Le marché national ne pâtit pas du phénomène de la contrebande des médicaments

Le marché national ne pâtit pas du phénomène de la contrebande des médicaments, qui constitue une problématique internationale et un crime contre l'humanité, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre de la Santé, El Houssein El Ouardi.
Répondant à une question orale à la Chambre des conseillers, le ministre a souligné que le secteur des médicaments est protégé par une législations et une réglementation strictes, outre le contrôle assuré par les services d'inspection compétents et "le respect des pharmaciens marocains de la déontologie de la profession".
Après avoir assuré que le secteur des médicaments et les prestations y afférentes ne suscitent aucune crainte, M. El Ouardi a noté que les cas de contrebande enregistrés sont isolés et touchent essentiellement les régions frontalières, comme Oujda, ce qui fait que la responsabilité est partagée entre plusieurs départements, d'où la nécessité de la conjugaison des efforts et une plus grande implication de la société civile.
Par ailleurs, le ministre, qui répondait à une autre question sur la tuberculose, a démenti l'exacerbation de cette maladie, ajoutant qu'il s'agit d'un phénomène qui affecte surtout des zones souffrant de la précarité et d'une forte densité démographique, rappelant que 27.439 cas de tuberculose ont été enregistrés en 2012.
M. El Ouardi a rappelé que les gouvernements successifs ont tenté de réduire le nombre d'infections, d'autant que le taux de prévalence reste "très faible" ne dépassant guère 3 pc/an, rappelant que des fonds de 50 millions de dirhams sont mobilisés dans le cadre du programme national pour la lutte contre la tuberculose.