
Les progrès réalisés par le Maroc en matière de consolidation de l'État de droit et la promotion des droits de l'homme, ont été mis en avant, lundi 25 Mars à Londres, lors d'une table ronde au Parlement de Westminster.
Cet événement, qui a connu la présence de membres des deux Chambres du parlement britannique, de diplomates et de représentants des communautés marocaine et arabe établies au Royaume-Uni, s'est intéressé à la question des droits de l'Homme dans la région Moyen-Orient et Afrique du nord, avec un focus sur l'expérience marocaine.
Intervenant à cette occasion, la présidente du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Amina Bouayach, a relevé que le Maroc a fait preuve durant les deux dernières décennies, "d'un engagement fort" en faveur de la justice et des droits de l'Homme, rappelant que l'année dernière, le Royaume a célébré le 20e anniversaire de l'Instance Equité et Réconciliation, une initiative "historique" qui a permis "de poser les jalons de la réforme démocratique".
Cette initiative a marqué une étape cruciale dans la consolidation de l'État de droit au Maroc, en mettant en place les fondements d'une approche marocaine singulière à la question des droits de l'homme et de la gestion de la chose publique, a souligné Mme Bouayach.
Dès lors, a-t-elle poursuivi, le processus de réformes majeures entreprises au Maroc, telles que la Constitution de 2011, la régionalisation avancée et le Code de la famille, a été guidé par trois principes fondamentaux, à savoir : la recherche d'un consensus entre toutes les parties prenantes, l'innovation pour concevoir des solutions adaptées au contexte national et l'inclusivité, en assurant la participation des acteurs des 12 régions du Royaume dans un processus véritablement participatif.
Après avoir passé en revue les pas franchis par le Maroc notamment pour le renforcement de la liberté d'expression, Mme Bouayach a fait savoir que le Maroc entreprend une réforme globale de la protection sociale afin de garantir une couverture universelle d'ici 2026. "Cette réforme représente une étape cruciale vers la justice sociale et l'inclusion économique", a-t-elle dit.
Revenant sur la promotion des droits de la femme et de l'égalité des sexes, elle a affirmé que les réformes entreprises "ont englobé à la fois les sphères privée et publique, reflétant une approche holistique à l'égalité entre hommes et femmes".
Elle a mis l'accent sur la réforme "historique" du code de la famille, conçue selon une approche participative conformément à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, d'abord en 2004, avant d'enclencher à nouveau le processus en 2023, réaffirmant l'engagement du Maroc en faveur de la justice sociale et de l'avancement des droits des femmes.
(MAP: 25 Mars 2025)