Le ministère de la Santé dément qu'une femme ait accouché d'un mort-né dans les sanitaires de l'hôpital Ibn Baja de Taza

Le ministère de la Santé a apporté, samedi, un démenti à des allégations avançant qu'une femme aurait accouché d'un mort-né dans les sanitaires de l'hôpital provincial Ibn Baja de Taza.
"La réalité, comme l'a confirmé la direction régionale de la Santé de Taza-Al Hoceima-Taounate, est que cette dame est entrée à l'unité de gynécologie-obstétrique de l'hôpital Ibn Baja, mercredi dernier où elle a été inscrite sous le numéro 10365. Après des examens médicaux, il s'est avéré que le foetus était mort in-utéro, à la 34ème semaine de gestation (huit mois)", a expliqué le ministère de la Santé dans un communiqué transmis samedi à la MAP.
"Des analyses de laboratoire ont été ensuite effectuées pour déterminer les causes du décès du foetus et l'équipe médicale était d'avis qu'il ne fallait pas procéder à une césarienne mais attendre plutôt que le foetus soit expulsé par voie naturelle, étant donné qu'il s'agissait d'une mort intra-utérine", a ajouté le ministère.
"Le lendemain, la dame en question a ressenti un besoin pressant de se rendre aux toilettes. Accompagnée d'une de ses proches aux sanitaires de l'hôpital, elle a été surprise par des douleurs d'accouchement avant de s'allonger par terre. Une femme de ménage qui s'activait sur les lieux a alerté les sages-femmes qui l'ont transporté en urgence à la salle d'accouchement où le foetus a été expulsé par voie basse. Les soins nécessaires en pareil cas ont été prodigués à la patiente", affirme le ministère.
- MAP -