M. Benkirane à Nairobi pour représenter SM le Roi à la cérémonie d'investiture du président kenyan élu

Le chef de gouvernement, M. Abdelilah Benkirane, est arrivé, lundi soir, à Nairobi pour représenter SM le Roi Mohammed VI à la cérémonie d'investiture du président élu de la République du Kenya, Uhuru Kenyatta, prévue mardi.
A son arrivée à l'aéroport international Jomo Kenyatta, M. Benkirane a été accueilli par M. Aden Duale, député et président de la majorité au Parlement kenyan et M. Abdelilah Benryane, ambassadeur du Maroc à Nairobi.
M. Benkirane est accompagné de MM. Abderrahim Cheikhi, conseiller du chef de gouvernement et Omar Aït Salah, directeur du protocole à la Primature.
M. Kenyata, fils du premier président du Kenya indépendant, Jomo Kenyatta, a été déclaré par la Commission électorale indépendante vainqueur de la Présidentielle du 04 mars dernier, en obtenant 50,07 pour cent des suffrages au premier tour et 8.000 voix seulement au dessus de la barre de la majorité absolue des votants exigée par la Constitution.
M. Kenyatta (51 ans) est le quatrième président du Kenya indépendant après Jomo Kenyatta (1963-1978), Arap Moi (1978-2002) et Mwai Kibaki (2002-2013). Il a dirigé avec son colistier et actuel Vice-président élu William Ruto la coalition Jubilee formée principalement du parti de l'Alliance nationale (TNA) et du Forum démocratique (UDF). Il est aussi considéré comme l'un des hommes politiques les plus en vus et l'un des principaux leaders de la communauté la plus nombreuse du pays, les Kikuyu.
Environ 13 millions de Kenyans s'étaient rendus le 04 mars aux urnes pour élire leur président, députés, sénateurs, gouverneurs, membres de l'Assemblée départementale et un quota de femmes à l'Assemblée nationale. Des élections observées avec attention par la communauté internationale, puisqu'elles constituent un test politique décisif pour la première puissance économique d'Afrique de l'Est.