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Vendredi 16 Mai 2014

Le ministre de la Santé participe à la 67ème Assemblée mondiale de l'Organisation mondiale de la santé

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Le ministre de la Santé participe à la 67ème Assemblée mondiale de l'Organisation mondiale de la santé

Lutte anti-Sida: le fonds mondial octroie 37,4 millions de dollars au Maroc

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a indiqué, mercredi, avoir octroyé une rallonge budgétaire de 37,4 millions de dollars au Maroc, "en soutien à ses efforts de prévention et de lutte contre ces maladies". 

"Nous n'avons pas seulement maintenu notre financement des programmes mis en œuvre, mais nous avons aussi augmenté de 74 pc les fonds mis à disposition sur la période 2014-2016", a déclaré le directeur du fonds pour la région MENA, Lilou Castanié.

Le directeur a fait cette déclaration au cours d'une rencontre à Genève avec la délégation marocaine participant aux travaux de l'assemblée mondiale de la santé, organe décisionnel suprême de l'OMS (19-24 mai).

Il a affirmé que l'appui "renouvelé et renforcé" de l'organisme international à l'égard du Royaume atteste de "la crédibilité des engagements, de la bonne gouvernance et de l'efficacité de gestion des fonds par le ministère de la Santé et ses partenaires".

Pour M. Castanié, "il est important d'assurer la continuité des actions de prévention et de lutte contre les maladies du Sida et de la tuberculose, en termes notamment de dépistage et de traitement".

Il a dans ce contexte qualifié le Maroc de "pays modèle et hub régional que nous souhaitons accompagner et soutenir encore plus efficacement".

Au cours de cette entrevue, la délégation marocaine a réitéré "l'engagement du Maroc en faveur d'un niveau de performance élevé dans sa coopération avec le fonds mondial de lutte contre le Sida".

"Nous estimons nécessaire de développer un projet pour le renforcement des capacités et de la performance du système de santé, dans une optique de pérennisation de la dynamique actuelle", a indiqué la délégation.

Les deux parties ont relevé une baisse pour la première fois de l'incidence du VIH-Sida, avec une réduction notable des nouveaux cas d'infection, et convenu de poursuivre les concertations à propos des domaines prioritaires de coopération.

Le financement octroyé par le fonds mondial avait été validé par son conseil d'administration lors de sa réunion du 7 mars dernier, dans le cadre du nouveau modèle d'action adopté par cette instance. 

Ce renouvellement des engagements du Fonds mondial au Maroc traduit l'importance de la nouvelle dynamique enclenchée par le ministère de la Santé dans son plan d'action 2012-2016, lequel a permis de consolider la position du Fonds dans le Royaume, indique-t-on auprès de ce département. 

En chiffres, cette dynamique a favorisé une meilleure couverture des personnes vivant avec le VIH par le traitement antirétroviral à hauteur de 53 pc, soit 6.464 patients pris en charge gratuitement. 

Les résultats obtenus en matière de contrôle de la maladie et d'amélioration continue des capacités de dépistage et de diagnostic sont en progression continue : la prévalence de l'infection au VIH a été stabilisée à 0,1 pc de la population. 

Lutte anti-Sida: Le Maroc "un modèle est une grande pharmacie pour l'Afrique"

Le Maroc est cité aujourd'hui comme "un modèle à suivre" en matière de lutte contre le VIH-Sida tout autant qu'"une grande pharmacie pour toute l'Afrique", a indiqué le directeur exécutif de l'ONUSIDA, le Malien Michel Sidibé.

"Les Marocains ont démontré qu'ils sont capables de mobiliser des ressources internes et surtout de mettre en place des mécanismes efficients pour atteindre les populations les plus démunies", a-t-il déclaré à l'issue d'un entretien avec le ministre de la Santé, M. Houssaine El Ouardi.

Cette entrevue s'est tenue à Genève en marge des travaux de la 67e assemblée mondiale de la santé, organe décisionnel suprême de l'OMS (19-24 mai).

M. Sidibé s'est dit "très impressionné" de voir que le Royaume a pu en peu temps porter de 60.000 à 600.000 le nombre des personnes bénéficiaires d'un dépistage VIH chaque année.

"Nous sommes en train d'assister à une transition rapide au Maroc vers l'élimination de la transmission de la mère à l'enfant", a relevé le directeur de l'ONUSIDA, un programme chargé de coordonner l'action des agences spécialisées des Nations unies en faveur du combat contre cette pandémie ravageuse.

Il s'est en outre félicité de l'approche droit adoptée pour faire face à toute stigmatisation ou discrimination contre les patients, estimant que "c'est la meilleure démarche pour donner la chance à toute personne atteinte d'une pathologie d'avoir accès aux soins".

"Je suis réjoui par la décision du gouvernement marocain visant à étendre les soins de santé aux migrants et engager des partenariats en matière avec les pays subsahariens", a dit M. Sidibé qui qualifie cette coopération est de bon augure pour l'ensemble de la région. 

Le patron de l'ONUSIDA a d'autre part rendu hommage au Maroc pour sa politique performante du médicament, soulignant que le Royaume est "parmi les mieux indiqués pour jouer le rôle de grande pharmacie en direction de tout le continent africain".

Au cours de cette rencontre, MM El Ouardi et Sidibé ont procédé à un échange de vues sur les actions mises en oeuvre dans le Royaume dans le domaine de prévention et de prise en charge des personnes vivant avec le VIH.

Le ministre a rappelé que 8.705 cas d'infection ont été diagnostiqués jusqu'en 2013 au Maroc, alors que les estimations font état d'environ 31.000 cas. 

"Cette situation signifie que 70 pc des Marocains vivent avec le VIH sans le savoir, d'où le risque de transmission de la maladie, bien que sa prévalence reste limitée à 0,14 pc", a-t-il précisé.

Le ministre a d'autre part évoqué l'approche développée dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre le VIH-Sida qui tend, a-t-il dit, à promouvoir la vision "zéro nouvelles infections, zéro décès et zéro discrimination en lien avec le Sida".

"A l'échelle nationale, notre ambition d'ici à 2016 est de réduire le nombre de nouvelles infections de 50 pc, réduire la mortalité de 60 pc et d'optimiser la prise en charge", a explique M. El Ouardi.

En marge de sa participation à l'assemblée mondiale de la santé, le ministre a eu également un entretien avec la directrice générale de l'OMS, Margaret Chan, et a participé à un panel de haut niveau sur les maladies non transmissibles organisée par les Entreprises du médicament de France et l'Organisation internationale de la francophonie.

(MAP-21/05/2014)

Le ministre de la Santé prend part aux travaux de la 67e assemblée de l'OMS à Genève

Le ministre de la Santé, M. El Houssaine Louardi , a pris part lundi à Genève à l'ouverture des travaux de la 67e assemblée mondiale de santé, plus haut organe décisionnel de l'OMS.

Les délégations des 194 Etats membres de l'organisation se pencheront durant six jours sur les principales questions de santé, en particulier la prévention des maladies non transmissibles, la nouvelle stratégie mondiale contre la tuberculose et l'agenda de l'après 2015.

Les pays membres doivent en outre se prononcer sur des décisions se rapportant à la lutte contre la résistance aux médicaments antimicrobiens, l'accès aux médicaments essentiels, la prise en charge de l'autisme et la réforme de l'OMS, indique-t-on auprès de cette institution.

L'état d'avancement des Objectifs du millénaire pour le développement en lien avec la santé, la relation entre climat et santé ainsi qu'un plan d'action pour la santé des nouveau-nés figurent aussi au menu des travaux.

Vendredi dernier, M. Louardi avait eu des entretiens avec la directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé, Mme Margaret Chan qui a tenu à rendre hommage au Maroc pour sa politique du médicament qu'elle a qualifiée d'"excellente expérience à partager avec d'autres pays". 

"Votre approche pharmaceutique va de pair avec l'une de nos priorités, celle de rendre le médicament accessible pour tout le monde, d'où notre grande appréciation de votre travail", a déclaré Mme Chan. 

Au cours de cette entrevue, M. Louardi a exposé à la directrice générale de l'OMS la vision de gestion et de développement de la santé au Maroc, "une vision fondée sur le partenariat public-privé et le souci d'une offre équitable de soins". 

Le Maroc, a-t-il expliqué, se fixe une série de priorités telles que l'assurance-maladie en faveur des indépendants dans une logique de couverture médicale universelle, la santé mentale, les urgences et la promotion de la politique pharmaceutique.

(MAP-19/05/2014)

Le Maroc élu membre du bureau exécutif du Conseil des ministres arabes de la santé

Le Maroc a été élu lundi membre du bureau exécutif du Conseil des ministres arabes de la Santé, réuni à Genève en marge de la 67e assemblée mondiale de la santé, organe décisionnel suprême de l'OMS.

La désignation du Maroc pour représenter, avec la Tunisie, les pays d'Afrique du Nord, a recueilli un large soutien de la part des ministres arabes de la Santé, à l'exception de l'Algérie. 

"Un débat houleux a eu lieu entre le Maroc et l'Algérie suite à l'élection du Royaume au bureau exécutif, sur proposition du président du conseil", a déclaré le ministre de la Santé, El Houssaine Louardi.

"Le collègue algérien s'est farouchement opposé à cette proposition, mais le Royaume a fini par l'emporter en dépit de l'opposition de l'Algérie qui s'est abstenu de voter", a-t-il dit.

Pour M. Louardi, cette élection vient conforter le rôle et la présence du Royaume du Maroc au sein des instances internationales en charge de la coordination de l'action commune dans un domaine aussi vital qu'est la santé.

En marge de sa participation à l'assemblée mondiale de la santé, le ministre a participé dimanche à un panel de haut niveau sur les maladies non transmissibles (MNT), placé sous le patronage de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF).

Il a notamment exposé l'expérience marocaine en matière de lutte, de traitement et de prise en charge de ces maladies, dans un exposé devant un parterre de ministres, d'ambassadeurs, d'experts et de professionnels de la santé venus des quatre coins du globe.

Le ministre a à cet égard évoqué les initiatives et les programmes lancés en vue de progresser vers la couverture médicale universelle, qualifiant la généralisation de l'assurance maladie de "nécessité" et d'"exigence citoyenne". 

"C'est le seul moyen pour permettre à nos concitoyens d'accéder à des soins de qualité là où ils se trouvent, selon leurs besoins et non pas seulement leurs moyens financiers", a-t-il déclaré à la presse.

Le ministre avait eu, vendredi dernier, des entretiens avec la directrice générale de l'OMS, Mme Margaret Chan, ainsi qu'avec le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé.

(MAP-19/05/2014)

Le ministre de la Santé participe à un panel sur les maladies non transmissibles à Genève

Le ministre de la Santé, Houssaine El Ouardi, a pris part dimanche à un panel de haut niveau sur les maladies non transmissibles (MNT), organisé à Genève sous le patronage de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF).

Dans un exposé devant un parterre de ministres, d'ambassadeurs et d'experts à travers le monde, M. El Ouardi a mis en évidence les actions mises en œuvre par son département en matière de lutte et de prise en charge des MNT qui sont responsables de près de 75 pc des décès au Maroc.

Il a jugé "essentiel d'articuler le combat contre ces maladies sur la couverture médicale universelle", qualifiant la généralisation de l'assurance maladie de "nécessité" et d'"exigence citoyenne". 

"C'est le seul moyen pour permettre à nos concitoyens d'accéder à des soins de qualité là où ils se trouvent, selon leurs maladies et leurs besoins et non pas seulement leurs moyens financiers", a-t-il déclaré à la presse.

Dans cette optique, M. El Ouardi a souligné l'importance de repositionner le ministère de la Santé pour qu'il soit le garant d'une répartition optimale et équitable de l'offre de soins et de l'accès à la santé.

"Des avancées remarquables ont pu être réalisées dans la lutte contre ces maladies, mais davantage d'efforts restent à faire", a-t-il fait observer.

Au cours de cette rencontre, des panélistes ont tenu à rendre hommage au Maroc pour ses programmes pionniers dans le domaine de la santé, en particulier ceux relatifs à la lutte contre le cancer, à la couverture médicale et à la santé mentale.

Par la même occasion, le ministre gabonais de la Santé, Fidèle, Mengue M'Engouang a remercié le Royaume pour "sa solidarité et son accompagnement" en matière de prise en charge du cancer, rappelant la contribution substantielle de la Fondation Lalla Salma-Prévention et Traitement des Cancers à la création d'un centre cancérologique ultramoderne à Libreville.

Les participants à ce panel, initié par l'organisation française Entreprises du médicament (LEEM), ont plaidé pour une approche holistique associant toutes les parties prenantes en vue d'une meilleure prévention des maladies non transmissibles et d'une prise en charge adaptée aux spécificités de chaque pays.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, les MNT causent 36 millions de décès par année et portent un coup dur à l'effort de développement.

A elles seules, les maladies cardio-vasculaires sont responsables de la plupart des décès (17 millions chaque année), suivies du cancer (7,6 millions), des maladies respiratoires (4,2 millions) et du diabète (1,3 million). 

M. El Ouardi prendra part lundi à Genève à l'ouverture des travaux de l'Assemblée mondiale de la Santé, organe décisionnel suprême de l'OMS.

(MAP-18/05/2014)

La patronne de l'OMS rend hommage au Maroc pour sa politique du médicament : une expérience à partager

La Directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Mme Margaret Chan, a rendu hommage vendredi au Maroc pour sa politique du médicament qu'elle a qualifiée d'"excellente expérience à partager avec d'autres pays". 

"Votre approche pharmaceutique va de pair avec l'une de nos priorités, celle de rendre le médicament accessible pour tout le monde, d'où notre grande appréciation de votre travail", a déclaré Mme Chan lors d'une rencontre avec le ministre de la Santé, M. Houssaine Louardi au siège de l'OMS à Genève. 

Elle a à cet égard affirmé que l'organisation veille à ce que les médicaments répondent aux normes internationales de qualité et à concilier entre exigences des producteurs et nécessité d'une régulation pour le secteur. 

Au cours de cette entrevue, M. Louardi a exposé à la directrice générale la vision de gestion et de développement de la santé au Maroc, "une vision fondée sur le partenariat public-privé et le souci d'une offre équitable de soins". 

Le Maroc, a-t-il expliqué, se fixe une série de priorités telles que l'assurance-maladie en faveur des indépendants dans une logique de couverture médicale universelle, la santé mentale, les urgences et la promotion de la politique pharmaceutique. 

"Nous nous sommes engagés dans un plan de repositionnement du ministère de la santé pour en faire le garant d'une répartition optimale et équilibrée de l'offre des soins", a ajouté le ministre qui a cité parmi les priorités de son département la généralisation de la vaccination et de la prise en charge, surtout pour les personnes atteintes de cancer. 

Il a aussi évoqué l'adoption de l'approche basée sur les droits de l'Homme et le droit à la santé qui consiste à mieux lutter contre toute stigmatisation à l'égard des patients séropositifs, à titre d'exemple. 

En matière d'offre pharmaceutique, le Royaume a procédé à la réduction des prix des médicaments de 20 à 80 pc, dans le cadre d'une politique globale qui prévoit des mesures d'accompagnement en faveur des producteurs, des professionnels et de tous les partenaires concernés. 

Dans ce contexte, la directrice générale de l'OMS s'est félicité des actions mises en œuvre ces dernières années dans le domaine de lutte contre les maladies transmissibles et le cancer, rendant un hommage appuyé à SAR la Princesse Lalla Salma, ambassadrice de bonne volonté de l'OMS, pour son engagement continu contre cette maladie. 

Mme Chan a tenu, à cette occasion, à présenter ses excuses écrites et verbales au Maroc au sujet de l'intrusion d'un faux délégué de la prétendue rasd lors de la réunion conjointe OMS/Union Africaine, tenue, en avril dernier à Luanda, affirmant que seuls les représentants des Etats membres reconnus par les Nations unies sont habilités à assister à de telles réunions. 

Les deux parties ont par ailleurs convenu de poursuivre les contacts et les concertations en vue d'identifier les domaines de coopération et d'élargir son éventail pour la période à venir.

Cette rencontre s'est déroulée en présence de M. Hassan Boukili, Chargé d'affaires à la Mission permanente du Maroc à Genève, M. Abderrahmane Alaoui, directeur de la planification et des ressources financières au ministère de la Santé, ainsi que Mme Najoua Berrak, membre de la mission permanente du Maroc auprès de l'ONU.

Le ministre de la Santé devra notamment prendre part à la 67e assemblée mondiale de la santé dont les travaux s'ouvrent lundi prochain à Genève.

L'ONUSIDA profondément réjouie des progrès obtenus dans la lutte contre le VIH au Maroc

Le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé s'est dit vendredi à Genève "profondément réjoui" des "progrès tangibles" obtenus dans le dépistage, le traitement et la prise en charge du VIH-Sida au Maroc.

"Vous avez fait beaucoup pour la prévention de la maladie et pour qu'elle ne soit pas perçu comme un problème marginal", a déclaré M. Sidibé au cours d'un entretien avec le ministre de la Santé, Houssaine Louardi.

Les deux parties ont procédé à un échange de vues sur les actions du Royaume contre le Sida, particulièrement l'effort de prévention et de prise en charge des malades vivant avec la maladie.

Dans ce cadre, M. Louardi a rappelé que 8.705 cas d'infection ont été diagnostiqués jusqu'en 2013 au Maroc, alors que les estimations font état d'environ 31.000 cas. 

"Cette situation signifie que 70 pc des Marocains vivent avec le VIH sans le savoir, d'où le risque de transmission de la maladie, bien que sa prévalence reste limitée à 0,14 pc", a-t-il déclaré.

Le ministre a indiqué avoir évoqué à cette occasion la vision développée dans le cadre de la stratégie nationale de lutte dans ce domaine tend à promouvoir la vision "zéro nouvelles infections, zéro décès et zéro discrimination en lien avec le Sida".

"A l'échelle nationale, notre ambition d'ici à 2016 est de réduire le nombre de nouvelles infections de 50 pc, réduire la mortalité de 60 pc et d'optimiser la prise en charge", a précisé M. Louardi.

Il a ajouté que les actions phares s'articulent autour de la détection et du diagnostic, particulièrement en direction des populations vulnérables comme les femmes enceintes et les usagers de drogue, l'objectif étant, selon lui, d'atteindre un million de tests anti-Sida en 2016.

Il s'agit aussi d'assurer l'extension de la prise en charge par les antirétroviraux dans le cadre notamment du régime d'assistance médicale aux démunis (Ramed) et la production de ces mêmes médicaments au Maroc.

L'autre axe prioritaire de la stratégie nationale anti-Sida, a-t-il dit, porte sur l'approche basée sur les droits de l'Homme, en premier lieu le droit à la santé, comme en témoigne la convention signée dans ce sens avec le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH).

Cette démarche s'inscrit en harmonie avec les dispositions de la Constitution de 2011 et les orientations de SM le Roi Mohammed VI qui a donné une impulsion décisive à la riposte nationale au VIH-Sida lors de la visite du Souverain en 2003 à l'Hôpital de jour du Centre référent de Casablanca.

Par ce geste, SM le Roi a donné le meilleur exemple de lutte contre la stigmatisation et la discrimination dont font l'objet les personnes vivant avec le VIH, a rappelé M. Louardi.

La stratégie nationale de lutte contre le VIH-Sida est dotée d'un budget de 810 millions de dirhams, a-t-il indiqué, signalant que le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme a décidé d'octroyer un don de 37,4 millions de dollars au Maroc, en signe de reconnaissance de ses efforts dans la lutte contre cette maladie lourde.

Ce don sera remis au ministère de la santé le 25 juin prochain à l'occasion de la célébration au Maroc du 10ème anniversaire du fonds mondial.

Dans cette perspective, le ministre a invité M. Michel Sidibé à prendre part à cette célébration, invitation que le directeur exécutif de l'ONUSIDA a acceptée.

(MAP-16/05/2014)