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Vendredi 19 Décembre 2014

Conventions de financement des projets solaires Nour II et Nour III

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Conventions de financement des projets solaires Nour II et Nour III

Plusieurs conventions portant sur le financement de la deuxième phase du projet du complexe solaire d'Ouarzazate (centrales Noor II et Noor III), d'un montant de près de 17 milliards de dirhams (MMDH), soit 1,5 milliard d'euros, ont été signées, vendredi à Rabat.

Ces conventions, dont la cérémonie de signature a été présidée par le ministre le ministre de l'Economie et des Finances, Mohamed Boussaid, le ministre de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement, Abdelkader Amara, le directeur général de l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE), Ali Fassi Fihri et le président du directoire de Masen, Mustapha Bakkoury, ont été signées entre l'Agence marocaine pour l'énergie solaire "Masen", l'Etat et les différents bailleurs de fonds (BM, BAD, BEI, AFD, KfW, UE).

La convention signée avec la Banque allemande KfW porte sur le financement des coûts de développement de Nour II pour un montant de 330 millions d'euros et du Nour III pour 324 millions d'euros.

La convention signée avec la Banque mondiale (BM) porte sur le financement des coûts de développement et d'exploitation des projets CSP du complexe Nour Ouarzazate, pour un montant de 400 millions de dollars.

Une autre convention signée avec la BM, en tant qu'organe d'exécution du fonds pour les technologies propres, porte, quant à elle, sur le financement du coût de développement de Noor II et Noor III pour 119 millions d'euros.

Quant à la convention signée avec la Banque africaine de développement (BAD), elle est destinée au financement partiel des coût de développement de Noor II pour un montant de 72 millions d'euros et de Noor III pour 28 millions d'euros. Une autre convention signée avec la BAD, en tant qu'organe d'exécution du fonds pour les technologies propres, porte sur un coût de développement de Noor II, pour 69 millions d'euros et de Noor III pour 50 millions d'euros.

Pour sa part, la convention signée avec l'Agence française de développement (AFD) est destinée à financer des coûts de développement de Noor III pour une valeur de 50 millions d'euros.

La convention signée avec la Banque européenne d'investissement (BEI) consiste, quant à elle, à financer des coûts de développement de Noor II pour 100 millions d'euros et Noor III pour 50 millions d'euros. "Nous venons d'aboutir à la fin d'un processus assez important relatif au financement des projets de grande importance Noor II et Noor III, qui totalisent ensemble 350 MW, avec 200 MW pour Noor II et 150 pour Noor III et vont entrer en phase de construction l'année prochaine", a déclaré à la MAP le président du directoire de MASEN, Mustapha Bakkoury. 

M. Bakkoury a précisé que "c'est une étape historique, cruciale et importante qui concrétise et matérialise la bonne marche du plan solaire", relevant que les bailleurs de fonds, impliqués dans Noor I, ont confirmé leur confiance en mobilisant les financements nécessaires pour couvrir la totalité des investissements de ces 2 phases.

Et de préciser que le bouclage de Ouarzazate sera effectué à travers le lancement, l'année prochaine, de la dernière opération Noor IV et les autres sites qui devaient abriter des centrales solaires, afin d'être au rendez vous de 2020 avec 2000 MW.

Après avoir cité les retombées locales et réelles du Noor I, à savoir le développement local, l'intégration industrielle et la création d'emploi, soit 1800 employés sur le site dont 600 employés à Ouarzazate et Ghassate, M. Bakkoury a annoncé que Noor II se fera sur la base de la technologie thermo-solaire (CSP), avec capteurs cylindro-paraboliques. Noor II qui s'étalera sur une surface de 680 ha aura une capacité de stockage de minimum 3 heures, alors que Noor III s'étalera sur une surface de 750 ha avec une capacité de stockage, aussi, de minimum 3 heures. 

Pour le directeur des opérations de la BM pour le Maghreb, Simon Gray, les deux centrales Noor II et Noor III, qui représentent la deuxième phase d'équipement du site d'Ouarzazate, sont une marque du succès du plan solaire marocain, mais aussi du Fonds pour les technologies propres et son plan d'investissement pour le développement à grande échelle de l'énergie solaire concentrée (technologie CSP) dans la région MENA (Moyen-Orient Afrique du Nord).

Il a, également, souligné que "le Maroc est un exemple au niveau mondial quant aux mesures préconisées au récent sommet sur le climat des Nations-Unis de cette année", ajoutant que la centrale solaire thermique devrait permettre de réduire les émissions de carbone de 700.000 tonnes par an et contribuer à des objectifs plus vastes de sécurité énergétique, de création d'emplois et d'exportation d'énergie.

"Outre la création d'emplois, la construction de la centrale et la réalisation du plan solaire procureront une source fiable d'énergie verte pour l'avenir", a-t-il expliqué, soulignant que le complexe solaire de Noor Ouarzazate "desservira 1,1 million de Marocains d'ici 2018". 

De son côté, la représentante résidente de la BAD au Maroc, Mme Yacine D. Fal, a affirmé que cette deuxième phase du projet vise le développement de deux nouvelles centrales d'une capacité totale d'environ 350 MW, avec une production annuelle cumulée estimée en moyenne à plus de 1.100 GWh.

"Le projet fait partie des opérations innovantes dans le secteur de l'énergie que la Banque soutient, compte tenu de son domaine d'intervention, de la technologie utilisée et de son montage financier, un partenariat public-privé soutenu par plusieurs bailleurs de fonds", a-t-elle expliqué, faisant savoir que la participation de la BAD à ce projet renforcera le rôle important que joue la banque dans le secteur de l'énergie au Maroc et à la croissance verte de l'économie marocaine.

(MAP-19/12/2014)

Masen : la levée de 17 MMDH pour financer les projets solaires Noor II et Noor III témoigne de la confiance et du soutien des bailleurs de fonds au plan solaire marocain

La levée d'un montant de près de 17 milliards de dirhams (MMDH), soit 1,5 milliard d'euros pour financer le développement des centrales solaires Noor II et Noor III témoigne de la confiance et du soutien des bailleurs de fonds renouvelés au plan solaire marocain Noor, a affirmé samedi, dans un communiqué, l'Agence marocaine pour l'énergie solaire "Masen".

Le financement de la deuxième phase du projet du complexe solaire d'Ouarzazate (centrales Noor II et Noor III), qui a fait l'objet de plusieurs conventions, signées vendredi à Rabat, entre Masen, la Kfw Bankengruppe, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds pour les technologies propres (Clean technology Fund), la Banque européenne d'investissement (BEI) et l'Agence française de développement (AFD), conforte le succès de la stratégie visionnaire de SM le Roi Mohammed VI, précise le communiqué.

Les projets Noor I et Noor II auront recours à la technologie thermo solaire à capteurs cylindro-paraboliques, explique Masen, notant que le projet aura une capacité de production de de 200 MW avec stockage, alors que Noor III introduira une nouvelle sous technologie thermo-solaire dénommée "CSP Tour", qui aura une capacité de production brute autour de 150 MW avec stockage.

Ces deux projets sont développés par Masen, dans le cadre d'un schéma de production indépendante (IPP) pour une électricité utile et aux meilleurs standards, en étroite collaboration avec l'Office national de l'électricité et de l'eau potable.

Le processus de sélection des développeurs IPP pour le développement des projets Noor II et Noor III a connu une forte mobilisation d'acteurs internationaux de renom, comme en témoigne la soumission des offres finales de chacun de pré-qualifiés à ces projets, a expliqué la même source, notant que le processus étant en phase finale et les résultats seront annoncés prochainement.

L'avant garde du programme Noor et la qualité de déploiement des projets portés par Masen, grâce au soutien de l'Etat et de toutes les parties prenantes, sont renforcées par le caractère novateur de leur montage institutionnel et financier.

La convention signée avec la Banque allemande KfW porte sur le financement des coûts de développement de Noor II pour un montant de 330 millions d'euros et du Noor III pour 324 millions d'euros.

Pour ce qui est de la convention signée avec la Banque mondiale (BM), elle porte sur le financement des coûts de développement et d'exploitation des projets CSP du complexe Noor Ouarzazate, pour un montant de 400 millions de dollars.

Une autre convention signée avec la BM, en tant qu'organe d'exécution du fonds pour les technologies propres, porte, quant à elle, sur le financement du coût de développement de Noor II et Noor III pour 119 millions d'euros.

Quant à la convention signée avec la BAD, elle est destinée au financement partiel des coût de développement de Noor II pour un montant de 72 millions d'euros et de Noor III pour 28 millions d'euros. Une autre convention signée avec la BAD, en tant qu'organe d'exécution du fonds pour les technologies propres, porte sur un coût de développement de Noor II, pour 69 millions d'euros et de Noor III pour 50 millions d'euros.

Pour sa part, la convention signée avec l'AFD est destinée à financer des coûts de développement de Noor III pour une valeur de 50 millions d'euros.

La convention signée avec la BEI consiste, quant à elle, à financer des coûts de développement de Noor II pour 100 millions d'euros et Noor III pour 50 millions d'euros.

Ces financements s'ajoutent aux dons de 90 millions d'euros octroyés par l'Union européenne, à travers son initiative de facilité d'investissement pour le voisinage), dont 40 millions d'euros pour Noor II et une allocation de 50 millions d'euros pour Noor III.

Ces dons témoignent du soutien continu de l'Union européenne et constituent un levier essentiel au financement de ces projets.

La dernière tranche du complexe solaire Noor Ouarzazate Noor IV sera développée en utilisant la technologie photovoltaïque avec une capacité minimale de 50 MW. La taille cible du complexe sera ainsi atteinte en se basant sur un mix de deux familles de technologies solaires complémentaires, à savoir le CSP et le PV, précise Masen.

(MAP-20/12/2014)