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Vendredi 27 Septembre 2013

Les relations économiques maroco-espagnoles devraient offrir un cadre favorable pour une entente durable

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Les relations économiques maroco-espagnoles devraient offrir un cadre favorable pour une entente durable

Les relations économiques et commerciales entre le Maroc et l'Espagne sont à même d'offrir un cadre favorable pour une entente durable, en particulier dans l'intérêt réciproque des secteurs agricoles des deux pays, a souligné, vendredi à Casablanca, le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch.

S'exprimant lors de la 2ème réunion du Comité mixte maroco-espagnol des fruits et légumes et la commission mixte maroco-espagnole des professionnels de la pêche, M. Akhannouch a mis en relief la place privilégiée de l'Espagne dans le commerce extérieur marocain en occupant le 1er rang des fournisseurs du Maroc, le 2ème rang de clients et représente 14 pc du commerce extérieur marocain.

Cette rencontre présidée par le ministre marocain et son homologue espagnol Miguel Arias Canete a été l'occasion pour expliquer qu'en termes de produits agro-alimentaires, les échanges entre les deux pays ont totalisé en 2012 environ 788 millions euros, soit 10 pc de la valeur totale des échanges commerciaux. 

La réunion du comité mixte est d'une importance majeure dans la mesure où elle contribue au développement rural et constitue une source de revenus pour l'ensemble des acteurs de la filière des fruits et légumes, a dit M. Akhannouch notant que "c'est aussi un choix stratégique qui traduit la volonté commune des deux pays de construire une nouvelle plate-forme d'échange de nature à développer davantage une coopération plus étroite et un partenariat ambitieux".

Les termes de l'accord conclu entre le Maroc et l'Union européenne permettent de réguler les flux et éviter d'éventuelles crises du marché européen des fruits et légumes, ce qui doit permettre aux producteurs marocains d'assurer un meilleur accès de leurs produits au marché européen tout en veillant à la préservation des intérêts des producteurs espagnols, a-t-il dit.

Le Maroc dispose d'un système de monitoring pour le suivi rigoureux des volumes exportés et de la situation des marchés, et qui alimente régulièrement des comités de coordination public-privé dont le rôle consiste à gérer les contingents et faire des recommandations aux opérateurs pour garantir le respect des clauses de l'accord Maroc-UE. 

Par ailleurs et pour soutenir les petits producteurs marocains, les professionnels ont décidé, dans le cadre des comités de coordination, de réserver le quota supplémentaire prévu dans l'accord Maroc-UE exclusivement aux petits producteurs, ce qui est de nature à favoriser l'emploi et soutenir le développement rural, a-t-il préconisé.

Les résultats des rencontres du comité mixte ont été très prometteurs à plusieurs niveaux, a fait savoir M. Akhannouch, notant que ces résultats témoignent de la satisfaction des professionnels quant aux progrès réalisés à travers notamment la création du groupe de travail "Tomate".

Le Maroc réitère son engagement à aller de l'avant dans la voie de l'instauration d'un partenariat profitable pour les professionnels des deux pays et à bâtir une coopération stratégique qui servirait les intérêts mutuels des producteurs nationaux et qui serait un modèle de coopération Nord-Sud.

Pour sa part, M. Canete a qualifié d'"excellentes" les relations entre les professionnels du secteur agricole, en évoquant à ce propos la constitution du groupe du travail "Tomate". Il a ajouté que l'accord de pêche "très équilibré" a été obtenu et sa mise en place sera attendue fin novembre prochain, après l'approbation de l'Union Européenne.

Les travaux de ce groupe ont été l'occasion pour les professionnels des deux comités, non seulement d'échanger des données relatives à la commercialisation telles que les prix et les quantités mais aussi de discuter de plusieurs points, a-t-il expliqué. 

Cette réunion a été consacrée à la présentation des résultats du groupe de travail "Tomate" et la présentation par les professionnels espagnols et leurs homologues marocains du bilan de campagne 2012-2013 ainsi que les perspectives de campagne 2013-2014.

Le comité a également examiné les possibilités d'élargissement du champ de coopération à d'autres fruits et légumes ainsi que celles se rapportant à l'intégration d'autres aspects comme la formation professionnelle et la recherche et développement.

Le comité a pu avancer dans la voie de la coopération depuis la 1ère rencontre tenue à Madrid en décembre de l'année dernière avec notamment la création du comité mixte spécifique à la tomate.

-MAP-