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Jeudi 11 Avril 2013

Pas de hausse des prix des matières premières, ni de baisse des salaires des fonctionnaires

Mustapha EL KHALFI: ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement

Le gouvernement a pris des décisions courageuses et responsables, afin de relever les défis qui se dressent devant l'économie nationale, a déclaré à la presse M. El Khalfi à l'issue de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement, soulignant la nécessité de redoubler d'efforts afin d'assurer la mise en oeuvre des réformes requises.

Toutes les décisions du gouvernement ont été prises dans un cadre de transparence, et ont été aussitôt communiquées à l'opinion publique, a-t-il ajouté, indiquant que l'Exécutif a adopté une batterie de mesures pour relever les défis qui font face à l'économie nationale. Ces mesures ont pour objectif de contenir, d'une part, la crise extérieure et, d'autre part, continuer à soutenir et à encourager l'investissement et la consommation ainsi qu'à appuyer la croissance et l'emploi.

Dans ce sillage, le ministre a rappelé que l'exécution des crédits d'investissement correspondant aux exercices précédents, dont le montant atteint 21 milliards de dirhams, a été la première mesure prise, le 25 mars dernier, par le gouvernement, ajoutant que cet effort est lié directement à l'appui à la croissance, à la consommation et à l'emploi.

La deuxième mesure relative à l'arrêt de l'exécution de 15 milliards de dirhams des dépenses de l'investissement au titre de l'exercice 2013 vise la maîtrise des finances publiques, en particulier le déficit, a-t-il souligné.

Selon M. El Khalfi, la maîtrise du budget renforce la crédibilité des reformes économique en cours au Maroc et préserve l'attractivité de l'économie nationale au niveau des investissements étrangers. Toute aggravation du déficit budgétaire aurait des répercussions sur la capacité du pays à attirer des investissements et son classement, a-t-il estimé.

Il a, à cet égard, jugé nécessaire de maintenir le niveau requis des investissements et d'accorder la priorité à l'exécution des crédits d'investissement correspondant aux exercices précédents, d'une part, et d'assurer la maîtrise du déficit budgétaire, d'autre part.