L'Union Européenne se félicite du renforcement des antennes du CNDH à Laâyoune et Dakhla

La haute représentante de l'Union Européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, s'est félicitée du renforcement des antennes du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) à Laâyoune et Dakhla.
"L'UE se félicite du renforcement des antennes du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) à Laâyoune et Dakhla", a déclaré Mme Mogherini dans une réponse au nom de la Commission européenne (CE) à une question écrite d'un eurodéputé, rendue publique jeudi.
L'UE soutient les efforts de l'ONU pour parvenir à une solution juste et durable de la question du Sahara et suit de près l'évolution de ce dossier, a ajouté la Chef de la diplomatie des 28.
La vice-présidente de la CE a ajouté que l'UE a exprimé sa préoccupation à propos de la longue durée du conflit et de ses conséquences pour la région.
La chef de la diplomatie de l'UE avait affirmé à ce propos que l'UE soutient financièrement le CNDH afin qu'il puisse mener à bien ses activités de surveillance des droits de l'Homme, y compris à Laâyoune et à Dakhla, notant qu'outre le travail de monitoring, le CNDH a également pour mission d'émettre des recommandations concernant les droits de l'homme au Maroc.
Dans leur déclaration commune à l'occasion du 12ème conseil d'association Maroc-UE qui s'est tenu mi-décembre à Bruxelles, les 28 Etats membres de l'UE se sont félicités du renforcement et de la constitutionnalisation du rôle du CNDH en matière de surveillance et de défense des droits de l'Homme, y compris au Sahara à travers ses commissions à Laâyoune et Dakhla.
En 2013, l'UE et le Maroc avaient signé un programme visant à promouvoir et à consolider les droits de l'Homme au Maroc doté de 2,9 millions d'euros. Ce programme permettra de renforcer la capacité institutionnelle du CNDH et de ses antennes régionales ainsi que leurs compétences professionnelles et leurs capacités de surveillance de la situation des droits de l'Homme.
Le conflit du Sahara dit occidental, rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du Polisario.
Le Polisario soutenu par le pouvoir algérien revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.
En vue de régler définitivement ce conflit régional qui dure depuis 40 ans, le Maroc a proposé un plan d'autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, une initiative concrète, ouverte à la négociation qui a été saluée par les puissances internationales comme étant une solution de compromis sérieuse, crédible et réaliste mais qui a été encore une fois rejetée par l'Algérie et le polisario.
(MAP 22/01/2015)