Inauguration du nouveau siège du Laboratoire national des études et de surveillance de la pollution
Le nouveau siège du Laboratoire national des études et de surveillance de la pollution qui ambitionne de s'imposer comme instrument scientifique et technique de référence nationale en matière environnementale, a été inauguré, vendredi à Rabat.
Le laboratoire dont la cérémonie d'inauguration a été présidée par la ministre déléguée auprès du ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement chargée de l'Environnement, Hakima Haite, en présence notamment du ministre du Tourisme, Lahcen Haddad, du ministre délégué auprès du Chef du gouvernement, chargé de la Fonction publique et de la Modernisation de l'administration, Mohamed Moubdii, et du président du directoire de l'Agence marocaine pour l'énergie solaire (Masen), Mustapha Bakkoury, a fait l'objet de travaux d'extension et de réaménagement pour permettre à cette structure de s'acquitter à bien de ses missions.
Celles-ci consistent notamment à surveiller et caractériser la pollution et les nuisances dans l'environnement et à contribuer à la mise en place de réseaux de surveillance thématiques et de contrôle de la pollution et les différents services et installations de ce laboratoire.
Le laboratoire est également chargé de participer à la coordination du réseau des laboratoires opérant dans le domaine de l'environnement et de contribuer à la définition des normes de rejets et d'assister les pouvoirs publics et le secteur privé en apportant les prestations de services nécessaires en matière d'analyses environnementales.
Dans une déclaration à la MAP, la ministre a indiqué que l'objectif est d'ériger ce laboratoire, qui dispose d'unités de mesures fixes et mobiles, en référence en matière de contrôle de la pollution au niveau national et d'accompagner les grands chantiers environnementaux lancés dans le Royaume, ajoutant que cet établissement constitue un outil de la mise en oeuvre de la loi cadre de l'environnement qui a instauré le principe de la prévention.
L'objectif est de prévenir la pollution, de disposer des outils techniques pour pouvoir prendre des décisions, d'accompagner les unités industrielles polluantes à se mettre à niveau en matière environnementale, a-t-elle ajouté, précisant que cette structure, composée de trois départements d'analyses à savoir air, eaux et déchets et micropolluants, permettra d'attester, suite à des analyses scientifiques, la conformité environnementale de certaines industries, comme elle va offrir des services au secteur privé qui demande à être mis à niveau, et servira en outre d'outil de la police de l'environnement en matière de constatation des infractions environnementales.
"Nous allons ensemble construire une référence nationale en matière d'environnement", a-t-elle conclu.
De son côté, le représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) au Maroc, Yves Souteyrand, a indiqué que cette structure permettra au Maroc de disposer de meilleurs marqueurs en matière de pollution, mettant en avant les liens étroits existant entre la santé et la pollution.
Le fait de travailler étroitement entre les ministères de l'environnement et de la santé pour mieux contrôler l'impact de l'environnement sur la santé fait partie des missions de l'OMS, a-t-il souligné.
(MAP 16/01/2015)