pour la période 2014-2016, afin de mieux contribuer au renforcement du rôle de ce Conseil et garantir l'efficacité nécessaire de son fonctionnement", a déclaré le ministre aux Etats membres réunis dans le cadre du débat général de la 68ème session de l'Assemblée générale de l'ONU.
"En tant que membre fondateur du Conseil des droits de l'Homme, le Maroc a participé de manière efficace et constructive à la formulation et la mise en place des textes institutionnels de ce Conseil avec notamment un examen périodique universel", a rappelé le ministre, poursuivant que le Royaume a, de même, "contribué pleinement à un grand nombre" des activités et des travaux du Conseil, "à travers la présentation de projets de décisions et de recommandations visant à soutenir les mécanismes onusiens en matière de droits de l'Homme".
Et d'ajouter : "Lorsqu'il a été décidé de réexaminer les règles et les mécanismes du Conseil en 2011, c'est au Maroc qu'a été confiée la mission de mener les négociations à ce sujet".
En parallèle, le Royaume "a veillé à une coopération effective avec ses institutions et à une interaction avec ses recommandations, en particulier l'examen périodique universel, les traités et les mesures spéciales que le Maroc continue d'accueillir, veille en faciliter la tâche et à répondre à ses observations en tirant profit de ses évaluations", a dit le ministre, relevant que le Royaume a "toujours tenu à assurer une harmonie entre ses priorités nationales et ses engagements internationaux et à contribuer à renforcer et développer les mécanismes de protection des droits de l'Homme".
En effet, a-t-il poursuivi, le "Royaume du Maroc a fait de la protection des droits de l'Homme un choix irréversible, dans le cadre d'une stratégie globale qui repose sur une approche participative privilégiant l'élément humain et la protection de sa dignité, dans le cadre d'un modèle sociétal démocratique et axé sur le développement".
C'est "dans cette perspective que le Maroc a lancé des chantiers et des réformes majeures, et a réalisé des avancées remarquables en matière d'élargissement du domaine des libertés individuelles et collectives, de préservation de la dignité humaine et de renforcement de la protection des droits de ses citoyens, en particulier les femmes, les enfants et les catégories sociales aux besoins spéciaux", a souligné M. Otmani.
Et de rappeler que le Royaume a "consigné, dans sa Constitution de 2011, un chapitre qui consacre le respect des droits de l'Homme tels qu'internationalement reconnus" et a "engagé de nombreuses réformes institutionnelles et législatives en matière de soutien et de protection des droits de l'Homme".
Le "Royaume dispose désormais d'un système intégré d'institutions engagées dans le développement et la protection des droits de l'Homme, avec à leur tête le Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH), créé conformément aux principes de Paris encadrant les institutions nationales des Droits de l'Homme et qui dispose de bureaux régionaux aux attributions locales", a-t-il dit.
Le Maroc dispose, par ailleurs, de "l'institution du Médiateur, du Conseil Economique, Social et Environnemental, du Conseil Supérieur de la Jeunesse et de la Délégation Interministérielle aux droits de l'Homme chargée de coordonner les efforts déployés par les institutions de l'Etat en matière de droits de l'Homme", a-t-il encore ajouté.
Sahara : Le Maroc renouvèle son "engagement total" envers le processus politique sous les auspices de l'ONU (Otmani)
Le Maroc renouvèle "son engagement total envers le processus politique, sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies, basé sur les paramètres clairs fixés par le Conseil de sécurité dans ses dernières résolutions pour parvenir à une solution politique consensuelle" à la question du Sahara, a affirmé lundi devant l'Assemblée générale de l'ONU, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine Otmani.
"A cet effet, a poursuivi le ministre dans le cadre du débat général de la 68ème session de l'Assemblée générale, le Maroc a interagi avec sérieux et crédibilité avec les appels du Conseil de sécurité à trouver une solution politique définitive et négociée au différend régional sur le Sahara marocain, et ce, à travers son initiative courageuse d'autonomie, reconnue comme étant sérieuse et crédible par les résolutions du Conseil de sécurité adoptées depuis 6 ans".
"Toutefois, l'intransigeance des autres parties et leur attachement à une logique passéiste allant à contre courant de la conjoncture internationale, empêche toute évolution vers une solution globale de ce différend artificiel", a-t-il regretté, avertissant que celui-ci "menace, ainsi, la stabilité des pays de la région en créant un terrain propice au terrorisme, à la contrebande et au crime organisé, ce qui soulève des inquiétudes comme indiqué dans le rapport du Secrétaire général du mois d'avril dernier, qui a souligné sa crainte de l'impact négatif de l'instabilité dans le Sahel et exige par conséquent de parvenir à une solution rapide au différend sur le Sahara".
Il a rappelé, à cet égard, que les dernières résolution du CS de l'ONU appelle les "autres parties à faire preuve d'un esprit de compromis et de réalisme afin d'aboutir à la solution politique souhaitée par le Conseil de sécurité et soutenue par la communauté internationale".
Au niveau régional, a poursuivi le ministre, "le Maroc a toujours œuvré pour la construction d'une Union maghrébine à la hauteur des autres regroupements régionaux, qui deviendrait une force agissante aux niveaux régional et international".
Elle contribuerait, a-t-il dit, à "l'instauration d'un partenariat fructueux pour assurer la sécurité et la stabilité des pays de la région et des pays voisins. Ce faisant elle réalisera les espoirs des peuples des cinq pays maghrébins dans la communication, la complémentarité, la stabilité, la cohabitation pacifique".
Et de conclure que l'attachement du Maroc à relancer le projet d'union maghrébine, pour assurer la stabilité et la prospérité des cinq pays qui le composent, est "renforcé par sa volonté de faire du projet maghrébin, un outil au service du développement durable et solidaire des peuples du Maghreb et de ses voisins, comme l'a confirmé à nouveau Sa Majesté le Roi Mohammed VI, lorsqu'il a appelé à l'instauration d'un nouvel ordre maghrébin, ambitieux et prometteur".
M. El Otmani réaffirme à New York l'appui entier du Maroc à la stratégie intégrée de l'ONU pour le Sahel
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad-Eddine El Otmani, a réaffirmé, jeudi au siège de l'ONU à New York, l'appui entier du Maroc à la stratégie régionale intégrée des Nations Unies pour le Sahel, région confrontée à plusieurs défis notamment l'instabilité liée à la menace terroriste.
"Le Royaume du Maroc réaffirme son appui entier pour la stratégie intégrée des Nations-Unies et appelle les pays de la région à sa mise en oeuvre", a souligné M. El Otmani lors d'une intervention devant la réunion de haut niveau sur le Sahel, tenue à l'occasion de la 68è session de l'Assemblée Générale des Nations-Unies.
Le ministre a ainsi plaidé, lors de cette rencontre marquée par la participation du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et de plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement des pays du Sahel, pour une approche profonde du développement en faveur des pays de la région afin de concrétiser la stabilité et le développement socio-économique dans cette partie de l'Afrique.
M. El Otmani a souligné que la récente visite de SM le Roi Mohammed VI au Mali, à l'occasion de l'investiture du nouveau président malien, Ibrahim Boubacar Keita, témoigne de la disposition du Royaume à apporter son plein soutien à ce pays frère et voisin en matière de sécurité et de développement socio-économique.
Il a également tenu à saluer les efforts de la communauté internationale et des organisations internationales et régionales visant à relever les défis de sécurité et de développement au Sahel, tout en relevant l'intérêt de réaliser la stabilité dans cette région.
Présentée en juin dernier par l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahel, Romano Prodi, la stratégie régionale intégrée pour la région se fixe pour objectif de guider les efforts de l'ONU pour apporter une aide collective aux pays du Sahel face aux problèmes qui s'y posent, dans une perspective régionale, tout en respectant le principe de l'appropriation nationale de l'action menée.
Les OMD, un test crucial pour la Communauté internationale à l'horizon 2015
A moins de 830 jours, la Communauté internationale saura si les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) auront été atteints. Le verdict dépendra des efforts qui auront été déployés d'ici là. Mais en attendant la date butoir de 2015, les experts prévoient déjà que dans de nombreux domaines, les progrès sont loin d'être suffisants.
Les représentants des 193 pays membres de l'Organisation des Nations-unies, dont le Maroc, réunis lors de la 68ème Assemblée générale, en sont conscients et plaident pour une accélération de ces efforts menés tous azimuts en particulier dans les pays pauvres ou femmes et enfants continuent de mourir. En effet, environ 99 pc des femmes qui meurent durant la grossesse et l'accouchement proviennent des pays en développement.
La réflexion en 2006 du Pr. Mahmoud Fathalla, ancien président de la Fédération internationale des obstétriciens et gynécologues, et grand militant des droits de la femme et des droits de l'homme, est encore d'actualité.
Les femmes ne sont pas en train de mourir à cause de maladies intraitables. Elles sont en train de mourir car les sociétés ne se sont pas encore décidées si les vies de ces femmes méritent d'être sauvées, avait déclaré cet expert, cité par le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon à l'ouverture d'un forum de haut niveau sur l'accélération des ODM-5, mercredi à New York.
En effet, selon un rapport onusien, plusieurs cibles importantes des OMD ont été atteintes ou le seront d'ici à 2015 dans certaines régions et sous-régions, mais dans de nombreux domaines les progrès sont loin d'être suffisants.
En dépit des engagements nationaux et internationaux, des millions de femmes et de filles, en particulier des pays pauvres, manquent d'accès aux services de santé reproductrice de base. Ceci inclut la contraception, les soins maternels, le traitement pour des complications issues d'avortements dans de mauvaises conditions, la prévention de maladies sexuellement transmissibles et le VIH.
Mais le chef de l'ONU demeure confiant, soulignant que les OMD en matière de santé connaissent un progrès et la prévention de décès et maladies est possible. Selon lui, la communauté internationale n'a pas besoin d'une nouvelle science ou de meilleures technologies pour faire la différence. Et d'insister que la réalisation des OMD-5 A et B ne sont pas coûteux, en particulier comparés aux nombreux autres engagements en matière de développement.
"Nous pouvons sauver des centaines de milliers de vies chaque année, nous pouvons épargner des blessures à vie et d'incapacités à plus de 17 millions de femmes, et nous pouvons faire en sorte que des millions de bébés naissent en bonne santé", a-t-il affirmé.
Des propos optimistes qui donnent de l'espoir mais les chiffres, têtus qu'ils sont, sont là pour nous rappeler que beaucoup reste à faire comme le montre la Banque mondiale selon laquelle, d'ici à 2015, environ 970 millions de personnes vivront toujours avec moins de 1,25 dollar par jour dans les pays classés à revenus faibles ou moyens en 1990. L'Afrique subsaharienne et l'Asie du sud seront chacune le foyer d'environ 40 pc de la population du monde en développement vivant dans l'extrême pauvreté.
Une personne sur huit continue d'avoir faim dans le monde, et plus de 2,5 milliards de personnes manquent d'installations d'assainissement améliorées, parmi lesquelles un milliard continue d'avoir recours à la défécation à l'air libre, ce qui représente un grave danger pour la santé et l'environnement.
Au plan mondial, environ 101 millions d'enfants de moins de cinq ans souffraient d'insuffisance pondérale en 2011. Cela représente 16 pc de tous les enfants de moins de cinq ans, soit un enfant sur six.
Ce sont là autant de défis que doit relever la communauté internationale, une tâche difficile mais pas impossible, pour citer encore une fois le Secrétaire général de l'ONU.
Le Maroc, à l'instar d'autres pays en voie de développement a, en dépit de la crise économique actuelle dont l'impact se fait sentir sur son économie, accordé un grand intérêt aux ODM dans ses stratégies de développement et ses politiques publiques, un intérêt consacré par la nouvelle constitution du pays qui a mis l'accent sur le droit au développement durable, à l'éducation, à la santé, au logement, à la formation et à l'accès aux services de base. Parmi les réalisations concrètes, exposées par le Maroc lors d'une rencontre de haut niveau sur les OMD, tenue mercredi à New York en marge des travaux de la 68ème assemblée générale de l'ONU figurent, les investissements publics dans les secteurs sociaux qui ont constitué plus de 55 pc du budget général de l'Etat, l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) dans sa phase deux (2011-2015), la généralisation de la couverture sociale en 2013, ainsi que le RAMED dont bénéficient plus de 5 millions de personnes.
Autant de mesures qui ont contribué à la réduction du taux de pauvreté, mesurée à 1 dollar US par jour et par personne, de 3,5 pc en 1985 à moins de 0,3 pc en 2011. Il en est de même du taux de malnutrition qui a été réduit de 4,6 pc en 1985 à 0,5 pc en 2011 en plus de la baisse importante du taux de mortalité infantile.
Dans les domaines de l'éducation, le Maroc a, là aussi, entrepris d'importants efforts qui se sont traduits par la hausse du taux de scolarité chez les filles qui s'est élevé à 97 pc au titre de l'année 2012.
Ce sont-là quelques exemples de efforts entrepris par le Royaume pour atteindre ces OMD, des efforts qui ont été salués en février dernier à Bogota par la Directrice exécutive du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), Helen Clark. Cette dernière qui participait à une conférence sur les acquis des ODM dans la capitale colombienne, avait affirmé que le Maroc figure parmi les pays qui ont le plus fait de progrès dans la mise en œuvre des OMD en les intégrant dans sa politique de développement.
-Par Mustapha El Kadaoui-
L'INDH un "important exemple" à suivre pour les Etats arabes et le continent africain (PNUD)
Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a salué l'engagement du Maroc en matière de lutte contre la pauvreté et estimé que l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), lancée par SM le Roi Mohammed VI en mai 2005, peut servir d'"exemple important" pour les Etats arabes et le continent africain.
"Je tiens à féliciter le Maroc pour son engagement dans la lutte contre la pauvreté et ses efforts visant la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) en 2015", a déclaré l'Administrateur adjoint du PNUD, Rebecca Grynspan, lors d'un débat sur "L'Afrique au-delà de 2015: Quels objectifs pour quel modèle de développement?", organisé mercredi, sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au siège des Nations Unies à New York.
"Manifestement, l'expérience du Maroc qui, à travers l'"Initiative nationale pour le développement humain, a développé des politiques de mise en œuvre de programmes sectoriels et des mécanismes de contrôle, peut servir d'exemple important pour les Etats arabes et le Continent africain", a déclaré Mme Grynspan lors de ce débat présidé par le Haut Commissaire au plan, Ahmed Lahlimi, en marge de la 68ème session de l'Assemblée générale de l'ONU.
Cette réunion, qui s'est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères et de la coopération Saad Eddine El Otmani, a été rehaussée par la participation de ministres africains, de hauts responsables onusiens, de diplomates, ainsi que des personnalités représentant les institutions financières internationales et régionales.
Le Maroc a une histoire ancienne avec le reste du continent africain, a dit la responsable du PNUD, citant, à titre d'exemple, les "liens religieux et les échanges culturels de même que les voies commerciales qui ont pendant longtemps marqué cette importante relation". Aujourd'hui, a-t-elle poursuivi, les "investissements marocains en Afrique connaissent une croissance rapide dans les secteurs bancaire, commercial, des mines et des services".
"Mieux encore, pour le PNUD, c'est le modèle de développement local mis en place au Maroc qui constitue un précieux enseignement pour le reste du continent". C'est pour cette raison que le Programme des Nations Unies pour le Développement "se félicite de cette opportunité de dialogue sur les voies et moyens de façonner le paradigme du développement en Afrique".
Evoquant la nouvelle stratégie du PNUD (2014-2017), Mme Grynspan a souligné que cette démarche s'appuie sur "la coopération triangulaire Sud/Sud comme pierre angulaire de notre action et comme une clé du développement durable, y compris en Afrique".
Et de conclure que le débat initié par le Maroc sur "L'Afrique au-delà de 2015" est une "autre expression de l'engagement du Royaume dans la coopération triangulaire et sud/sud".
Sahara marocain: L'Espagne soutient la recherche d'une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable (Rajoy)
L'Espagne soutient la recherche d'une solution "politique juste, durable et mutuellement acceptable" à la question du Sahara marocain, a déclaré, mercredi soir au siège des Nations Unis à New York, le Président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy.
"L'Espagne appuie la recherche d'une politique juste, durable et mutuellement acceptable" pour la résolution de la question du Sahara, a souligné M. Rajoy dans un discours devant la 68ème session de l'Assemblée générale de l'ONU.
A cet égard, Madrid "soutient pleinement" les efforts déployés par les Nations Unies, a ajouté le responsable espagnol.
Au sujet de la précarité de la situation sécuritaire dans le voisinage sahélo-saharien, le Président du gouvernement espagnol s'est félicité du "recouvrement par le Mali de son intégrité territoriale après avoir vaincu le terrorisme".
Il s'agit, a-t-il dit, d'un "premier pas" pour ce pays sub-saharien, ajoutant que "le retour à l'ordre constitutionnel avec l'organisation d'élections présidentielles ouvre une seconde étape d'édification d'institutions ouvertes et inclusives indispensables aux étapes à venir".
A long terme, "nous devons poursuivre notre contribution au développement dans toute la région du Sahel, en tant que voie unique pour renforcer la sécurité, la démocratie et la prospérité dans la région", a conclu M. Rajoy.
Le Maroc et l'Estonie signent à New York une convention de non double imposition
Le Maroc et l'Estonie ont signé, mercredi à New York, une convention de non double imposition et contre l'évasion fiscale en matière d'imposition sur le revenu.
Cet accord a été signé par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad-Eddine El Otmani, et son homologue estonien, Urmas Paet, en marge des travaux de la 68è Assemblée générale des Nations-Unies.
Par ailleurs, M. El Otmani a eu une série d'entretiens bilatéraux avec notamment ses homologues tunisien, paraguayen, nigérian, gabonais axés essentiellement sur le développement et la promotion des relations et des échanges bilatéraux à tous les niveaux.
Avec le ministre tunisien des Affaires étrangères, Othman Jarandi, la rencontre a porté sur les consultations permanentes entre la Tunisie et le Maroc ainsi que sur les concertations au sujet des questions d'intérêt commun et celles inscrites à l'ordre du jour de l'actuelle session de l'Assemblée générale de ONU, outre les axes majeurs sur lesquels l'ONU met l'accent, à savoir l'environnement, les échanges économiques et le co-développement.
Avec son homologue nigériane, Viola Onwuliri, M. El Otmani a évoqué les moyens de renforcer davantage les relations et les échanges bilatéraux dans les domaines politique, économique et commercial.
M. El Otmani appelle à New York à des mesures d'urgence pour accélérer la réalisation des OMD à l'horizon 2015
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saad-Eddine El Othmani, a appelé, mercredi à New York, à multiplier les efforts et à des mesures d'urgence pour accélérer la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) à l'horizon 2015.
Intervenant lors de la réunion de haut niveau sur les OMD, tenue à l'occasion de la 68è Assemblée générale des Nations-Unies, M. El Otmani a relevé que le défi de la réalisation de ces objectifs incombe à l'ensemble des composantes de la communauté internationale, surtout que le monde connait actuellement une conjoncture économique difficile nécessitant la poursuite des efforts pour aboutir aux objectifs escomptés.
Et de souligner que le Maroc considère la Déclaration du Millénaire en tant que tournant majeur dans la lutte contre la pauvreté et la précarité et ce grâce au niveau de la mobilisation internationale réalisée par le Royaume.
Le ministre a ainsi exprimé le souhait que l'étape 2015 puisse constituer une occasion idéale pour mobiliser les efforts en vue d'un développement durable, juste et équitable, saluant à cet égard le large consensus international sur la nécessité d'élaborer un nouveau cadre de coopération post-2015.
Il a préconisé, à ce propos, que le prochain programme de développement se base sur des règles précises, à savoir fixer une série d'objectifs clairs et mesurables avec l'adoption d'une approche spécifique et de nouvelles approches notamment celles liées à l'environnement et au développement durable conformément aux recommandations de la conférence de Rio+20 qui a décidé d'élaborer davantage les Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Ces nouvelles règles, a poursuivi M. El Otmani, portent également sur le maintien de la lutte contre la pauvreté et la précarité en tant qu'axe fondamental du programme de développement durable post-2015, et la nécessité de faire de l'aide au développement une composante essentielle de ce programme.
Le ministre a, par ailleurs, souligné que le Maroc continue d'accorder une importance maximale à la réalisation des OMD dans le cadre de la stratégie de développement du Royaume et de ses politiques publiques, relevant que cet engagement s'est matérialisé à travers l'inclusion dans la nouvelle constitution marocaine de 2011 du droit au développement durable, et la reconnaissance explicite du droit à l'éducation, à la santé, au logement, à la formation et à l'accès aux services élémentaires.
Droits d'auteur: l'expérience marocaine présentée devant les assemblées de l'OMPI à Genève
Le Maroc a présenté mercredi son expérience en matière de protection des droits d'auteur et de développement des champs de la créativité artistique et technologique, à l'occasion des assemblées de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) à Genève.
"Le constat largement partagé consiste à ce que les chantiers mis en œuvre sur les plans législatif, technique et culturel propulsent le Maroc au rang des pionniers dans la promotion de la propriété intellectuelle", a déclaré à la MAP M. Abdallah Oudghiri, directeur général du Bureau marocain du droit d'auteur (BMDA).
Pour M. Oudghiri, qui fait partie de la délégation marocaine au plus grand rendez-vous annuel de l'OMPI, un palier de plus a été franchi avec la présentation au parlement de deux projets de loi relatifs à la rémunération pour copie privée, actuellement en discussion, et à la révision du texte régissant la propriété industrielle.
"Ce processus revêt une portée éminemment significative et renseigne sur la ferme volonté du pays d'aller plus loin dans la protection des œuvres et l'encouragement de la créativité", a estimé le directeur.
Il n'a pas manqué d'évoquer le très attendu projet de transformation du BMDA en établissement public autonome ainsi que les actions menées pour le développement du système de la propriété intellectuelle au Maroc "qui s'impose, a-t-il dit, comme l'un des pionniers reconnus sur la scène internationale".
D'ailleurs, a-t-il fait observer, les différentes délégations gouvernementales et nombre d'ONG présentes à cet évènement ont tenu, tour à tour, à rendre un hommage appuyé au Royaume pour le succès historique de la Conférence diplomatique tenue à Marrakech en juin dernier.
Cette conférence a été marquée par l'adoption d'un traité historique baptisée du nom de la cité ocre et visant à faciliter l'accès aux œuvres publiées des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés.
Ce nouvel instrument international est destiné à favoriser la création et le transfert transfrontalier de textes dans des formats accessibles aux déficients visuels.
D'après le directeur général du BMDA, les assemblées de l'OMPI sont l'occasion d'une mûre réflexion entre professionnels sur des questions d'actualité qui sont susceptibles de donner lieu à des traités internationaux.
Ces domaines de débat recouvrent un large éventail d'aspects, dont notamment la protection des expressions du folklore, des expressions et savoirs culturels traditionnels et des ressources génétiques. "Il s'agit, selon M. Oudghiri, d'élaborer une série d'instruments juridiques internationaux pour assurer la protection effective de toutes expressions et legs culturels".
L'autre projet non moins stratégique, en discussion au sein de l'OMPI, se rapporte à l'actualisation des droits des organismes de radiodiffusion et de télévision.
"Une importante avancée a pu être obtenue sur ce projet qui bénéficie de l'attention particulière du Maroc durant tout le processus de consultations s'y rattachant", a-t-il souligné, rappelant que le Royaume avait déjà accueilli une consultation régionale sur cette question.
Au cours des assemblées de l'OMPI, le Royaume a été élu à la vice-présidence de l'Union de Berne de l'organisation en la personne du directeur général du BMDA, et ce en reconnaissance du succès de l'évènement d'envergure que fut la conférence diplomatique de Marrakech.
En ouvrant lundi cette rencontre, le directeur général de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), Francis Gurry, avait salué le rôle éminent du Maroc dans la conclusion du traité historique de Marrakech, qu'il a qualifié de "fait marquant dans la quête d'un accès équitable et universel au savoir".
"Le traité multilatéral de Marrakech est sans conteste le fait marquant de l'année dans notre quête d'un accès équitable au savoir et aux œuvres publiées pour les aveugles et les déficients visuels", a-t-il affirmé.
Il a aussi exprimé ses remerciements au gouvernement marocain et au ministère de la Communication pour l'organisation réussie de la Conférence diplomatique de juin dernier et pour "l'assistance apportée aux Etats membres afin de parvenir aux arrangements requis en ce sens".
- Propos recueillis par Abdellah CHAHBOUN -
Sahara marocain : Le Burkina Faso réaffirme son adhésion au plan d'autonomie
Le Burkina Faso a réaffirmé, mercredi devant l'Assemblée Générale de l'ONU, son "adhésion" au plan marocain d'autonomie au Sahara.
Le Burkina Faso "réaffirme son adhésion à l'initiative du Maroc pour un statut d'autonomie de la région du Sahara, comme alternative crédible et réaliste dans le dénouement de ce différend", a affirmé le Président Blaise Compaoré, devant les 193 Etats membres réunis dans le cadre du débat général de la 68ème session de l'Assemblée Générale de l'ONU.
Le président Burkinabé a, de même, souligné le soutien de son pays "à la recherche d'une solution politique acceptable par toutes les parties".
Le patron de l'OMPI rend hommage au Maroc pour son rôle dans la conclusion du traité de Marrakech
Le directeur général de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), Francis Gurry, a rendu hommage au Maroc pour son rôle dans la conclusion du traité historique de Marrakech, qu'il a qualifié de "fait marquant dans la quête d'un accès équitable et universel au savoir".
"Le traité multilatéral de Marrakech est sans conteste le fait marquant de l'année dans notre quête d'un accès équitable au savoir et aux œuvres publiées pour les aveugles et les déficients visuels", a souligné M. Gurry en ouvrant mardi à Genève les assemblées des pays membres de l'organisation.
Il a, à cet égard, tenu à exprimer ses "remerciements au gouvernement marocain pour le succès obtenu à l'occasion de la Conférence diplomatique en juin dernier et pour l'assistance apportée aux Etats membres pour parvenir aux arrangements requis en ce sens".
"Le formidable succès à Marrakech, a souligné M. Gurry, atteste de l'engagement des Etats membres en faveur des personnes souffrant de déficience visuelle, de sorte à obtenir un compromis international à même de réponde à un besoin évident".
Selon le directeur général, ce nouveau instrument international, un prolongement extraordinaire du traité de Pékin signé en 2012, devrait trouver son expression dans le futur programme normatif de l'OMPI.
Le patron de l'OMPI n'a pas manqué de plaider pour un renforcement des liens entre les créateurs des pays en développement et le marché en ligne mondial.
"L'Internet est aujourd'hui une scène mondiale" où les artistes interprètes ou exécutants et autres producteurs peuvent plus facilement toucher un public au-delà des frontières nationales, a expliqué M. Gurry devant les délégués des 186 Etats membres de l'organisation.
Les assemblées de l'OMPI se tiennent du 23 septembre au 3 octobre pour examiner le programme de travail de l'Organisation, son budget et d'autres questions concernant l'exercice biennal 2014-2015.
Le Maroc y est représenté par une délégation conduite par le directeur général du Bureau marocain des droits d'auteur, Abdallah Oudghiri.
Ali Bongo : Le plan marocain d'autonomie, "une proposition courageuse et réaliste pour un règlement durable" de la question du Sahara
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a réitéré, mardi au siège des Nations Unies à New York, le soutien de son pays à l'initiative marocaine d'autonomie pour le règlement du conflit artificiel autour du Sahara marocain.
"Mon pays tient à réitérer son soutien à l'initiative marocaine qui nous paraît être une proposition courageuse et réaliste susceptible d'aboutir à un règlement durable" de la question du Sahara, a souligné le chef d'Etat gabonais dans son intervention à l'occasion de la 68è session de l'Assemblée générale de l'ONU.
Dans ce cadre, M. Ali Bongo a appelé les différentes parties à "se retrouver autour de compromis constructifs et dynamiques, dont les résultats seront bénéfiques à l'unité de l'Afrique".
Il s'est, par ailleurs, félicité des efforts de dialogue et de négociations déployés par l'ONU.
Le Gabon apporte un soutien inconditionnel à l'initiative marocaine visant à doter les provinces du Sud du Royaume d'une autonomie élargie, dans le cadre de l'intégrité territoriale et l'unité nationale du Royaume.
Le Maroc, un modèle pour les pays africains en matière de concrétisation des OMD (Expert US)
Le Maroc s'érige en modèle pour les autres pays africains en matière de concrétisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et se tient toujours à leurs côtés, a déclaré, mardi à New York, M. Peter Pham, Directeur de l'Africa Center, relevant du think tank, Atlantic Council.
"Pour ce qui est des Objectifs du Millénaire pour le Développement, le Maroc représente un modèle pour les autres pays du continent africain", a souligné M. Pham dans une déclaration à la MAP, à l'issue du débat, organisé au siège de l'ONU sur "l'Afrique au-delà de 2015 : Quels objectifs pour quel modèle de développement", tenu sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, en marge de la 68-ème session de l'Assemblée générale.
L'expert américain a donné pour exemple les progrès réalisés par le Royaume au cours des dernières années, l'augmentation substantielle de l'espérance, la quasi-généralisation d'accès à l'eau potable à travers le territoire marocain et la croissance remarquable du revenu par habitant.
Il a également rappelé que le Maroc, un pays "résolument engagé sur la voie du développement humain et des réformes tous azimuts", est l'un des cinq premiers pays bénéficiaires des IDE.
M. Pham a fait observer que "le Royaume ne se soucie pas uniquement de son propre progrès, mais il se tient toujours aux côtés des autres pays du continent africain, comme en témoignent les nombreuses initiatives de SM le Roi dans ce sens".
L'accord d'association conclu entre le Maroc et l'Union européenne, l'accord de libre-échange avec les Etats-Unis, et les liens solides entre le Royaume et les pays de l'Atlantique, sont autant d'atouts qui positionnent le Royaume en tant que hub entre le marché africain, européen et américain dans le cadre d'une logique de gagnant-gagnant, a-t-il estimé.
Le directeur de l'Africa Center a, en outre, voulu pour preuve de la place de choix du Royaume en tant que force de pondération dans le continent, la forte présence des entreprises marocaines du secteur privé représentant une large panoplie de secteurs dans plusieurs pays africains, et la présence aussi forte des étudiants africains au Maroc.
OMD: Le Maroc organise au siège de l'ONU un débat sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi sur "l'Afrique au-delà de 2015"
Le Maroc a organisé, mardi au siège des Nations Unies à New York, un débat sur "l'Afrique au delà de 2015 : Quels objectifs pour quel modèle de développement", sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, avec la participation de ministres africains, de hauts responsables onusiens, de diplomates, ainsi que d'éminentes personnalités représentant les institutions financières internationales et régionales, en plus de think tanks américains de renommée internationale.
Ce débat, tenu en marge de la 68è Assemblée Générale des Nations Unies et à la veille de la Réunion de Haut Niveau sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), s'inscrit dans le cadre de la réflexion prospective menée par le Haut Commissariat au Plan, sous le Haut patronage du Souverain, sur "le Maroc 2030 dans son environnement géostratégique".
Cette réunion a abordé l'état d'avancement de la mise en oeuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement en Afrique, ainsi que l'agenda de développement au-delà de 2015, à la lumière des expériences de pays africains.Le Haut commissaire au plan, Ahmed Lahlimi Alami, qui a présidé les travaux de cette rencontre, a souligné que "le Maroc partage avec ses pairs africains la volonté et l'ardente obligation de réaliser une croissance économique forte au service d'un développement humain et d'une cohésion sociale durable".
"A la veille de la tenue d'une réunion de haut niveau sur les OMD, vous comprendrez l'honneur que nous avons de donner cette réflexion sur le développement de l'Afrique comme thème à cette manifestation. Le Haut patronage de Sa Majesté le Roi à cette rencontre est l'expression de cette Haute sollicitude Royale et nous prions Sa Majesté de bien vouloir agréer l'expression de notre déférente gratitude", a souligné M. Lahlimi.
Il a de même salué la participation de Cheikh Modibo Diarra, ancien Premier ministre du Mali, du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères de Côte d'Ivoire, Charles Koffi Dibby, du ministre d'Etat chargé des Affaires étrangères et des guinéens de l'étranger, Louncény Fall, ainsi que du ministre sénégalais du Plan, Abdoulaye Baldé, "car leur présence est pour nous le signe de cette parfaite identité de vue des pays, des positions, des valeurs et de la vision de l'avenir."
Plusieurs pays de notre continent peuvent se prévaloir aujourd'hui d'avoir réussi au cours de la dernière décennie à accroître le potentiel de leur croissance et à engager des processus prometteurs d'amélioration des conditions de vie de leur population et de démocratisation de leurs institutions, a poursuivi M. Lahlimi.
Ces "expériences africaines, a-t-il dit, nous confortent tous dans la conviction qu'avec la richesse de ses ressources naturelles et humaines, l'Afrique a vocation à devenir au 21ème, l'un des centres de gravité de l'économie et de la géostratégie du monde. D'ores et déjà, elle réalise des taux de croissance et jouit d'une position remarquable dans toute la coopération sud/sud.
Cependant, a-t-il nuancé, la croissance qu'elle réalise ne présente pas moins une fragilité que "nous pouvons rapidement caractériser par cette concentration géographique et sectorielle des sources de cette croissance globale de l'Afrique.
Un autre aspect sur lequel insistera le Haut Commissaire est ce "décalage entre le niveau des richesses créées et celui de leurs impacts sur les conditions de vie des populations". Et de pointer ce paradoxe à travers lequel aujourd'hui, "l'Afrique qui réalise l'un des taux de croissance les plus forts du monde a le taux de revenu par tête d'habitant parmi les plus faibles de toutes les régions à travers le monde".
Dans ces conditions et à l'exception de quelques pays -- pas nécessairement les plus riches en Afrique --- qui réussissent de véritables success stories, globalement l'Afrique n'aura pas réalisé les objectifs du Millénaire en 2015, a-t-il dit.
Dès lors, a-t-il estimé, "une auto évaluation de l'ensemble de nos modèles de croissance devient urgente pour l'Afrique". Il a, à cet égard, évoqué deux scénarios, l'un "de continuité", et celui où l'Afrique prends en main son destin, s'engage dans le processus planifié d'intégration régionale, de résolution des conflits, souvent à portée conjoncturelle et sans aucune portée historique, maîtrise les sources d'insécurité et s'engage dans l'accession à de nouvelles normes économique, sociétale et de compétitivité qu'exigera la prochaine ère de la mondialisation".
A ce moment là, l'Afrique pourra "devenir par sa propre action au coeur de l'agenda de développement de l'après 2015 et à juste titre revendiquer l'appui de la Communauté internationale", a-t-il ajouté, en tenant à souligner que bien que "une, l'Afrique est aussi plurielle et chacun de nos pays doit se préparer pour rattraper le déficit et concevoir ce plan pour l'avenir".
Pour sa part, le Maroc, a-t-il dit, a anticipé l'après 2015. En dix ans, le Royaume a pu réaliser une croissance forte qui a presque doublé, a investi une moyenne de 30 pc de sa richesse nationale pour résorber les déficits, développer les infrastructures dans l'ensemble des régions et amener une dynamique de croissance parfois beaucoup plus forte dans les régions qui étaient les plus marginalisées.
A la faveur de l'engagement personnel de Sa Majesté le Roi, aussi bien au niveau des investissements (infrastructures et secteurs productifs) et surtout dans toute la dimension du développement humain (qui bénéficie de 16 pc du PIB), avec des résultats à la clé, à savoir une baisse du chômage de 13 à 9 pc, alors que la pauvreté a atteint un niveau qui est aujourd'hui, selon les travaux réalisés avec la Banque Mondiale, et les projections sur 2 à 3 ans sans signification statistique.
La pauvreté est pratiquement éradiquée dans les villes, et restent dans certaines parties du monde rural qui sont aujourd'hui soumis à une action cohérente dans le cadre l'INDH, le grand projet de règne du Souverain, a rappelé M. Lahlimi.
A la veille de l'agenda de développement au-delà de 2015, le Maroc, a-t-il dit, est dans une phase d'évaluation de son modèle de développement à partir de socle économique, social et institutionnel dont il a consolidé les assises au cour des dix dernières années.
Ce modèle peut être crédité de performances que déclinent plusieurs indicateurs, à savoir le taux d'investissement parmi les plus élevés dans le monde, avec plus de 35 pc du PIB, un taux de croissance annuel moyen de 4,5 pc, un taux de chômage qui a baissé de 13,6 pc en 2000 à 9 pc en 2012, une amélioration du revenu brut disponible des ménages de 5,6 pc/an, ainsi que de la consommation finale des ménages et de leur pouvoir d'achat de respectivement 3,9 pc et 4,6 pc par an en moyenne entre 2000 et 2012.
"C'est dans ces conditions que le Maroc, a-t-il dit, a déjà réalisé une grande partie des OMD et sera parmi les pays africains qui aura honoré ses engagements pour 2015".
S'exprimant à l'ouverture de cette rencontre internationale, le ministre des affaires étrangères et de la coopération, Saad Eddine El Otmani, a indiqué que les OMD ont crée une dynamique aussi bien au niveau international qu'au niveau national, ainsi qu'un cadre de coopération qui ont permis d'atteindre des progrès remarquables en matière de développement."S'il faut se réjouir que l'Afrique ait fait des avancées importantes au niveau du développement socio-économique, le continent africain accuse toujours du retard par rapport à certains objectifs", a souligné M. Otmani, en faisant observer que le chômage des jeunes demeure un défi mondial à surmonter surtout au sein du continent africain où les jeunes représentent la majorité de la population.
La promotion des investissements productifs et l'amélioration de l'accès aux marchés sont des éléments essentiels à prendre en considération dans tout programme de développement pour l'après-2015, a-t-il dit, ajoutant que cet agenda devrait tenir compte des trois dimensions du développement durable, économique, social et environnemental, selon une approche intégrée et coordonnée et avec l'objectif central d'éradiquer la pauvreté.
Et de souligner que l'agenda de développement pour l'après-2015 dépendra d'un partenariat mondial renforcé et renouvelé et des moyens solides de sa mise en oeuvre, à travers notamment la définition d'objectifs mesurables et assortis de délais d'application.
Les participants à cette rencontre ont eu l'occasion d'échanger les expériences et les visions sur les rapports en Afrique entre croissance économique, progrès social et modèle de développement, dans une démarche résolument tournée vers l'avenir.
Lors de cette réunion, le Maroc, étant parmi les pays africains à avoir honoré ses engagements pour 2015, a saisi cette opportunité pour soumettre au débat son propre modèle de développement avec ses dimensions économique, sociétale et institutionnelle.
Le Maroc, un "modèle à exporter" aux pays africains en matière de réformes constitutionnelles (Gary Flowers)
Le Maroc constitue un "modèle à exporter" aux autres pays du continent africain en matière de réformes constitutionnelles et d'édification démocratique, a affirmé mardi au siège des Nations Unies à New York, Gary L. Flowers, Directeur exécutif du Black leadership Forum, une association américaine leader dans la défense de la justice sociale.
"Sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc s'est engagé dans une dynamique vertueuse de réformes, particulièrement sur les plans institutionnel et constitutionnel", a souligné M. Flowers dans une déclaration à la MAP, à l'issue des travaux de la rencontre sur "l'Afrique au delà de 2015 : Quels objectifs pour quel modèle de développement", organisée, au siège de l'ONU, sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, en marge de la 68è session de l'Assemblée générale.
Le modèle démocratique marocain "s'érige en cas d'école pour les autres pays africains et au-delà", a souligné M. Flowers, qui vient d'effectuer une visite dans plusieurs villes marocaines, notamment Dakhla, Rabat et Marrakech.
Evoquant la décision de SM le Roi de mettre en place une nouvelle politique d'immigration, M. Flowers a qualifié cette initiative de "grandiose", en rappelant dans ce cadre que le Maroc a constitué, tout au long de son riche histoire, un "carrefour de tolérance et de cohabitation".
Et de relever que le Souverain a, à travers cette décision louable, pérennisé une tradition qui a toujours distingué le Maroc dans le concert des nations.
Le directeur exécutif du Black leadership Forum s'est dit, par ailleurs, impressionné par les atouts et les potentialités économiques du Royaume, faisant part de son intention de déployer les efforts nécessaires pour raffermir davantage les liens de coopération maroco-américains.
Des ministres africains et des experts internationaux et onusiens rendent hommage à Sa Majesté le Roi pour Son engagement en faveur du développement en Afrique
Des ministres africains et des experts internationaux et onusiens ont rendu, mardi au siège des Nations Unies à New York, un hommage à Sa Majesté le Roi Mohammed VI "pour Son engagement en faveur du développement en Afrique et du bien-être des populations du continent", en soulignant que le modèle de développement marocain, initié sous le leadership du Souverain, constitue une "source d'inspiration" pour les autres pays du continent mus par la volonté de concrétiser les Objectifs du Millénaire du Développement (OMD).
"Nous tenons à exprimer toute notre appréciation à Sa Majesté le Roi pour l'intérêt que le Souverain porte au développement en Afrique", a déclaré le ministre d'Etat chargé des Affaires étrangères et des Guinéens de l'Etranger, Abdoulaye Fall, dans un discours prononcé lors d'un débat au sein de l'Organisation mondiale sur "l'Afrique au-delà de 2015 : Quels objectifs pour quel modèle de développement", organisé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, en marge de la 68è session de l'Assemblée générale de l'ONU.
Le chef de la diplomatie guinéenne a souligné que "grâce au leadership du Souverain, le Maroc est aujourd'hui un pôle de progrès et de prospérité en Afrique", faisant observer que "la réussite du modèle économique marocain, dans le cadre d'un projet de société solidaire, va de pair avec l'importante aide au développement que le Royaume accorde à l'Afrique afin d'aider les populations défavorisées du continent à mener une vie digne".
Revenant sur les efforts des pays africains à réaliser les OMD, M. Fall a indiqué que certains pays ont pu renouer avec la croissance et réaliser des avancées en matière d'éducation et de lutte contre les maladies endémiques, mettant l'accent sur la nécessité pour son pays de relever les défis de la compétitivité.
Il s'agit sur un plan continental général "d"assurer la sécurité alimentaire sans pour autant occulter la nécessaire protection de l'environnement", a assuré le responsable guinéen.
Le ministre d'Etat ivoirien, ministre des Affaires étrangères, Charles Koffi Diby, a, de son côté, exprimé "la gratitude" de la Côte d'Ivoire, peuple et gouvernement, à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour avoir permis cette réunion et pour l'intérêt que le Souverain porte aux pays africains et à leur décollage économique dans le cadre d'une approche soucieuse du bien-être des populations du continent.
Le Directeur du Bureau du Rapport sur le Développement Humain au sein du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Khalid Malik, a, pour sa part, estimé que "le volume des investissements du Maroc en Afrique prend une trajectoire ascendante, notamment dans les secteurs bancaire, du commerce, miniers et des services". "Bien plus, le modèle de développement marocain offre des enseignements précieux pour le reste du continent", a-t-il dit.
Le débat sur "l'Afrique au delà de 2015", "offre, selon lui, une opportunité de discuter des différents paradigmes de développement dans le continent, qui a connu un taux de croissance soutenu durant la dernière décennie, en matière d'investissements, de flux des capitaux, de gouvernance et de reddition des comptes, aidé en cela par la baisse des conflits armés".
L'expert américain et Directeur de l'Africa Center relevant de l'Atlantic Council, Peter Pham a fait part, par ailleurs, de la "bonne nouvelle" selon laquelle "15 des 20 pays du monde ayant réalisé le plus grand progrès en matière de concrétisation des OMD se trouvent dans le continent africain". "La mauvaise nouvelle, a-t-il tempéré, est que certains pays sont encore à la traine à 1000 jours de la date butoir de 2015".
"Mais au delà des ressources naturelles notamment, l'Afrique en général reste bien placée pour faire un saut qualitatif dans les années à venir", a affirmé M. Pham, ajoutant que "le Maroc constitue, à cet égard un modèle de réussite à suivre pour les pays africains, en ce sens que le Royaume figure parmi le top cinq des pays du continent récipiendaire des investissements étrangers".
Le Maroc, a-t-il poursuivi, "n'est pas uniquement engagé dans le cadre d'un projet de développement humain, qui place le bien-être du citoyen aux centres de ses préoccupations, mais il est aussi engagé activement à faire bénéficier l'Afrique de son expérience", a fait observer Peter Pham.
M. El Othmani souligne à New York les avancées réalisées par le Maroc en matière de promotion des droits de la femme
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad-Eddine El Othmani, a exposé, mardi à New York, les avancées significatives réalisées par le Maroc en matière de respect et de promotion des droits de la femme, notamment suite à l'adoption en 2002 du nouveau Code de la famille.
Intervenant lors d'une conférence sur le thème : "Rôle des femmes dans la politique de transition dans la région MENA", co-organisée par les Pays-Bas et le Maroc en marge des travaux de la 68è Assemblée générale des Nations Unies, M. El Othmani a expliqué que le nouveau Code de la famille, couronnement d'une série de réformes entamées dès les années 90, a fondamentalement redéfini la structure de la famille au Maroc. Il a souligné, à ce propos, que ce Code constitue une "initiative audacieuce" visant à doter la femme d'un plus grand rôle dans la vie politique et sociale du pays et à promouvoir sa participation et son inclusion au sein des partis politiques, du Parlement, des conseils locaux et dans la vie économique.
La constitution de 2011, a-t-il poursuivi, est venue renforcer le statut de la femme et sa place au sein de la société, soulignant que la nouvelle Loi fondamentale représente ainsi un "saut qualitatif" en matière de promotion des droits de la femme et d'égalité entre l'homme et la femme.
Le ministre a insisté, à cet égard, sur l'importance du soutien de la communauté internationale aux réformes et aux efforts du Maroc dans ce domaine.
A rappeler que le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Frans Timmermans, a salué, à cette occasion, le "leadership" du Royaume du Maroc en matière de promotion des droits et de la situation de la femme, y compris au niveau de la région du Moyen Orient et d'Afrique du Nord (MENA).
Le chef de la diplomatie néerlandaise a ainsi tenu à exprimer le soutien de son pays aux efforts du Royaume dans ce domaine.
"Les pays-Bas sera l'allié du Maroc pour promouvoir les droits de la femme dans le monde arabe", a-t-il affirmé.
Le rôle de leadership du Maroc en matière de promotion des droits de la femme dans le monde arabe a également été mis en relief par la Directrice exécutive d'ONU Femmes, Mme Phumzile Mlambo-Ngcuka, qui a affirmé que le Royaume est "un leader mondial dans le domaine d'égalité de genre".
La responsable onusienne a tenu à saluer, lors de cette conférence, l'apport de la nouvelle constitution marocaine, qui a institutionnalisé le respect des droits de la femme et consacré son rôle au sein de la société civile.
Deux ONG attirent l'attention de l'ONU sur le caractère périlleux d'une zone de non-droit à Tindouf
Deux ONG internationales ont attiré, mardi, l'attention du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies (CDH) sur le caractère périlleux du maintien d'une zone de non-droit à Tindouf, au sud-ouest de l'Algérie, "où un vrai désastre humanitaire subsiste et résiste au temps".
Lors d'une séance plénière dans le cadre de la 24e session du conseil à Genève, le Comité international pour le respect de la charte africaine des droits de l'Homme (CIRAC) et l'Agence internationale pour le développement (AIDE) ont appelé le CDH à tout faire pour recenser les populations sahraouies et leur assurer la liberté d'expression et de mouvement.
"La tolérance de zones de non-droit, comme celle où sont installés les camps de Tindouf, est irrémédiablement porteuse de gênes nocifs pour la monde des droits de l'Homme", a prévenu M. Semlali Aabadila qui s'exprimait au nom du CIRAC, relevant qu'une telle situation démontre que le terrorisme est souvent le corollaire du séparatisme.
Ce militant des droits de l'Homme a, dans ce contexte, plaidé pour une plus grande implication de la communauté internationale dans l'effort de règlement de ce conflit, "dont les graves conséquences se font déjà sentir sur toute la région".
Il a fait observer que "le blocage persiste et l'entêtement décourage toutes les bonnes volontés du monde libre bien que le Maroc ait fait montre de bonne volonté en mettant sur la table des négociations l'initiative d'une large autonomie au Sahara".
La proposition marocaine, a-t-il rappelé, prend en ligne de compte les standards internationaux, sachant que le Royaume "s'engage depuis bien longtemps pour la mise à niveau économique, socio-culturelle et environnementale de la région".
Au cours de cette même séance, Mme Yasmine Hasnaoui, membre de l'ONG AIDE, a souligné que personne ne saurait nier la profondeur et la grande portée des réformes en matière de gouvernance des politiques publiques qui ont pu être mises en œuvre en faveur des provinces sahariennes.
"Chaque jour, les transformations sont considérables et surtout visibles, sous l'impulsion d'un Etat respectueux des Droits économiques, sociaux et environnementaux de ses citoyens", a-t-elle dit.
Elle a à cet égard mis en évidence les avancées substantielles réalisées aux plans du bien-être social, de la réduction de la pauvreté? et des inégalités avec des indicateurs au-dessus de la moyenne internationale.
Tous ces acquis se manifestent en termes de sécurité?, d'espérance de vie, de généralisation de l'enseignement, d'accès aux services publics de base et de logement, a expliqué cette militante, ajoutant que "les bénéfices des ressources locales sont recentrés sur les besoins fondamentaux des citoyens de la région".
Elle a relevé qu'à quelques centaines de kilomètres des provinces du sud, "c'est une véritable tragédie humanitaire qui est toujours d'actualité et où des milliers de civils innocents sont pris en otage depuis des décennies".
Les deux ONG ont, à cette occasion, demandé au CDH d'œuvrer pour offrir aux populations des camps de Tindouf la possibilité de rejoindre la mère-patrie et leur ouvrir les perspectives d'une vie digne parmi les leurs, après de longues années de privation et de souffrances.
Droits de l'Homme: le Maroc s'attache aux mécanismes de prévention des violations (M.Hilale)
Le Maroc s'attache à s'approprier les mécanismes de prévention des violations des droits de l'Homme, parallèlement à son action de protection et de promotion en la matière, a affirmé mardi l'ambassadeur représentant permanent du Maroc à Genève, M. Omar Hilale.
S'exprimant lors d'une rencontre organisée conjointement avec l'Ukraine en marge du Conseil des droits de l'Homme sur "le rôle de la prévention dans la promotion et la protection des droits de l'Homme", le diplomate a souligné que l'effort de constitutionnalisation et d'institutionnalisation de la culture des droits de l'Homme illustre l'engagement sans équivoque du Royaume dans cette orientation.
M. Hilale a indiqué que le Maroc, soucieux de placer la prévention au cœur de l'agenda du CDH et du Système onusien en général, a soumis en collaboration avec un groupe de pays un projet de résolution consacré à cette importante question.
C'est dans cet esprit-là que le Royaume a été l'un des initiateurs d'un nombre de mandats de procédure spéciale, dont celle relative aux disparitions forcées.
"La communauté internationale est appelée à faire davantage pour prévenir les violations des droits de l'Homme, comme dit le vieux proverbe, mieux vaut prévenir que guérir", a relevé l'ambassadeur.
Il a souligné en effet que la mise en place de mécanismes institutionnels appropriés, l'élaboration de législations conformes aux standards internationaux et la dissémination d'une culture des droits de l'Homme contribuent à la création d'un environnent favorable à la prévention des violations et, partant, à la promotion et à la protection de ces droits.
La communauté internationale, a-t-il rappelé, est bien outillée pour prévenir les violations à travers notamment le Conseil des droits de l'Homme et ses mécanismes tels l'Examen périodique universel, les procédures spéciales et la procédure de plainte, ainsi que les organes de suivi de la mise en œuvre des traités et le Haut-commissariat aux Droits de l'Homme.
Dans un exposé à cette occasion, le Délégué interministériel aux droits de l'Homme, M. Mahjoub El Haiba a mis l'accent sur les divers mécanismes de prévention des violations des droits de l'Homme ainsi que le rôle des institutions nationales dans ce domaine.
"La prévention trouve ici sa pleine expression dans l'éducation et la sensibilisation à la culture et aux principes des droits de l'Homme", a relevé le délégué, rappelant que l'autre aspect de l'action gouvernementale s'appuie sur la mise en place de stratégies de suivi et de lutte contre les éventuelles violations.
A ce stade, a-t-il rappelé, le Maroc a réalisé "un progrès significatif sur la voie de la non-répétition des violations du passé " fort en cela d'une institution nationale aux larges compétences en la matière et d'une interaction continue avec les instances concernées du système de l'ONU.
"Nous avons dans ce contexte opté pour une planification stratégique pour ce qui est du suivi et de la mise en œuvre des recommandations issues des mécanismes internationaux conformément aux engagements souscrits par le Royaume", a expliqué M. El Haiba.
De son côté, l'ambassadeur représentant permanent de l'Ukraine à Genève, M. Mykola Maimeskul, a déploré que l'action de prévention soit encore reléguée au second plan parmi les programmes du Conseil des droits de l'Homme.
Il s'est toutefois réjoui de voir un projet de résolution relatif à cette thématique soumis à l'actuelle session du CDH au nom de plusieurs pays, dont le Maroc et l'Ukraine.
Le débat qui a eu lieu lors de cette rencontre, modérée par M. Hilale, a porté sur les bonnes pratiques en matière de prévention des violations sur les plans régional et international, les approches de prévention et sur le rôle des normes internationales des droits de l'Homme dans la prévention des violations.
A cet égard, Mme Mona Rishmawi, chef de la branche de l'Etat de droit, l'égalité et la non-discrimination au Haut-Commissariat aux droits de l'Homme, a souligné la "grande importance" du projet de résolution consacré à la prévention comme vecteur de protection des droits humains, tout en estimant qu'une telle entreprise "requiert une volonté politique et un effort de financement".
Ont pris aussi part à cet évènement l'ambassadeur représentante permanente de l'Uruguay à Genève, Mme Laura Dupuy Lasserre, le secrétaire général de l'Association pour la prévention de la torture, Mark Thomson.
Ce panel a été marqué par la présentation d'affiches consacrées à la promotion de la candidature du Maroc au Conseil des droits de l'Homme pour le mandat 2014-2016.
Pauvreté: Le Maroc a réalisé des résultats "impressionnants" grâce à l'INDH (UN-ECSWA)
Le Maroc a réalisé des résultats "impressionnants" en matière de lutte contre la pauvreté en particulier et des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) en général, grâce au lancement de l'Initiative Nationale de Développement Humain (INDH), a affirmé lundi à New York, Abdallah Al Dardari, Economiste en Chef, directeur de "UN-ECSWA".
"Depuis le lancement de cette initiative par Sa Majesté le Roi, les résultats obtenus sont impressionnants", a souligné M. Al Dardari dans une déclaration à la MAP, à l'occasion du lancement au siège des Nations-Unies du rapport 2013 des Objectifs du développement pour le Millénaire (OMD) pour le Monde arabe, en marge des travaux de la 68ème session de l'Assemblée générale de l'ONU.
Pour lui, "l'INDH et les réformes importantes menées au Maroc sont un exemple pour les pays arabes notamment à travers le lien entre développement et bonne gouvernance".
Au niveau de l'UMA, le responsable a défendu l'intégration régionale qui est, selon lui, la "priorité numéro un pour cette région", car le manque "à gagner est immense", il est évalué de 2 à 3 pc de la croissance économique et l'emploi.
C'est "une opportunité manquée", a-t-il regretté, préconisant d'examiner le rapport qui offre des "idées concernant les objectifs à atteindre", dans le cadre d'une intégration économique.
Le gouvernement est en passe d'adopter une politique intégrée en matière de promotion des droits des personnes en situation de handicap (El Otmani)
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Saâd-Eddine El Otmani, a affirmé, lundi à New York, que le gouvernement est en train d'élaborer une politique publique en matière de promotion des droits des personnes en situation de handicap, basée sur une approche intégrée et participative.
S'exprimant lors d'une réunion de haut niveau sous le thème "Handicap et développement", tenue en marge de la 68e Assemblée Générale des Nations Unies, M. El Otmani a précisé que cette politique va associer tous les intervenants, y compris la société civile, le but étant de tracer les contours d'un plan d'action gouvernemental en la matière, à partir de l'année 2014.
Dans le cadre de l'harmonisation de la législation marocaine avec les dispositions de la convention internationale relative aux personnes handicapées, le gouvernement a parachevé les consultations avec tous les acteurs concernés sur le projet de promotion des droits des personnes en situation de handicap, a-t-il par ailleurs souligné, notant que le projet est désormais soumis pour adoption.
Et de relever, dans ce sens, que le Maroc ambitionne d'intégrer le handicap dans le programme de développement pour l'après 2015, en adoptant les objectifs et les indices clairs qui permettent de promouvoir la situation des personnes handicapées.
Le ministre a rappelé, à cet effet, que la nouvelle Constitution marocaine interdit dans son préambule toutes formes de discrimination liées au handicap, ajoutant que l'article 34 de la Loi fondamentale préserve l'ensemble des droits des personnes aux besoins spécifiques, notamment à travers l'adoption de politiques visant leur réinsertion dans la vie sociale et civile.
"Combattre pour la dignité c'est partir à la rescousse des femmes oubliées à Tindouf"(militante sahraouie)
L'ex-déportée sahraouie à Cuba, Saadani Maoulainine a estimé, lundi à Genève, que "tout combat pour la dignité implique sans conteste de partir à la rescousse des femmes de Tindouf qui, en zone de conflit, paient un lourd tribut et supportent en silence toutes sortes de privation".
La militante sahraouie des droits de l'Homme s'exprimait au cours d'un panel sur "les droits des femmes et de l'enfant dans les zones de conflit", organisé en marge de la 24e session du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies (CDH).
"Ce sont les conditions extrêmement précaires des femmes et enfants, en proie aux souffrances dans des campements de fortune, dans le sud ouest algérien, qui doivent être source d'inquiétude continue pour les défenseurs des droits de l'Homme où qu'ils se trouvent", a-t-elle insisté, relevant qu'aux provinces du sud, la dynamique de développement n'épargne personne et ne cesse d'avoir de la vigueur.
Mme Maoulainine, également membre du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS), a souligné que la femme n'est guère en mesure, dans la zone de non-droit qu'est Tindouf, d'assumer un quelconque rôle de défense des droits de l'Homme en l'absence de toute reconnaissance de ses libertés individuelles, à commencer par la liberté d'expression et de mouvement.
"Les femmes s'y trouvent privées même de leur droit de se faire une vie sociale et nombreuses sont victimes de procréation forcée", a-t-elle déploré, ajoutant que cette situation tragique tranche avec l'évolution qui s'opère au Sahara marocain, doublée d'un climat d'ouverture et de stabilité qui n'a rien à envier aux autres parties du Royaume.
Saadani Maoulainine, 36 ans, a été déportée vers Cuba alors qu'elle avait à peine 5 ans et a dû passer 17 ans dans ce pays d'Amérique centrale. Son cas est d'autant plus dramatique qu'elle avait perdu son père décédé sous la torture après avoir refusé le départ forcé de sa petite fille.
Au cours de la session du CDH (9-27 septembre), elle a également pris part à deux rencontres-débat sur les femmes et les droits de l'Homme et la participation de la femme au développement.
"Moi j'ai fait le choix de mon pays après une longue vie d'exilée", a-t-elle déclaré à la MAP, se disant prête à continuer jusqu'au dernier jour de sa vie à sillonner le monde pour dénoncer la propagande haineuse des séparatistes.
Les représentants du CORCAS à cette 24e session du Conseil des droits de l'Homme, en l'occurrence Mme Maouelainine et M. Ahmed Mghizlat, ont eu une série de discussions avec les délégations des missions accréditées à Genève et des ONG internationales.
Ils ont notamment mis l'accent sur la proposition marocaine d'autonomie, la qualifiant de choix qui préserve la souveraineté et l'intégrité territoire du Royaume en octroyant à la population de la région du Sahara tous ses droits fondamentaux.
Le ministre albanais des AE salue "le rôle pondéré" du Maroc au sein du Conseil de sécurité
Le ministre albanais des Affaires étrangères, Dimitri Bushati, a salué, lundi à New York, "le rôle pondéré" du Maroc au sein du Conseil de sécurité.
Dans une déclaration à la MAP, à l'issue d'un entretien avec le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Saad Eddine El Othmani, en marge des travaux de la 68ème session de l'Assemblée générale de l'ONU, M. Dimitri s'est dit satisfait du niveau et de la qualité des relations entre les deux pays.
Le responsable albanais a mis l'accent sur la nécessité d'insuffler une nouvelle dynamique à la coopération bilatérale eu égard à la dimension économique des deux pays dans le bassin méditerranéen.
Il a, en outre, affirmé que son pays se réjouit d'avoir soutenu la candidature du Maroc au Conseil de sécurité, réitérant la volonté de son gouvernement d'approfondir les relations bilatérales dans l'intérêt des peuples de deux pays.
Londres se félicite des actions menées par SM le Roi en matière d'immigration (Alistair Burt)
Le secrétaire d'Etat britannique chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, Alistair Burt, s'est félicité, lundi au siège de l'ONU à New York, des actions menées par SM le Roi Mohammed VI en matière d'immigration.
Burt Alistair s'est "félicité de l'action menée sous la conduite de Sa Majesté concernant la problématique de l'immigration dont le Maroc supporte le plus grand poids au nom (des pays) de l'Union européenne" qui "doivent, a-t-il dit, travailler de concert" sur la question.
Le ministre britannique a fait cette déclaration à la MAP à l'issue d'un entretien avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine El Otmani, en marge des travaux de la 68è sessions de l'Assemblée générale de l'ONU.
"Nous avons également abordé des questions d'ordre régional de proximité", notamment les "difficultés au Sahel et la nécessité d'une coopération constante et suivie" à ce sujet, a-t-il dit.
Le haut responsable britannique s'est, de même, félicité des "relations extrêmement solides" entre la Grande Bretagne et le Maroc, "un grand ami et partenaire" du Royaume Uni, tout en rappelant sa récente visite à Rabat au cours de laquelle il a mis l'accent avec les responsables marocains sur l'importance de consolider les relations économique entre les deux Royaumes ainsi qu'entre le Maroc et l'Union européenne.
Réunion de coordination lundi à New York des ministres des AE de l'UMA
Les ministres des Affaires étrangères de l'Union du Maghreb Arabe (UMA), ont tenu, lundi à New York, une réunion de coordination, en marge des travaux de la 68ème session de l'Assemblée Générale de l'ONU. Dans une déclaration à la MAP, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saad Eddine El Otmani, a indiqué que cette réunion constitue désormais une tradition, précisant que c'est la première fois qu'elle se tient le premier jour de l'ouverture des travaux de l'Assemblée générale de l'ONU. Cette réunion, a-t-il poursuivi, a ainsi permis de coordonner les positions des pays membres, tout en examinant les obstacles qui entravent la marche de ce bloc régional, et la nécessité de mettre en œuvre les différentes décision du conseil ministériel de l'UMA en vue de surmonter tout obstacle pouvant entraver la réalisation de cet objectif commun.
M. El Otmani a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de renforcer les relations de bon voisinage avec l'Union européenne, en mettant l'accent sur le dialogue européen et sur la nécessité de coordonner les positions en vue de bâtir des relations équilibrées pour le bien-être des peuples des deux rives. Le ministre qui conduit la délégation marocaine aux travaux de cette 68ème Assemblée générale, a par ailleurs mis en relief l'importance de cette session "eu égard aux défis aussi nombreux que complexes" auxquels est confrontée la communauté internationale, soulignant au passage le rôle prépondérant du Maroc qui, a-t-il affirmé, constitue un acteur majeur "ayant son mot à dire" et dont l'expérience est suivie de près par de nombreux acteurs et observateurs sur la scène internationale. Le Maroc, a encore poursuivi le ministre, est là pour défendre ses intérêts mais également pour partager son expérience avec les autres pays membres dans le cadre d'un échange vertueux. Il a, d'autre part, indiqué que la délégation marocaine compte participer à plusieurs rencontres en marge de cette session, dont celle consacrée aux objectifs du millénaire à laquelle avait appelé le Maroc à l'initiative du Haut commissariat au plan, afin d'exposer les progrès réalisés par notre pays en matière de développement.
- MAP -