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Mardi 9 Juillet 2013

MENA: plus d'intégration régionale s'impose pour une meilleure position de négociation

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MENA: plus d'intégration régionale s'impose pour une meilleure position de négociation

L'intégration économique entre les pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA) s'impose plus que jamais pour intensifier le commerce interrégional et améliorer leur position de négociation au sein du système multilatéral, a affirmé lundi à Genève le ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Abdelkader Amara.

"Il est temps pour les pays de la région de se tourner vers les partenariats Sud-Sud et de s'inscrire dans une dynamique régionale d'échange d'expertises, de transfert de technologies et d'expériences pilotes", a souligne le ministre lors d'une table-ronde organisée dans le cadre de la 4ème réunion de l'OMC sur l'aide au commerce.

Devant des ministres, ambassadeurs et experts qui prenaient part à ce débat, M. Amara a exposé l'expérience marocaine en matière de renforcement des capacités exportatrices, expérience portée par d'ambitieuses stratégies sectorielles combinées à l'approche globale adoptée pour la mise en œuvre des grandes infrastructures.

Cette action multiforme a permis au Royaume de disposer de feuilles de routes dans les divers domaines et d'avoir une visibilité pour le développement sectoriel, a-t-il dit. 

Le ministre a expliqué que c'est dans cet esprit là que s'inscrit l'effort national de consolidation et de diversification de l'offre exportable du Maroc, de sorte à en faire partie des chaines internationales de valeur.

"Le Maroc a développé petit à petit un modèle industriel très intéressant et très demandé par les pays de la région, notamment les pays africains", a déclaré M. Amara à la MAP, indiquant que le Royaume est disposé à proposer des solutions adaptées aux besoins des pays du continent dans le cadre de partenariats interafricains et interarabes.

Abordant la conférence ministérielle de l'OMC prévue en décembre prochain à Bali, le ministre a espéré que ce rendez-vous permettra de dégager un consensus sur nombre de points se rapportant à la facilitation des échanges, tout en tenant en compte les intérêts légitimes des pays les moins avancés. 

"C'est dans cette perspective que le Maroc est en train d'œuvrer en sa qualité de coordonnateur du groupe africain de l'organisation et en tant que pays qui a accumulé des expériences lui permettant d'avoir une approche pragmatique", a-t-il expliqué.

Le Royaume, a-t-il conclu, "reste l'un des pays les plus actifs à l'échelle régionale, que ce soit dans le cadre de l'accord de libre-échange ou de la zone de libre-échange arabe, autant de processus que nous souhaitons promouvoir pour qu'ils puissent aller de l'avant".

Plus tôt dans la journée, le ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies a eu des entretiens avec le directeur exécutif adjoint du Centre du commerce International de Genève, Jean-Marie Paugam.

Il a également pris part à un déjeuner-débat avec nombre de ses homologues africains, au cous duquel il a affirmé que le Maroc ne ménage aucun effort pour porter haut et fort la voix africaine lors des négociations menées sous l'égide de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). 

Le Royaume, en sa qualité de coordonnateur du groupe Afrique auprès de l'OMC, "est déterminé à défendre les intérêts du continent dans le cadre des négociations en cours à Genève et de la réunion ministérielle de Bali ".