Les allégations sur la torture et l'enlèvement du prisonnier Mohamed Dahani "infondées"

Les allégations selon lesquelles Mohamed Dahani, détenu dans la prison locale de Salé II dans le cadre de la loi antiterroriste, a été torturé et enlevé de l'intérieur de la prison, sont "infondées et mensongères", souligne la Délégation générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion.
La délégation a démenti ce qui a été rapporté par certains sites électroniques sur ce prisonnier, dont des photos et des commentaires, soulignant qu'un tel acte (torture, ndlr) est considéré comme l'un des plus graves crimes selon la Constitution et que personne ne peut commettre un acte qui puisse porter atteinte à la sécurité physique ou à la dignité d'un prisonnier, au risque d'être passible de poursuites judiciaires.
Le communiqué ajoute que les informations selon lesquelles un enlèvement a eu lieu à l'intérieur de la prison sont également "infondées et erronées", rappelant que la prison, un lieu d'hébergement des personnes condamnées ou celles soumises à la détention préventive, est régie par des règles définis par le code de procédure pénale et la Loi n 23-98 relative à l'organisation et au fonctionnement des établissements pénitentiaires.
Ces deux lois ne permettent pas de faire sortir un détenu que sur la base de procédures précises, soumises au contrôle des responsables des établissements pénitentiaires et des autorités judiciaires qui assurent une surveillance stricte de la situation des détenus, indique la délégation, ajoutant que tout déplacement des détenus ne peut avoir lieu sans l'autorisation de ces deux parties.
S'agissant des photos publiées, la délégation indique qu'après leur vérification il s'est avéré qu'elles sont montées et que leur publication a pour objectif de semer la zizanie, ajoutant que ces allégations s'inscrivent dans le cadre d'une campagne dont les objectifs sont connus par tous.