M. El Khalfi met en avant les constantes régissant la politique du Maroc concernant la question du Sahara
Le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a mis en avant, jeudi à Rabat, les constantes qui régissent la politique du Royaume concernant la question du Sahara.
Lors d'un point de presse à l'issue du conseil de gouvernement, tenu sous la présidence du Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, le ministre a expliqué qu'il s'agit de la proposition d'autonomie qui constitue le cadre "que nous estimons à même de favoriser un règlement politique et mutuellement acceptable".
Le projet, actuellement sur la table, concernant l'avenir de la mission de la MINURSO, est équilibré et en phase avec les paramètres annoncés après l'entretien téléphonique entre SM le Roi Mohammed VI et le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a ajouté M. El Khalfi.
Et d'affirmer que le Royaume "est convaincu de la pertinence et du bien-fondé de ses choix" dans la gestion de ses relations avec les Nations Unies et les autres parties, de même qu'il a pleine confiance en ses amis pour défendre ces choix, notant que le Maroc poursuit, en même temps, une politique intégrée et complémentaire, fondée sur la promotion du développement économique et social dans les provinces du Sud, la mise en place des fondements de la régionalisation avancée et l'ouverture sur les organisations onusiennes oeuvrant, avec impartialité et objectivité, dans le domaine des droits de l'Homme, outre la promotion des droits humains à travers l'ensemble du Royaume à travers le renforcement du rôle du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH).
Pour M. El Khalfi, cette approche quadridimensionnelle, à savoir la relation avec les Nations Unies, le développement économique et social, la politique administrative et territoriale en relation avec la régionalisation, et les droits de l'Homme, a fait que le Maroc jouit, aujourd'hui, d'une place de choix et de la considération de la communauté internationale, de même que ses propositions et opinions, au sujet de ce conflit artificiel, récoltent des échos positifs, au service du choix constant du Royaume, à savoir la défense de son intégrité territoriale et nationale.
(MAP 23/04/20105)